Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mercredi 24 avril 2013

(série) Hannibal

Comme, j'ai peu le temps d'aller au cinéma en ce moment, je me suis dit que j'allais vous parler série pour changer. Plus précisément, je vais vous parler de "Hannibal", l'adaptation du fameux personage de Thomas Harris qui inspira "le silence des agneaux" et d'autres films. 





Hannibal (NBC) [ VOST | Full HD ] par mainstream-club

Création: Bryan Fuller (2013)
Casting: Hugh Dancy, Mads Mikkelsen, Caroline Dhavernas 
Nationalité: Américaine
Genre: Drame, Thriller
Statut: En production (une saison de 13 épisodes est prévu)
Format 42 minutes


Synopsys:
Will Graham est un enquêteur au talent incomparable pour traquer les monstres mais ses facultés hors-normes ont tendance à le rendre instable. Pour s'assurer de sa fiabilité, ses supérieurs le confient au bon soin du docteur Hannibal Lecter, loin de se douter qu'ils le jettent dans la gueule du loup.


Critique:
Honnêtement, je n'attendais strictement rien de cette série. A l'image de "Bates Motel" que je n'ai pas encore eu l'occasion de regarder, de "The following"(autre bonne surprise) ou de "Cult"(annulé au bout de 6 épisodes), je ne voyais dans cette série qu'une tentative désespérée de surfer sur la vague des tueurs en série, tout en dévorant avidement les derniers lambeaux de dignité d'une franchise. Mais c'était compter sans Bryan Fuller. Si ce nom ne vous dit rien, c'est en partie normal, car si je considére ce réalisateur comme un génie, il faut avouer que le grand public à tendance à injustement le bouder. Il compte à son actif: "Dead like me", "Wonderfall" et "Pushing Daisies" trois séries au concept extrêmement fort, aux univers vraiment particulier et aux grandes qualités d'écritures, qui n'ont pourtant jamais eu la chance de dépasser la deuxième saisons. Voir Fuller débarquer sur le projet "Hannibal" était une vraie surprise car ses univers bien que souvent morbide("dead like me" parle de la vie après la mort et "Pushing daisies" d'un homme capable de faire revivre les morts) n'étaient jamais dénué d'humour. Une légèreté que l'on voyait mal coller au plus célèbre des tueurs en série. Et pourtant, il faut avouer que l'on reconnait bien là, la patte du réalisateur et c'est d'ailleurs ce qui fait le sel de l'ensemble. L'esthétique de Hannibal est époustouflante, l'ensemble est très graphique et l'atmosphère enivrante.
Mais la réussite de cette série n'est pas que le fait d'un seul homme, ce serait oublier ce casting très réussi, à commencer par Mads Mikkelsen("Royal Affair", "Casino Royal", etc) fabuleux en Lecter, ombre cynique planant sur le FBI. A ses côtés on notera la présence de Laurence Fishburne ("Matrix", "Mystic River" etc), peu présent à l'écran mais toujours aussi monolithique.  Dans le rôle principal, Hugh Dancy, que j'avoue ne pas connaitre, est plutôt bon dans son rôle principale. Il est aussi nerveux et perturbé que Lecter est serein et impressionnant  Le casting féminin n'est pas en reste non plus, à l'instar de la perturbante Lara Jean Chorostecki("Antiviral") d'autant qu'on nous promet Gillian Anderson ("X-files", "le dernier roi d'écosse" etc) pour la suite.
Un bémol toutefois, le scénario n'est pas exempt de défaut, ainsi dès l'épisodes 3 apparaissent de grosses légèreté même si la série tient encore bien la route grace au jeu de chat et de la souris entre Will Graham et Hannibal Lecter. Rappelons que Will Graham est l'agent du FBI qui a arrêté Lecter dans le livre/film "Dragon Rouge". On touche d'ailleurs, ici un point important de la série, son principal défaut et sa principal qualité car, à l'instar de Titanic on sait déjà comment tout cela va finir, et c'est la curiosité morbide de découvrir comment Will va découvrir la vérité qui pousse a regarder la série. Mais ce procédé s'essoufflera rapidement et si les scénaristes ne trouvent pas une grande idée pour relancer l'intérêt du spectateur, la série pourra difficilement aller plus loin que les 13 épisodes prévus. 3 épisodes ont déjà été diffusé aux états-unis à l'heure actuelle. Ils valent vraiment le coup d'oeil, espérons que la qualité restera au rendez-vous pour la suite.



Conclusion:
Hannibal est une excellente surprise, la série se révèle à mon sens bien plus intéressante que les suites et prequels au "Silence des agneaux" Mads Mikkelsen n'a en rien à rougir de sa prestation face à Anthony Hopkins. A voir absolument pour les amateurs de tueurs en série ou de la franchise "Hannibal Lecter".


mercredi 17 avril 2013

The place beyond the pine

J'ai tout de même réussi à me rendre au cinéma cette semaine, un film qui m'avait vraiment donné envie avec sa bande annonce envoutante et la présence de Ryan Gosling au casting dans un rôle très "Drive". Trop "Drive" peut-être? c'est ce que nous allons voir.




The Place Beyond The Pines - Bande Annonce VOSTFR par JeuxCapt

Date de sortie: 20 mars 2013
Durée: 2h 20min 
Réalisation: Derek Cianfrance
Casting: Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes
Genre: Thriller , Drame
Nationalité: Américain

Synopsis:
Lorsqu'il découvre qu'il est père, la vie de Luke, cascadeur itinérant, est complètement bouleversée. Résolu à devenir le père qu'il n'a jamais eu, sa vie va prendre un chemin lourd de conséquence pour lui et les autres suite à sa décision de devenir braqueur de banque pour subvenir aux besoins de sa famille.


Critique:
Difficile, voir impossible, de ne pas comparer ce film a "Drive". En effet, une fois de plus Ryan Gosling y incarne un cascadeur en marge de la société, capable de tout par amour dans un univers sombre et laissant peu de place à l'espoir. La comparaison s'arrêter pourtant là, car loin de dénigrer Drive, il faut reconnaitre à "The place beyond" qu'il est beaucoup plus ambitieux dans son écriture. Une fois de plus, l'on aurait tort de se fier à la bande annonce. Car si celle-ci nous montre une opposition classique Good guy/bad guy et donnerait le droit de s'attendre à une espèce de "Heat"en province, le film n'a en fait rien à voir avec ça. L'histoire se déroule en 3 actes, 3 histoires inséparables pour raconter une Histoire qui nous dépasse autant qu'elle dépasse ses personnages.
Parlons-en d'ailleurs, car ils sont fabuleusement campé. S'il n'a pas le rôle le plus expressif du monde,
Ryan Gosling est une fois de plus fabuleux, son charisme irradie dans tout le film et son personnage semble encore présent même lorsqu'il n'est pas à l'image. Bradley Cooper ("The hangover") se voit confier un rôle plus riche, et le remplit également avec brio même s'il faut reconnaitre que Gosling l'éclipse totalement. Mention spéciale pour Dan Dehaan, déjà très bon dans "Chronicle" et Emory Cohen ("Smash) qui malgré leur relative inexpérience tienne la pige au reste du casting. On notera aussi la présence d'une Eva Mendes touchante en mère de famille un peu paumé et de quelques guest savoureuse dont Ray Liota.
Remarqué avec "Blue Valentine", sa premiére collaboration avec Ryan Gosling, le réalisateur Derek Cianfrance livre ici son deuxième long et frappe juste une fois de plus. L'ambiance est palpable, la réalisation intelligente et le film criant de vérité. La construction du film est habile sans en faire trop, on remarquera ainsi les paralléles fait grace à certaines construction en miroir (les scènes d'arrivé notamment). L'un des rares défaut du film tiens à sa relative longueur, le fait qu'on ne sache plus où le réalisateur veut nous emmener dès les premiers tiers du film est déstabilisant et peut faire sembler le film plus long qu'il ne l'est vraiment.
Un petit mot sur la musique, elle est l'oeuvre de Mike Patton, moins connu en tant que compositeur qu'en tant que chanteur de Faith no more. Il livre ici une bande-son de grande qualité mélancolique et captivante.
J'aurais aimé faire plus long si j'en avais eu le temps, mais je pense que vous avez compris l'idée, "The place beyond the pine" est un grand film. S'il ne brille pas par son originalité, il se distingue surement pour ses qualités et sa magie. Même si son film très ancré dans le réel, le réalisateur à réussi à lui conférer un aspect irréel, une mythologie qui donne son sens à ce titre énigmatique et sa force à de simple scène en foret. Je recommande plus que chaudement.



Conclusion:
Une oeuvre poignante et envoutante, un univers sombre et désespéré, un film qui ne vous laisseras pas insensible.

lundi 15 avril 2013

Projection France Five VI

Faute d'avoir pu aller au cinéma cette semaine, j'ai eu l'occasion de me rendre à la sortie du dernier épisode de la série France Five au Max Linder. Un événement assez exceptionnel que je m'en vais vous raconter.


Sebastien Ruchet est Red Fromage
Qu'est-ce que France Five ?
Longtemps avant la naissance de la chaine Nolife, en 1994, Alex Pilot (l'un des deux directeurs de la chaine)  avait créé les "bitoman". On peut dire qu'il s'agit de l'ancêtre des web-série, un court métrage proche du suédage montrant des affrontements grand guignolesque et ultra référencé aux cultures asiatiques(manga, jeux-vidéo). C'était du grand n'importe quoi, mais c'était drôle, fais avec passion et surtout nouveau. Ce fut un épiphénomène à l'époque, le net n'existant pas pour amplifier l'événement mais cela marqua tout de même les esprits. Avec le temps d'autres épisodes furent tourné avec toujours un peu plus d'expérience et de moyen. Si bien qu'en 2000, désormais beaucoup plus expérimenté et accompagné d'une nouvelle équipe dont Sebastien Ruchet (le deuxième directeur de Nolife) Alex Pilot décida de se lancer dans l'aventure France Five. L'idée était de réaliser le premier Sentai Français.
Qu'est-ce qu'un Sentai? Vous en avez déjà probablement entendu parler, il s'agit de "X-or", "Bitoman", ou "Power ranger". Au Japon c'est autant une institution que les super héros aux états-unis et ce sont des programmes qui répondent à des codes précis, codes que les France five se sont employé à respecter au mieux, ce qui lui confère ce petit côté kitch délicieux.
Les épisodes sortaient au rythme d'un par an, jusqu'au quatrième  un peu plus ambitieux que les précédents et qui mit 2 ans à sortir mais surtout Alex et Sebastien s'étant embarqué dans la fabuleuse aventure Nolife, ils n'avaient plus le temps de finir le cinquième et dernier épisode de la série. Finalement, alors que seuls quelques irréductibles(dont je faisais partie) l'attendait encore, le cinquième épisode sortie en 2012 avec une surprise de taille, le cinquième épisode ne serait pas le dernier, un sixième était encore à venir et c'est de ça dont nous allons parler.

Pink à la mode en costume+civil et Black Beaujolais
accueillent les spectateurs


La diffusion au Max linder
Pour la sortie du dernier épisode, l'équipe de Nolife avait prévu les choses en grand avec une diffusion exclusive au Max linder à prix mini(5euros). Il fallait toutefois réserver sa place à l'avance la séance ayant été prise d'assaut. Tout était fait pour nous mettre dans l'ambiance, présence des Frances Fives en costume pour nous accueillir et faire des photos pendant la queue et présence de la quasi intégralité de l'équipe à l'intérieur pour discute avec les fans. Il était également possible d'acheter, là encore pour la somme dérisoire de 5euros, le dvd intégrale de la série accompagné d'un Animeland Hors série. Bref, l'équipe aurait difficilement pu faire mieux comme accueil.
l'équipe au grand complet
Une fois tout le monde installé, la soirée a commencé, loin de ne diffuser que l'épisode, l'équipe avait une fois de plus fait les choses en grand avec présence des acteurs pour jouer des mini scénettes et lancer des concours. Se sont donc alterné les concours(permettant de gagner des objets directement tiré de la série comme les premiers costumes, des morceaux d'armures ou des armes) et des versions réduites des premiers épisodes(1minute pour le 1, 2 pour le 2 et ainsi de suite) permettant de se remettre tranquillement dans le bain jusqu'au très attendu épisode 6. A noter que le transfert sur grand écran était de qualité, s'il n'était pas possible de profiter de tout l'écran(tout ayant été tourné en 4/3) l'image n'en restait pas moins superbe là où on aurait pu craindre le pire les sources datant d'une dizaines d'années.
Bien entendu, l'épisode ne plaira pas à tout le monde. Il faut une certaine doses d'abstraction pour apprécier un France five. Mais lorsqu'on arrive à oublier les petits défauts c'est tout simplement fabuleux d'autant que celui-ci dure plus de quarante minute, de quoi finir la saga en beauté. Et les fans ne s'y sont pas trompé, la diffusion s'est conclu sur une standing ovation tandis que toute l'équipe se réunissait sur scène.
Après, l'épisode un petit cocktail était organisé par l'équipe, l'occasion de faire dédicacer son dvd, de poser dans l'habitacle du France Robot ou de discuter avec les divers participant du film.

la doublure de Yellow baguette dans
le cockpit du France Robot

Et maintenant?
Ceux qui l'on raté se demande probablement comment ils vont pouvoir découvrir ce nouvel épisode et bien plusieurs possibilités s'offrent à eux. Tout d'abords, le 20 avril l'épisode sera diffusé au festival Cartoonist, un juste retour des choses puisque c'est ce festival qui permit à Bitoman de connaitre le succés. Ensuite, le film connaitra une seconde diffusion exceptionnel le 27 avril pour PanicCinéma difusion suivit d'un bal musette, d'un buffet typique et d'un karaoke, l'occasion également de retrouver une grande partie de l'équipe (place à réserver à la FNAC, ne tardez pas, ça se remplira surement très vite). Bien sur, l'épisode sera ensuite diffusé sur l'antenne de Nolife le 28 avril 2013. Quoi qu'il en soit, je ne saurais que recommander de jeter un oeil à ce bien beau projet qui mit plus de 10 ans à s'achever.
Zackaral et Cancrelax
accueillent leurs futures victimes

Sebastien Ruchet lance la diffusion

Warduke joue les maitre de cérémonie

les Panous vont chercher leurs victimes



Blue accordéon et Pink à la mode lance l'épreuve de force

Qui se montrera aussi fougueux que Silver Mousquetaire

Le prof Burgonde lance l'épreuve d'intelligence

Zackaral et Cancrelax lance l'épreuve

Red fromage et Black beaujolais lance l'épreuve de style 

Black prêt à faire exploser son karma

La doublure cascade de Pink

Red fromage pose pour la postérité

En pleine dédicace

toujours plus de dédicaces

Les deux Red face à face

Warduke prend les commandes

vendredi 12 avril 2013

Geekopolis vague 2

Comme le boulot m'empêche à nouveau d'aller au ciné et donc de faire des critiques, je vous propose une nouvelle page d'auto promo pour vous parler de la deuxième campagne de pub pour Geekopolis



scénario : Rémi Hoffmann -Fenriss
Réalisation : Rémi Hoffmann
acteurs : Lucienne Moreau - Elie Froucht
Eclairage Cadrage : Cyril Hiard - Rémi Hoffmann - Philippe Moulin
Prise son : Cyril hiard
Maquillage costume : Lucienne Moreau - Elie Froucht - Rémi Hoffmann
Décoration : Fenriss
Régie :  Fanny Wilk
Photos : Fenriss - Cyril hiard - Laurent Charrier
Staff technique ( transport - soutien,cam 2 : image /son) : Philippe Moulin
Lieu tournage :  Fenriss & Fanny Wilk
Montage : Rémi Hoffmann
Motion FX : Cyril Hiard
Mixage : Jean-Baptiste  Saint Pol
Musique : Guy-Roger Duvert
Etalonnage : Dan cohen
Production : e-Logeek et eRe2-LSOM
Remerciements : Fanny Wilk - Lucienne Moreau - Sylvie Fabregon (Mastersmodels)



Le site de Geekopolis: Vous pourrez y trouver plus d'informations ainsi que réserver votre place

Présentation:
Pour ceux qui n'aurait pas lut le précédent article, Geekopolis est un festival de la culture Geek qui se déroulera à Montreuil du 25 au 26 mai 2013.
Comme les organisateurs sont des amis et que leur projet nous plait beaucoup, nous nous sommes proposé pour faire des publicités (pour ceux qui n'ont pas suivit nous avons déjà participé à la campagne de "Dernier Bar Avant la fin du monde", ainsi qu'a celle de "Temps d'élégance"). Nous avons axé la communication sur deux campagnes très différente, la premiére intitulé "Steven director" dont je vous ai parlé dans le précédent article et qui est entièrement sortie sur le net(certaines des pubs passant même sur "Nolife" et "Game One") et la seconde actuellement en cours et qui s'intitule "les appelés". Elle se décompose en 8 teasers de 20", la pub de 30" et une version longue de 1'30". Les teasers sortent au rythme de 2 par semaine (le mardi et jeudi) et vous devriez voir la pub à la fin du mois(voir avant à la télé)


Anecdote:
Dans le précédent article je vous parlais déjà de la difficulté de tourner une pub et notamment de l'ARPP. Pour ceux qui n'ont pas lut l'article, il s'agit d'un organisme qui atteste de la bonne moralité d'une pub. Nombreuses chaines n'accepteront pas de diffuser une pub qui n'a pas obtenu l'agrément de l'ARPP et plusieurs chaines avec lesquelles nous sommes en contact nécessitent cette agrément. C'était déjà le cas pour Nolife, mais comme il s'agit d'une chaine thématique, l'ARPP a tendance à être plus souple, cette fois comme nous nous destinons à des chaines plus grand public rien ne nous aura été épargné. Voici le top 3 des cas qui nous ont posé le plus de problémes classé par ordre de "ah ouais, quand même..."

3éme position: Marcus Shoot First


Celle-ci fait partie de la vague précédente, on s'attendait un peu à se faire taper sur les doigts comme on y voit Marcus tirer sur quelqu'un. On supposait déjà  à juste titre, que ce type de violence ne serait pas toléré pour une pub. Et de fait, l'action est trop "réaliste", la pub à toutefois pu être validé grace à de subtils modifications (foutage de gueule inside), il a suffit de modifier les effets sonores et visuel pour obtenir un rendu plus kitch. La scène devient moins réaliste et il devient dès lors moins grave de tuer quelqu'un pendant la pub...


2éme position: Le mafieux


Si le doute était possible du fait du théme, on ne s'attendait pas vraiment à se faire taper sur les doigts pour celle-ci. Pas vraiment de violence et des armes peu réalistes. Et pourtant, le coup est venu d'où on ne l'attendait vraiment pas. Vous voyez ce verre que vous n'aviez pas remarqué, et bien on dirait qu'il contient de l'alcool et ça, ça ne passe pas. On ne boit pas de l'alcool dans une pub (incitation à devenir un mafieux alcoolique)) Cyril notre graphiste a eu l'idée géniale de changer le liquide en eau et la pub a finalement été validé.(ça aurait pourtant très bien pu être du jus de pomme dans le verre mais nous ne sommes plus à une hypocrisie prés)

1ére position: Le couple heureux
Petit spoil pour ce spot puisqu'il n'est pas encore sortie. Comme vous pouvez le voir, on y retrouvera Laurent charrier (déjà vu dans la pub Kenshiro) en train de jouer aux jeux vidéo. Alors qu'est-ce qui pourrait bien gêner dans cette scène du quotidien. Des injures? De la violence?? Du sexe??? J'avoue que je n'y aurais jamais pensé et que ça me reste encore à travers de la gorge mais le soucis vient du MUG. Et oui, on ne peut pas montrer dans une pub quelqu'un en train de boire/manger devant la télé. Sérieusement???????!!!!!! Y a pas d'autres trucs plus importants à interdire dans les pubs comme tout les mensonges qu'on y sort à longueur de journée??? Les crédits à la consommation  les lessives qui lave plus blanc que blanc, les téléphones qui font de la 4G alors que la 4G n'est pas encore fonctionnelle en France etc
Bref, là encore, Cyril (notre graphiste) a eu l'idée géniale de remplacer le mug par une peluche. J'espère qu'il vous fera un petit article sur son blog pour vous expliquer tout ça parce qu'il a fait un travail remarquable en peu de temps. 


Pour finir:
je voudrais dire un petit mots sur nos guests. Dans l'ensemble il s'agit surtout d'amis que nous nous sommes fait dans le milieu Geek mais il y a l'énorme exception Lucienne. Nous ne la connaissions pas du tout mais nous avions un rôle qui lui convenait à merveille. J'ai donc contacté son agent le plus simplement du monde, pour lui exposer notre projet ainsi que nos contraintes. Et celle-ci ma laissé voir directement avec Lucienne. C'était vraiment une chouette rencontre, Lucienne est pareille à la télé que dans la vie, c'ets une femme drôle, ouverte et pleine d'énergie et c'était vraiment un plaisir de pouvoir tourner avec elle.

Conclusion:
Je ne saurais que trop vous inviter à jeter un oeil à la campagne et à partager les clips qui vous auront plus. Vous pouvez tout trouver sur la chaine Wat dédié a Geekopolis ici et bien entendu venez nous voir à Geekopolis(je tiendrais le stand de "Les seigneurs d'Outremonde"

lundi 8 avril 2013

Warm bodies

ça faisait un moment qu'il me faisait de l'oeil celui-là, la bande annonce était vraiment intéressante et malgré la communication voulant qu'il soit le "nouveau twilight" j'avais bien envie de savoir ce qu'il avait dans le ventre. Voyons ça de plus prés.


Date de sortie: 20 mars 2013
Durée: 1h 37min
Réalisation: Jonathan Levine
Casting: Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton
Genre: Comédie , Romance , Epouvante-horreur
Nationalité: Américain

Synopsys:
R est un mort vivant, il vit au jour le jour sans vraiment profiter. Un jour, son regard croise celui de Julie, une humaine, et sa vie s'en trouve bouleversé. Un choc dont les conséquences pourraient bien largement dépasser la vie des deux jeunes gens.

Critique:
Warm bodies est l'adaptation du roman éponyme de Isaac Marion (sortie sous le titre "Vivants" chez Bragelonne en France), il a été réalisé par Jonathan Levine, un réalisateur encore assez frais (comprendre, qui n'a pas fait grand chose) qu'on avait pu découvrir sur le original mais imparfait 50/50. Vendu comme le "Nouveau Twilight" il s'agit effectivement d'un Roméo et Juliette version Zombie (les clins d’œil sont d'ailleurs nombreux), bref le truc à la mode qui avait tout pour faire peur.
Au casting, on retrouve Nicholas Hoult qu'on avait pu voir dans X-men, le commencement (aka le seul bon film X-men) et Teresa Palmer, habitué aux teen moovie bas de gamme (the grudge 2, l'apprenti sorcier). Le couple fonctionne vraiment bien ensemble, Nicholas réussi à être séduisant tout en étant un zombie (le plus gros challenge du film) et son personnage est vraiment touchant. Teresa est quant à elle extrêmement séduisante et réussie à incarner un personnage vraiment bad-ass tout en restant féminine. Leur relation évoque celle naissante d'un garçon timide avec une fille plus mature, une situation plutôt classique et propice aux scènes humoristiques qui parlera au plus grand nombre. Niveau acteur, on retrouve également John Malkovitch visiblement venu arrondir ses fins de mois dans un rôle tellement caricatural qu'il en devient presque inutile. Dommage, il aurait été bien meilleur dans le rôle de M brillamment interprété par Rob Corddry.
Sans être exceptionnelle, la réalisation est plutôt efficace, le début du film totalement en voix off est vraiment très bon et évoque le très réussi Bienvenue à Zombieland, l'histoire sans être bouleversante possède quand même de bonnes surprise notamment dans sa vision du zombie. En effet, souvent le zombie à servi de critique sociale et il n'y échappe pas cette fois non plus, les morts vivants évoquant l'insensibilisation progressive de notre société. Le film est en effet plus subtile qu'on ne pourrait le croire même si son message est classique "l'amour peut tout changer".
Musicalement, Marco Beltrami (Scream, 3h10 pour Yuma, etc) fait du beau boulot d'autant que ses compositions sont accompagnées de nombreux morceaux connus allant de Bob Dylan à Scorpions en passant par M83.
Vous l'aurez compris, dans l'ensemble Warm bodies remplit bien son office, c'est drôle, intelligent, plus original qu'on ne l'aurait cru, c'est rythmé, touchant et on se laisse sans mal emporter par cette improbable romance. Certes, ça reste un film pour adolescent et ça ne bouleversera pas votre vie mais ça a le mérite d'être bien fait et pas honteux comme un Twilight. Bref, je recommande.



Conclusion:
Un très bon teen movie, drôle et intelligent, pas le film du siècle mais de quoi passer un bon moment (à titre de comparaison, c'est assez proche de Bienvenue à Zombieland mais un peu moins bon car plus mièvre)

vendredi 5 avril 2013

Hero corp, c'est pas d'la camelote

Sortez la baguette, le claquos et le calva, cette rubrique sera 100% Française, qu'on se le dise, et c'est suffisamment rare pour être signalé. Alors que la saison 3 est actuellement en cours de tournage, la série dont je vais vous parler a sorti son premier comics il y a un mois, l'occasion de voir si les petits frenchy sont capable de se frotter au jeu des "produits dérivés".




Présentation:

Hero Corp est une série française constitué pour l'instant de 2 saisons (une troisième est en cours de tournage en ce moment même) lancé en 2008 par Simon Astier et Alban Lenoir. La série est produite par CALT, à qui l'on doit déjà des programmes cultes comme "Caméra Café" ou "Kaamelott" et la chaine Comédie(lancé par Dominique Farrugia, l'ancien NULS). Elle fut d'abords diffusé sur Comédie puis France 4 et enfin Game one. Après deux saisons, la série ne montrant qu'un succès mitigé faillit s'arrêter faute du soutien de la chaîne, mais elle fut sauvé grâce à la motivation de Simon Astier et de l'impressionnante communauté de fans actifs qu'elle a su générer. A ma connaissance, Hero Corp est la seule série produite par la chaîne Comédie, c'était un paris énorme pour celle-ci, d'autant que la série s'attaque à un genre vraiment particulier: les super héros. Simon Astier n'est alors pas encore très connu, si ce n'est pour son petit rôle d'Yvain dans la série de son frére. Pourtant, il est déjà très impliqué (scénariste, acteur, réalisateur) dans une autre série de qualité, qui n'a malheureusement pas marché: "Off prime". Si la première saison d'Hero corp tient plus de la web série de qualité que de la vraie série (on sent les limites du budgets, la réalisation n'est pas toujours réussi, certains acteurs jouent vraiment mal) elle sait tout de même poser les bases d'un univers et d'une mythologie vraiment prenante grâce à une écriture vraiment efficace. On s'attache à ces personnages de looser et on se laisse charmer par l'humour propre aux Astier. La saison 2 confirma la qualité de la série, l'écriture est encore meilleure et les moyens plus conséquents ce qui permet notamment une plus grande variété de décors bien salutaire. On se retrouve donc devant une excellente série, un véritable ovni du PAF(paysage audiovisuel français) à l'image de son grand frère Kaamelott.
Si la série se concentre sur le trio composé de John (Simon Astier), Klaus (Alban Lenoir) et Doug (Sébastien Lalanne) les principaux auteurs, il s'agit bel et bien d'une série chorale aux nombreux acteurs de talents et aux innombrables guests comiques tel que Alexandre et Lionel Astier, Maurice Lamy, Disiz la Peste, Jonathan Lambert, Pascal Légitimus, Pierre Palmade, Patrick Puydebat et Bérengère Krief. Difficile, voir impossible, de ne pas comparer Simon à Alexandre, d'autant que l'on sent vraiment une patte Astier dans leur façon d'écrire et de jouer, pour autant Simon réussi à trouver son identité et à créer un personnage vraiment touchant. Alban Lenoir est également incroyable dans un personnage qui réussit à être aussi charismatique que crétin. Très inspiré par les comics, la série était habillé de superbes illustrations réalisé par Olivier Peru (Shaman, Zombies, etc) et représentant des comics existant vraiment dans la série(des bds qui relatent les exploits passés de nos héros) c'est donc tout naturellement mais après plus de 2 ans de travail quand même, qu'est sorti le tout premier comics Hero Corp.




Tome 1: Les origines

Scénario : Simon Astier
Dessin : Marco Failla
Couleurs: Olivier Héban
Couverture : Olivier Peru
Editeur : Soleil French Comics
Synopsis:
Montréal, 1985, Ethan Grant, un ancien super héros sème la terreur depuis plusieurs mois sapant la confiance des hommes en leurs héros. L'un d'entre eux, Neil Mac Kormack à une solution, unifier tout les héros sous une seule banniére: Hero Corp.
Sortie en France: 01/2013
prix: 17,95
pages: 96



Critique:


Editions:
La bonne surprise de ce comics vient de son format, un beau format comics rigide tel qu'il est en vogue à l'heure actuelle, là où l'on aurait pu redouter un format bd euro. Si on regrettera l'absence totale de contenu rédactionnel (ça me semblait pourtant un minimum de mettre quelques mots sur la série, mais je dois venir d'une autre planéte) on se réjouira par contre de la qualité des bonus, des pages de tests dessinés par Jean-luc Istin, Stéphane Créty, Julien Hugonnard-Bert et Elodie Jacquemoire, quelques travaux préparatoires d'Olivier Peru et des hommages parfois drôle comme celui de Davy Mourier et parfois superbe comme celui de Stéphane Créty et Julien Hugonnard-Bert. Enfin, l'album se conclut par un mystérieux QR code qui à ce jour ne semble pas offrir de contenu supplémentaire à l'exception d'un curieux message(peut-être faudra-t-il attendre le début de la saison 3). L'édition est donc plutôt réussi, on regrettera juste le prix complètement abusé, presque 18 euros pour 96 pages.


Contenu:
Si l'on regrette de voir qu'Olivier Peru n'est pas aux crayons, la déception s'efface vite devant la beauté du trait de Marco Failla. Le dessinateur, encore méconnu, à déjà travaillé chez Marvel sur "X-campus" et mérite vraiment le coup d'oeil. Composition dynamique, dessin superbe, visage expressif, on lui reprochera juste le manque de clarté dans certaine scènes d'actions. Scénaristiquement, la surprise est également bonne, là où l'on aurait pu craindre une méconnaissance du média, Simon Astier se montre vraiment à l'aise et nous livre un comics d'excellente facture véritable hommage au genre. Tout n'est pas parfait pour autant, plusieurs éléments manque de crédibilité, certains raccords avec la série me semblent très hasardeux mais surtout la tension dramatique est assez mal géré. Le tome aurait mérité le double de page pour travailler une vraie montée dramatique et justifier ce qu'il s'y passe. Là, tel que c'est traité, tout passe trop vite et l'on ne s'implique pas assez émotionnellement dans l'histoire.



Conclusion:
Une excellente surprise qu'on aimerait se voir poursuivre, à l'évidence Simon Astier à mis en place un univers suffisamment riche pour pouvoir supporter une vraie série et son écriture et assez mature pour le permettre. Espérons donc que Soleil lui fera confiance et que ce premier tome ne soit pas un One shot. Espérons toutefois un effort sur le prix car au vu de la concurrence en matière de comics, avec un prix aussi peu compétitif, la série à peu de chance de se vendre en dehors du cercle de fan. Bref, un achat indispensable pour les fans, et conseillé pour les autres.

Comme toujours je vous laisse avec quelques images qui bougent (il s'agit du trailer de la saison 2, ça spoile donc un peu mais rien de dramatique):


Hero Corp saison 2 par Tele-Loisirs

jeudi 4 avril 2013

Les amants passagers

Soyons clair, Pedro Almodovar fait partie des cinéastes majeurs et lorsqu'il sort un nouveau film ça vaut forcément le coup d'oeil, surtout lorsque la bande annonce est aussi...particuliére.




Date de sortie: 27 mars 2013 
Durée: 1h 30min 
Réalisation:Pedro Almodóvar
Casting:Javier Cámara, Carlos Areces, Raúl Arévalo
Genre: Comédie , Drame
Nationalité: Espagnol

Synopsys:
Suite à un incident lors du décollage, le vol 2549 à direction de mexico se retrouve à tourner en rond au-dessus de l'Espagne dans l'attente qu'on lui prépare une piste d'atterrissage sécurisé car celui-ci ne pourra pas se poser autrement. Face à la mort possible, les langues se délient et les histoires se dénouent.


Critique:
Disons le tout de suite, ce n'est surement pas le meilleur film de Pedro Almodovar. Le réalisateur qui nous a habitué à des drames bouleversants comme "Talons aiguilles" ou "la mauvaise éducation" et avait encore frappé très fort il y a deux ans avec "la piel que habito" nous livre cette fois une comédie légére et sans prétention très proche de la comédie de boulevard(pour tout dire, j'ai carrément pensé à "la cage aux folles"). Pour autant, ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir car un grand réalisateur reste un grand réalisateur même lorsqu'il se fait plus léger.
Pour commencer, j'aimerais dire un petit mot sur le casting, car Almodovar a toujours su bien s'entourer comme il nous le rappelle en ouvrant le film sur Antonio Banderas et Pénélope Cruz(ne vous habituez pas trop, vous ne les verrez plus dans le film après cette scène d'intro) et ce nouveau film ne fait pas exception. S'ils ne sont quasiment pas connu les trois acteurs principaux (Javier Cámara, Carlos Areces,  et Raúl Arévalo dans les rôles des stewards) sont tout simplement fabuleux. Drôles, touchants, ils emportent complètement l'adhésion du public, et nous entraine dans leur monde de légèreté et de simplicité, sans même parler de cette fabuleuse scène dansé qu'on peut voir en partie dans la bande annonce. Certe on pourra critiquer le fait que le trait est grossier et que ces trois homos ont tout de la "folle furieuse" très cliché mais c'est l'ensemble du film qui est grossier, aussi pompier que les couleurs de son générique.
Avec ses personnages déjantés "la sensitive", "la somnambule", "le steward qui ne peut pas mentir" etc,
"Les amants passagers" a tout de la caricature, sous son apparente légèreté et sa bonhomie acidulé on peut deviner la satire
sociale et l'évocation de cette Espagne victime de la crise qui tourne en rond le temps qu'on lui trouve une piste pour éviter le crash (Un climat social également évoqué au travers des personnages impliqués dans la finance et la politique du pays). C'est également une fois de plus l'occasion pour le réalisateur de partager son univers généreux et ouvert, de prôner le droit à l'amour, le droit à la différence et de montrer que la méfiance et le rejet ne sont pas une fatalité.
Pour accompagner le tout,  Almodovar a fait un beau travail sur l'ambiance musicale, outre des choix électrisant comme "i'm so exciting" de The Pointer Sisters ou "The look" de Metronomy, le réalisateur s'est une fois de plus associé avec Alberto Iglesias ("Etreintes brisées", "La Taupe" etc) pour livrer une bien belle partition.
Je peste souvent sur les bande-annonces mais soyez sur que pour une fois celle-ci vous montre exactement ce que vous aurez une comédie légére et déjanté (mais qui sait aussi se montrer dramatique) dans la ligné d'un "priscilla folle du désert". Vous l'aurez surement compris, s'il n'est pas un chef d'oeuvre, "les amants passagers" à tout de la comédie d'été généreuse et faite avec talent. Je la recommande absolument si vous avez envie de vous changer les idées en cette période de grisaille




Conclusion:
Pas le meilleur film du réalisateur mais une comédie légére et pas vraiment conventionnelle. Un cocktail à consommer sans modération en attendant le retour des beaux jours.