Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

lundi 30 novembre 2020

Carrousel Funeste, la trilogie

Ces derniers temps je suis un peu distant du blog et pour cause, je suis en train d'organiser la campagne de financement pour sortir le tome de ma trilogie : Carrousel Funeste


En 2017 j'avais déjà réalisé une première campagne pour sortir le tome 2, il est temps désormais de sortir la fin et de donner le plus d'exposition possible à ce travail de près de 20 ans.

Il s'agit d'une saga d'Urban Fantasy ou je fais revivre les mythes populaires français. Si j'utilise donc des personnages aussi connu que les trois mousquetaires, je ressort aussi certains personnages du réalisateur Feuillade, moins connu du grand public mais à l'origine de la pop-culture telle qu'on la connait aujourd'hui.

Le lien vers le crowdfunding

Si vous suivez le blog et que vous le trouvez utile, vous pouvez me remercier en soutenant ma passion, par exemple en découvrant le premier tome en numérique (5€)

J'espère que vous aurez envie de découvrir ce que je fais quand je ne suis pas en train de critiquer le travail des autres et promis, il y a moins de fautes qu'ici car ces textes là je les fait corriger :D

Bien sûr, vous pouvez aussi partager le lien de la campagne autour de vous, vous connaissez peut-être des fans d'Urban Fantasy.

Niveau vidéo, pour la promo j'ai réalisé une série de fausses pubs, vous pouvez les découvrir sur ma page d'auteur Facebook :  https://www.facebook.com/watch/1375387819398603/773454716846327 

Ce n'était pas forcément le format idéal pour communiquer mais je suis un grand fan de fausses pubs (merci Les Nuls) et ça me manque parfois, du coup j'avais envie de profiter de l'occasion.



mercredi 25 novembre 2020

NOS4A2 saison 1 et 2

NOS4A2, vous n'en avez probablement pas entendu parler et pourtant cette petite série fantastique à quelques sérieux arguments pour faire parler d'elle, à commencer par son créateur : Joe Hill



Diffusion : 2019 - 2020 
Durée : 2 saison de 10 x 60min 
Genre : Drame, Epouvante-horreur, Fantastique
Réalisateur : Jami O'Brien
Casting : Ashleigh Cummings, Zachary Quinto, Ólafur Darri Ólafsson
Nationalité : U.S.A.


Synopsis :

La jeune et très créative Vic McQueen va découvrir tout un nouvel univers le jour où elle réalisera que sa moto peut l'emmener partout où elle le désire et retrouver tout ce qu'elle veut. Un don qu'elle utilisera pour traquer Charlie Manx, un tueur en série immortel qui a enlevé une enfant dont Vic était proche.

Critique :


NOS4A2
est donc une série adaptée d'un roman de Joe Hill. Je vous ai déjà parlé de cet écrivain, c'est le fils de Stephen King et il est largement aussi talentueux que son père comme vous pouvez le découvrir avec Locke and Key (enfin, le comics, pas la série :D ). Il nous revient ici avec l'adaptation d'un de ses romans en série au potentiel énorme et à l'ambiance très prenante. Deux points fort : le personnage de Charlie Manx, un père noël qui ferait passer l'étrange noël de Mr jack pour un épisode de Dora l'exploratrice, et les "hyper créateur", ces élus capables d'altérer la réalité grâce à des outils qui leurs sont propres et dont les motivations sont rarement pacifiques.

La première saison nous permettra donc de découvrir le personnage de Vic et sa famille à deux doigts

d'être redneck et nous racontera l'affrontement entre la jeune fille et le terrible croquemitaine. Une saison qui fonctionne bien, malgré un léger manque de budget, et donne envie d'en découvrir plus. Le potentiel est évident pour que l'univers se développe en nous offre un spectacle encore plus haletant. Las, loin de voir les choses en grand, la saison 2 se replie sur elle même et nous raconte quasiment la même chose que la saison 1 à l'exception que cette fois Vic est devenu maman. Sur le principe, l'idée est bonne, le parallèle entre l'enfant et le parent et une part importante de cette histoire mais dans les faits, le personnage de Vic étant foncièrement antipathique (saison 1, elle est un peu désagréable car fille d'alcoolique, saison 2 elle est carrément alcoolique elle même) il est assez difficile de se sentir impliqué par ses jérémiades sur une aussi longue période. Comble de l'ironie, c'est Charlie Manx dont on découvrira les origines dans la saison 2 qui nous apparait presque sympathique par comparaison. Alors oui, le propos de l'histoire est aussi de mettre en garde contre les faux-semblant mais qui a envie de subir une relation toxique avec une mère alcoolique pendant 600 minutes pour comprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences ?


Niveau casting. On retiendra surtout Zachary Quinto (Star Trek, Margin call, etc) dans le rôle de Charlie Manx. Depuis la série Heroes et son personnage de Sylar, il n'y a aucun doute sur son talent pour incarner des méchants charismatiques mais il n'en reste pas moins spectaculaire ici sous ce maquillage de vieil homme aigri. Ashleigh Cummings dans le rôle principale est également talentueuse mais son personnage est insupportable. Si j'avais réussi à m'attacher lors de la première saison, j'ai vraiment rompus les ponts pour la deuxième l'aspect auto apitoiement étant vraiment trop présent. Le reste du casting fonctionne bien aussi, je retiens surtout Ólafur Darri Ólafsson dans un rôle qui aurait probablement mérité encore plus de place et Jahkara Smith dans un rôle tellement plus cool que celui de Vic qu'elle aurait dû être l'héroïne du show.

A noter, si l'univers de la série vous a plu qu'un comics étaient sortie en France :"Sans issue: bienvenu à

christmassland" centré sur Charlie Manx et ses infernales créations. On y apprenait ses origines(légèrement différentes de celles de la série) et on passait un peu de temps dans son terrifiant parc d'attraction. Je n'ai pas lu les livres et ne pourrais donc pas vous dire si l'adaptation est fidèle ou pas mais j'ose croire qu'ils sont plus riche que le show télé.

Concrètement, la première saison de la série vaut vraiment le coup d'œil si on la considère comme auto conclusive. La seconde me semble beaucoup plus poussive et dispensable. Si vous avez vraiment accroché, et que le personnage de Vic ne vous rebute pas trop, poursuivez, il y a encore de bonnes choses à découvrir, mais sinon, épargnez vous ce fardeau. Je ne sais pas s'il y aura une saison 3, et je ne suis pas sûr d'une vouloir une d'autant que l'histoire peut s'arrêter là (le cliffangher tout pourri mis à part). Si elle tourne autour de Vic je pense que ça n'aura pas d'intérêt mais cet univers à tellement plus à offrir que ça pourrait en valoir la peine.




Conclusion :

Malgré un univers au potentiel illimité, la série se renferme dans un misérabilisme crasse sans jamais essayer de s'élever.

lundi 16 novembre 2020

The Queen's Gambit (Le jeu de la Dame)

C'est la série événement sur Netflix, sept épisodes d'une femme qui joue aux échecs pendant les années soixante. Un pitch assez improbable qui remporte pourtant du succès, voyons ensemble s'il est mérité ou non.



Date de diffusion Netflix : novembre 2020 
Durée : 7 x 60min 
Genre : Drame
Réalisation : Scott Frank, Allan Scott
Casting : Anya Taylor-Joy, Thomas Brodie-Sangster, William Horberg, Frederik Schmid
Nationalité : U.S.A.
Chaîne d'origine : Netflix

Synopsis :

Les années soixante, en pleine guerre froide, le parcours atypique de Beth Harmon, une jeune orpheline qui rêve de devenir grand maitre des échecs.

Critique :


The Queen's Gambit
(non, je n'utiliserais pas le titre français, je le trouve immonde) est une série écrite et réalisée par Scott Frank. En tant que réalisateur, il n'a pas réalisé grand chose de vraiment notable mais en tant que scénariste on lui doit tout de même quelques pépites comme Logan ou Minority Report.

Et pour l'occasion, il faut admettre que tant au niveau scénaristique qu'au niveau de la réalisation, c'est un sans faute. A travers le milieu méconnu des échecs, le réalisateur filme la difficulté pour une jeune fille abandonnée de trouver sa place dans la société (on pourra même dire "dans un monde d'homme"). Malgré son intellect supérieur, l'héroïne devra se débattre avec toutes les difficultés posées sur son chemin, la dépendance à la drogue hérité de l'orphelinat, la pression sociale de son sexe, etc.

Visuellement, les images sont tout simplement superbes. Que ce soit le soin porté aux décors et aux costumes ou tout simplement à la mise en scène (la matérialisation redoutablement efficace des pensées de Beth sous la forme d'un échiquier géant), on en prend plein les yeux. A noter, que les affrontements ne sont pas du tout répétitifs, la mise en scène réussi à les distinguer tous les uns des autres en insistant sur les particularités de chacun. De plus, l'histoire est prétexte aux voyages ce qui est toujours une bonne occasion d'en mettre plein les yeux. Si je devais pinailler, je dirais tout de même que certains fond bleus se voient un peu trop lors de ces voyages mais c'est vraiment minime.

Niveau casting, on retiendra essentiellement  Anya Taylor-Joy (Glass, Split, the witch, etc) dont la fragilité imprègne toute cette aventure mais pas autant que sa détermination. Une fois de plus, elle porte avec brio un personnage à fleur de peau mais à la résolution sans faille. Au niveau des acteurs connus, on notera également la présence de Thomas Brodie-Sangster (Games of thrones, Le labyrinthe, etc) dans un rôle de joueur assez original tenant plus de Crocodile Dundee que de Garry Kasparov.

Si l'on suit avec beaucoup d'intérêt l'évolution du personnage ce que je retiens également de la série au niveau scénaristique, ce sont les valeurs qu'elle défend. Valeurs féministes bien entendu avec cette illustration de la difficulté pour une femme d'exister dans un monde qui la renvoie toujours à son sexe, de tolérance ensuite avec des personnages comme Jolene ou Townes et de "collaboration" enfin car c'était le point le plus sensible en traitant d'un milieu qui semble si individualiste, et bien au contraire l'histoire prouve l'importance d'être bien entouré.
Voilà, je n'ai que du bien à dire de cette série, même le nombre d'épisodes est parfait, il n'y a pas de longueur et pourtant tout est dit. Je ne peux que vous recommander cette série très prenante et vraiment originale.


Conclusion:

Une histoire passionnante, remarquablement mise en scène et superbement interprétée. On ne peut que comprendre le succès de ce projet atypique.

vendredi 13 novembre 2020

Truth Seeker

Quand on m'annonce que Nick Frost et Simon Pegg sortent une série, forcément je suis sur les startings block, alors voyons ça ensemble.


Diffusion sur Amazon Prime : Octobre 2020 
Durée : 8 x 30min 
Genre : Comédie, Epouvante-horreur, Fantastique
Réalisation : Nick Frost, Simon Pegg, Nat Saunders
Casting : Nick Frost, Malcolm McDowell, Samson Kayo
Nationalité : Grande-Bretagne


Synopsis :

Gus Roberts est le meilleur installateur de réseau 4G d'Angleterre mais lorsque le travail s'arrête, il devient surtout le Truth Seeker : un Youtuber spécialisé dans surnaturel. Affligé d'un nouveau collègue, ce grand solitaire va l'entrainer dans ses aventures, sans souci du danger toujours plus grand.

Critique :


Pour ceux qui ne connaitraient pas, Nick Frost et Simon Pegg ce sont les deux comiques que l'on retrouve au cœur de la trilogie Corneto (Shaun of the dead, Hot fuzz, le dernier pub avant la fin du monde, etc) Des œuvres de références qui ont donc rendu ce duo cultissime. L'annonce d'une série les impliquant directement ne pouvait donc que susciter beaucoup d'espoir et il faut reconnaitre que l'on n'est pas totalement déçu. 

Pour commencer, je vais parler de ce qui pourrait être considéré comme les défauts de la série, car elle sort des canons habituels (enfin, c'est une série britannique quoi, les fans de Doctor Who ne seront pas dépaysé). Premièrement, nous ne sommes pas face à une comédie outrancière. Certes, il y a beaucoup d'humour dans la série mais c'est parsemé par petites touches ici et là et c'est rarement un rire gras et lourd, plutôt de petites allusions subtiles. Deuxièmement, la série prend son temps. Même si les épisodes sont court et qu'il y en a peu, les scénaristes prennent le temps de poser l'ambiance et les personnages, ce qui pourra déstabiliser si vous attendez quelque chose de plus nerveux. Enfin, 8 épisodes, c'est court et très frustrant car le potentiel de la série est à l'évidence énorme.

En quelques épisodes, la série pose un univers cohérent et dense qui ouvre d'innombrables possibilités.


Même si les résolutions d'intrigues pourront s'avérer parfois un peu frustrante par un certain classicisme du genre (faire un exorcisme pour chasser un fantôme par exemple) dans l'ensemble les histoires sont très inventives et on se retrouve vite accroc à se demander ce que le prochain épisode nous réserve d'original. D'autant qu'il y a beaucoup de mystère en suspens, notamment autour des personnages principaux.

Un univers passionnant donc et qui repose sur des personnages très attachants et variés. Si la série s'appuie principalement sur Nick Frost parfait dans le personnage bonhomme mais rigoureux de Gus Robert, il est accompagné d'une jolie petite bande d'acteur peu connus comme l'attachant Samson Kayo, la très touchante Susan Wokoma (Enola Holmes, etc) ou la surprenante Emma d'Arcy mais aussi d'acteur plus confirmé comme l'incroyable Malcolm FUCKING Mc Dowell (Orange mécanique, etc).


Visuellement, c'est très propre, même si on sent que le budget aurait gagné à être plus conséquent il y a tout de même de beaux effets très visuels et des reconstitutions bien travaillées dans les introduction d'épisodes.

Niveau narration, j'ai particulièrement apprécié que les épisodes débutent par des flashbacks historiques, cela permet de construire l'histoire de ce monde et de lui donner une richesse rare en peu de temps. Simple et diablement efficace.

A noter que j'ai classé la série en horreur, parce qu'on en retrouve les thématiques et que le premier épisode propose quelques images plutôt effrayantes mais, dans l'ensemble, la série ne fait que survoler le genre et si elle pourra effrayer les plus sensibles, les fans d'horreur ne devront rien attendre de ce côté hormis l'ambiance.

La première saison se déroule tambour battant, si les épisodes ont chacun leur "monstre du jour" il est vite évident que l'on fait face à une série feuilletonnante et que cette saison raconte une seule et même histoire.

Une saison qui s'achève sur un cliffangher scénaristique très bien amené et qui ne peut que donner envie de poursuivre l'aventure. En bref, je vous recommande chaudement cette excentrique petite nouveauté et je prie pour qu'elle cartonne suffisamment pour qu'on puisse voir la suite.

Conclusion :

Une comédie redoutablement bien écrite dans la lignée du travail sur la trilogie Corneto et qui n'a pour seule vrai défaut que d'être beaucoup trop courte.

lundi 9 novembre 2020

Great pretender saison 1

Découvert grâce à son générique de fin partagé par un contact, j'étais curieux de voir ce que valait Great Pretender le dessin animé dont la saison 2 sortira le 25 novembre.


Date de diffusion : juin 2020
Durée : 14 x 23min 
Genre : animation, aventure, humour
Réalisation : Hiro Kaburaki
Casting vocal : Wolf Williams, Alan Lee, Aaron Phillips, etc
Nationalité : Japon


Synopsis :

Makoto Edamura pense être le plus grand escroc du Japon mais en volant le portefeuille d'un touriste français il n'imagine pas qu'il vient de mettre le doigt dans un engrenage qui va l'entrainer bien au-delà de ses frontières.

Critique :


Great pretender est la dernière série du WIT studio, un petit studio Japonais, filiale des prestigieuses Productions IG (Ghost in the shell SAC, Psycho Pass, Jin Roh, etc) à qui l'on doit déjà l'incroyable adaptation de l'attaque des titans

Il s'agit d'une histoire originale écrite par le scénariste Ryota Kosawa et réalisé par Hiro Kaburaki (le chevalier d'éon, Speed Grapher, etc) . La série s'inspire des films d'arnaque (Ocean's eleven, insaisissable, etc) et, même si les histoires sont totalement grand public, s'adressent plutôt à un public adulte de par la richesse de leurs intrigues. La première saison se compose de 3 parties, chacune se concentrant sur une arnaque en particulier et permettant de développer plus précisément certains personnages. On appréciera la richesse de l'univers qui nous fera voyager du Japon à l'Angleterre en passant par Paris et du milieu du cinéma à celui de la peinture en passant par les courses d'avion. Les thématiques sont variées ce qui permet de conserver l'intérêt du spectateur tout du long même si la mécanique est un peu répétitive. Les personnages sont variés et attachants et on appréciera l'effort sur la langue dans la VO. Je note d'ailleurs ici la qualité du casting vocal et leurs efforts pour parler d'autres langues que la leur. C'est beaucoup plus immersif et ça renforce l'aspect international donné par le scénario.

Dans l'ensemble, Great Pretender est une série très agréable, elle est drôle, tendre et ne cède pas à la

violence facile. S'il y a des échanges de coup de feu, je ne crois pas qu'une seule personne ne soit jamais blessé par balles et il n'y a aucun mort. Les valeurs de la série sont également plutôt saines car si on parle d'arnaque, on parle surtout d'arnaquer des arnaqueurs. Ainsi, même s'ils sont du mauvais côté de la loi, les personnages principaux sont clairement des idéalistes avec des valeurs morales et humaines très hautes.

Dans l'ensemble, je ne peux que recommander cette série, même si l'univers n'est pas toujours très gai c'est globalement positif et plutôt feel good.
La saison 1 se termine sur un mini cliffangher qui donne envie d'en apprendre plus sur l'un des personnages (une histoire qui permettra visiblement de mieux comprendre le fameux générique de fin). Je vous chroniquerais la saison 2 quand elle sortira car j'ai hâte de retourner voyager avec ces personnages, en espérant toutefois qu'ils arrivent à renouveler un peu leur écriture.



Conclusion :

Un excellent divertissement avec beaucoup de rebondissement et des personnages attachants.


J'étais obligé de conclure avec le générique de fin de la série qui m'a tant donné envie de découvrir la série

vendredi 6 novembre 2020

Falling Water Saison 1 et 2

C'est grâce à la page facebook que j'ai découvert Falling Water. l'un des intervenants me l'a recommandé avec des arguments percutants. J'étais curieux de me faire mon avis et j'ai eu le temps de rattraper la totalité de la série pendant les vacances. A noter que la série a été abandonné, voyons donc si c'était à tort ou à raison.



Date de diffusion : octobre 2016  et mars 2018
Durée : 20 x 42min 
Genre : Drame, Science fiction, Thriller
Réalisation : Blake Masters, Henry Bromell
Casting : David Ajala, Lizzie Brocheré, Will Yun Lee
Nationalité U.S.A.
Chaîne d'origine USA


Synopsis:

Une femme hantée par l'enfant qu'elle n'a jamais eu, un homme obsédé par l'amante qu'il a perdu et un autre piégée par une mère catatonique vont se retrouver lié par un même rêve et découvrir qu'il y a tout un monde au-delà des apparences qui pourrait bien faire voler en éclats toutes leurs certitudes

Critique :


Falling Water
est donc une série basée sur le monde des rêves, cela pourra donc vous évoquer Inception mais, là où le film de Christopher Nolan est volontairement complexe et dans un genre film d'action espionnage à la James BondFalling Water a choisi une narration plus accessible et résolument tournée vers le complotisme. Ainsi, même si vous ne comprendrez pas toujours tout dans la série (il y a beaucoup de mystères et les rêves ont leurs propres règles) l'histoire n'en reste pas moins beaucoup plus simple à suivre tout en restant passionnante.

Car oui, l'univers de Falling Water est vraiment riche et l'on s'y plonge avec délectation. Le spectateur

est très rapidement conscient de la grande diversité de force en présence et dans l'attente de comprendre qui cherche quoi et pourquoi. Un monde très mystérieux donc mais qui trouve ses réponses, parfois bien plus prosaïque qu'on aurait pu le croire.

La première saison tournera entièrement autour de la recherche du fils de Tess et est quasiment auto conclusive. Bien sûr, il restera de nombreux inconnus à la fin de cette première saison mais la façon dont l'histoire s'articule fait qu'on pourrait s'y arrêter. L'ambiance est résolument onirique et même si l'on pourra se retrouver face à quelques passages inquiétants, c'est l'étrange qui domine sur le terrifiant.


La saison 2 prend une autre orientation puisque le rêve cède au cauchemar. Cette nouvelle saison offre beaucoup plus de réponse et change légèrement de style. Si la première nous laissait flotter dans l'incertitude, celle-ci est beaucoup plus concrète, on se rapproche désormais d'une série fantastique de type super pouvoirs. Les rêveurs se voient classés en catégories, chacun ayant une façon particulière d'interagir avec le rêve, on s'approche quasiment dune histoire de télépathie d'autant que le rêve peut influer sur la réalité. Un nouveau méchant de type Freddy Krueger se voit également développé et donne une teinte vraiment sinistre (parfois clairement horrifique) aux épisodes. Très clairement, il serait dommage de s'arrêter à la saison 1 même si la fin de celle-ci s'avérera moins frustrante que celle de la saison 2 beaucoup plus ambitieuse.

Au niveau de la réalisation, c'est très efficace, les images sont plutôt belles, et si l'on pourra regretter le

manque de prise de risque (ce n'est clairement ni l'imaginarium du Dr Parnasius de Terry Gilliam, ni The Cell de Tarsem Sigh ) il n'en reste pas moins quelques images fortes et audacieuses.

Au niveau du casting, c'est peut-être là que ça pèche, j'avoue qu'a part Taka (Will Yun Lee) et certains second rôle comme Bill Boerg (Zak Orth) ou l'inspecteur Simms (Sepideh Moafi) en saison 2, je n'ai pas vraiment accroché aux acteurs. Rien de dramatique mais cela peut tout de même mettre un premier frein à l'intérêt porté à la série.


Dans l'ensemble, j'ai assez peu de reproches à faire à cette série, bien sûr, elle pourrait être amélioré (meilleur casting, plus de folie dans les rêves, plus gros budgets, etc) mais la base est déjà très bonne et meilleure que plein d 'autres séries à succès. L'univers proposé est très cohérent et vraiment passionnant. Les mystères sont nombreux et il en reste beaucoup non élucidés qui auraient donnés une excellente saison 3. Je ne comprend donc pas l'échec de cette série et ne peut que vous recommander de la découvrir. Peut-être n'est-il pas trop tard pour qu'un succès posthume permette à Netflix ou  Amazon de commander une troisième saison pour donner un point final à cette passionnante histoire.

Conclusion :

Deux saison vraiment passionnante d'un Inception orienté complot.

mercredi 4 novembre 2020

La Flamme

La nouvelle série made in Jonathan Cohen vient de se terminer sur canal +, l'occasion de faire le bilan de cette parodie de télé réalité.


Diffusion : octobre 2020 
Durée : 9 x 26min 
Genre : Comédie
Réalisation : Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Nationalité :France
Chaîne d'origine : Canal +


Synopsis :

Dans cette nouvelle saison de La Flamme, Marc, pilote de ligne aura le choix entre 13 prétendantes pour déterminer celle qui pourra allumer en lui... la flamme.

Critique :


Jonathan Cohen, je l'ai découvert en France dans la série Les invincibles sur Arte en 2010 et il se distinguait clairement dans le casting dans un rôle bien plus modeste que ceux qu'on lui connait aujourd'hui. Depuis l'acteur s'est taillé une notoriété dans des rôles très volubiles comme celui de Serge le Mytho (qui gagnera même sa propre série) dans la série Bloqué.  

Il nous revient ici avec une adaptation d'un format américain Burning love qu'il a adapté avec Jérémie Galan avec qu'il y travaille sur FranceKBek et Florent Bernard qui travaillait sur Bloqué. Autant dire qu'on est sur du Jonathan Cohen pur et dur : un show déjanté ou l'acteur est en roue libre. Alors, forcément, il vaut mieux apprécier ce qu'il fait et ironiquement, ce n'est pas lui qu'on retiendra forcément le plus dans ce show. En effet, c'est bel et bien la pléiade de prétendantes, plus décalées les unes que les autres, qui fera le sel de ces épisodes.

Alors certes, le personnage de Marc, un pilote complétement idiot est amusant, mais c'est bien le défilé

de prétendantes plus improbable les unes que les autres qui fera la réussite du show. Sans parler du fait que l'acteur ne s'est pas entouré de n'importe qui, et à su réunir une palette d'actrices d'exceptions : Géraldine Nakache (tout ce qui brille, etc), Leïla Bekhti (Le grand bain, etc), Ana Girardot (la prochaine fois je viserais le coeur, etc), Adèle Exarchopoulos (la vie d'adèle, etc) et Florence Foresti (le petit prince, etc), chacune d'entre elle apporte sa petite touche de folie à des personnages hors normes.

Et le casting masculin n'est pas en reste, entre le flegmatique présentateur Vincent Dedienne et le psy amateur Pierre Niney, on ne peut que se régaler. (sans parler de Orelsan, Ramzy, etc).


Au niveau de l'histoire rien de très originale, la série parodie le bachelor, chaque épisode reprend la structure d'un épisode de télé réalité avec son épreuve et son élimination. L'un des intérêts de la série réside donc dans cette élimination systématique des prétendantes qui crée un véritable suspens.

Alors, au niveau de l'humour, ce n'est pas toujours très fin, c'est même parfois un peu lourd et pourtant le format et la diversité des situations font qu'on finit par bien se marrer tout en se demandant jusqu'où tout cela va aller.

Dans l'ensemble, La flamme est loin d'être une comédie inoubliable, mais le format est efficace et ces 9 épisodes se suivent avec plaisir grâce à des acteurs exceptionnels.

Conclusion :

Un humour parfois un peu lourd mais le format est suffisamment efficace pour que ça fonctionne sur la longueur.

Probablement mon personnage préféré

Note :  vous pouvez découvrir le premier épisode ici 


lundi 2 novembre 2020

Better Call Saul saison 5

Et voilà, j'ai finalement rattrapé mon retard et me voilà à jour de la diffusion Netflix, cette nouvelle saison tient-elle ses promesses et est-ce que j'ai hâte de voir la toute dernière en 2021 ? Voyons cela ensemble !


Diffusion sur Netflix : février 2020

Durée : 10 x45min 
Genre : Comédie, Drame
Réalisation : Vince Gilligan, Peter Gould
Casting : Bob Odenkirk, Giancarlo Esposito, Jonathan Banks

Synopsis:

Jimmy Mc Gill est enfin devenu Saul Goodman, il est temps que le magicien se mette à l'œuvre. Pendant ce temps, Kim supporte de moins en moins la vacuité de son travail et cherche à donner un sens à sa vie. Du côté des cartels, Mike ne tolère plus certains compromis et Nacho s'enlise toujours un peu plus dans ce milieu qu'il aimerait fuir.

Critique :



J'veux la suite !!!!!
Inutile d'entretenir un suspens bancale, la saison 5 de Better Call Saul est à la hauteur des précédentes, c'est un véritable petit bijou d'écriture, de réalisation et d'interprétation.
Les événements s'enchainent toujours avec logique grâce à des personnages bien écrit dont on adore suivre les aventures. Jimmy est enfin devenu Saul, il n'a pas encore son fameux bureau, ni ses relations appuyés avec les milieux interlopes mais tout prend forme petit à petit avec plus ou moins de résistance de notre héros.
Sa relation avec Kim se renforce également car elle ne semble pas décidé à rester confiné dans le rôle de
voix de la raison dans laquelle tout le monde la perçoit. Chuck et Howard en avaient déjà gentiment fait les frais mais la jeune femme ne compte pas s'arrêter là et son destin semble de plus en plus évident. Pour Nacho, la situation n'en finit pas de devenir inextricable, après s'être débarrassé de Tuco puis d'Hector il pensait être tranquille mais l'arrivée de Lalo n'a fait que lui enfoncer un peu plus la tête sous l'eau. Là encore, même s'il reste un peu d'espoir, le destin du personnage semble joué d'avance. Enfin, Mike s'affirme un peu, ce personnage qu'on connait surtout silencieux et servile se rebelle un peu face à sa condition, il perd son statu monolithique pour devenir plus humain et c'est une excellente choses.

Les pièces sont en place sur l'échiquier pour une ultime saison qui s'annonce explosive.
Nombreux passages marquants dans cette saison, on retiendra par exemple le lancement de la carrière de Saul en mode Magicien d'Oz et le trip qui s'ensuit pour les deux débiles, l'inoubliable périple dans le désert qui justifie les liens entre Mike et Saul mais surtout les coups de gueule de Kim qui s'affirment définitivement dans cette saison jusqu'a éclipser notre héros.
Le final de la saison est spectaculaire,  l'avenir semble tout tracé mais le désir de voir tout cela prendre forme n'en reste pas moins fort.
Better Cal Saul est probablement le meilleur préquel que j'ai eu la chance de voir, il a su offrir plus que l'œuvre original, surprendre tout en restant fidèle et offrir rigoureusement la même chose tout en faisant différemment. Si la dernière saison est du même tonneau, la série deviendra pour moi une œuvre de référence à voir absolument pour les fans de Breaking Bad.




Conclusion :

Encore une saison fabuleuse, les choses deviennent de plus en plus concrètes pour une saison 6 qui promet d'être explosive.