Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

jeudi 20 novembre 2014

La prochaine fois je viserais le coeur

Je ne sais pas vraiment ce qui m'a poussé à aller voir ce film, ma femme surement, une curiosité malsaine peut-être, Guillaume Canet probablement. Quoi qu'il en soit voyons ensemble si cela valait le coup de le privilégier à d'autres qui semblaient plus attractif...






Date de sortie: 12 novembre 2014
Durée: 1h51min
Réalisation: Cédric Anger
Casting: Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot
Genre: Policier, Drame
Nationalité: Français

Synopsis:
L'histoire vraie d'un impitoyable tueur en série ayant frappé l'oise entre 1978 et 1979 et qui s'avérait être un gendarme.

Critique:
Troisième film de Cédric Anger,  "La prochaine fois je viserais le coeur" est un drame psychologique retraçant une partie de la vie d'un tueur en série ayant frappé dans le nord de la France.
Une chose est certaine, le film est aussi glauque qu'il peut l'être, on est au plus proche de ce personnage malsain, complètement piégé à ses côtés sans jamais pouvoir prendre de recul, c'est aussi étouffant qu'obsédant. Le point de vue est globalement neutre, si quelques passages peuvent susciter l'empathie envers le personnage principale, il est globalement si antipathique qu'on ne peut pas vraiment s'y attacher.
Le point fort du film, c'est bien entendu Guillaume Canet magistral dans ce rôle contrasté. Il est tantôt
touchant dans sa fragilité et tantôt haïssable dans son dégoût de l'autre et de lui-même.
On retrouvera également avec plaisir la jolie Ana Girardo (qu'on a pu voir dans l'excellente série "les revenants") touchante dans son rôle de femme perdue.
Si le film est dans l'ensemble assez captivant à regarder, surtout au vu de la véracité des faits, on regrettera quelques longueurs mais surtout l'absence de véritable "explication" des motivations du personnage, seuls des pistes épars et peu convaincantes étant jeté au fil de l'histoire.
Un film intéressant donc mais qui laisse un peu sur sa faim.


Conclusion:
un thriller poisseux et bien campé par Guillaume Canet mais qui manque de finalité


lundi 17 novembre 2014

Interstellar

Christopher nolaaaaaaaaaaaaannnnnnnnn. Surement un de mes réalisateurs préférés, je ne me remettrais jamais de son "Prestige" et depuis je me régale à chacun de ses nouveaux films. Inutile de dire, donc, que j'attendais beaucoup de ce nouveau projet. Une attente récompensé, c'est ce que nous allons voir.




Date de sortie: 5 novembre 2014 

Durée: 2h49min 
Réalisation: Christopher Nolan
Casting: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine
Genre: Science fiction , Drame
Nationalité: Américain

Synopsis:
Sur une terre où les ressources se font de plus en plus limitées, le seul espoir de l'humanité réside dans une dernière mission visant à trouver une planète habitable au sein d'une autre galaxie.


Critique:
Note: Avant de commencer cette critique je voudrais signaler que si vous avez aimé ce film, vous devez impérativement lire: "2001, nights stories de Yukinobu Hoshino " qui aborde les même thématiques et bien d'autres de façon tout à fait brillante. J'ai eu la chance de le lire l'année dernière et Interstellar m'a de fait paru un peu fade en comparaison.
S'il faut reconnaitre quelque chose à Christopher Nolan c'est qu'il sait raconter des histoires. Et Interstellar ne dément pas ce talent puisqu'il s'agit d'une passionnante fresque spatiale, une histoire au souffle épique qui se nourrit tant de l'esprit de conquête des pionniers que du désespoir de la fin du monde. Alors certes, l'histoire ne renouvelle rien et vous semblera cousu de fil blanc pour le peu que vous fassiez un peu attention à la narration mais pour autant, elle n'en est pas moins bien construite et passionnante. C'est avec plaisir qu'on se laisse porter par cet univers à la fois si familier et pourtant totalement différent. Une terre fantastique que le réalisateur nous rend très réaliste notamment en utilisant intelligemment certains code du documentaire.
Par ce biais, il favorise aussi l'attachement aux personnages et notamment à celui de Matthew
McConaughey qui porte le film avec panache. Il a tout de la figure des grands héros américain, le cowboy proche de la terre mais rêvant de grands espaces et toujours prêt à aider son prochain. C'est d'ailleurs les rapports entre les personnages et leurs positions vis à vis de la situation, plus que la mission en elle même, qui font le sel de l'histoire.
Impossible de ne pas comparer "Interstellar" et "Gravity" même si les deux films n'ont strictement rien à voir, le premier étant une fresque spatiale et l'autre un survival. Je dirais toutefois que Gravity reste techniquement beaucoup plus impressionnant qu'Interstellar mais que ce dernier est bien plus passionnant. Les procédés technique de Nolan, s'ils sont très efficace, reste assez classique face à la débauche mise en place par Alfonso Cuaron pour son film.
Un dernier petit mot concernant la musique, une fois de plus le réalisateur s'alloue les services de Hans Zimmer qui nous livre une bien belle partition pas trop ronflante même si le sujet s'y serait prêté.
Dans l'ensemble Interstellar est donc vraiment un bon film à grand spectacle même s'il n'apporte pas grand chose de neuf et pourra choquer les puristes par son utilisation très personnelle de la physique.



Conclusion: 
Un film très maitrisé et passionnant de bout en bout malgré une histoire convenue et quelques longueurs.


mercredi 12 novembre 2014

Magic in the moonlight

Chaque année j'essaye de trouver le temps de voir le nouveau Woody Allen, il faut dire que le réalisateur est prolifique et si tous ses films ne sont pas parfait, ils sont rarement raté pour autant. Ce petit nouveau sera-t-il dans sa moyenne haute ou pas, c'est ce que nous allons voir.




Date de sortie: 22 octobre 2014
Durée: 1h38min
Réalisation: Woody Allen
Casting: Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins
Genre: Comédie , Romance
Nationalité: Américain

Synopsis:
Stanley Crawford, un anglais misanthrope est plus connu sous l'identité du célèbre prestidigitateur chinois Wei Ling Soo. Convaincu que la magie n'existe pas et habitué à le prouver, il se verra proposer un défi à sa mesure en la personne de Sophie Baker une médium plus talentueuse qu'a l'accoutumée.

Critique:
Un Woody Allen plus une histoire de prestidigitation, c'était un film pour moi. Je suis passionné par cette discipline et les histoires qu'y en découlent, j'avais donc vraiment hâte de voir ce qu'un réalisateur de la trempe de Woody Allen allait en tirer. Et il faut reconnaitre qu'il n'en tire pas grand chose, Magic in the moonlight est une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique ou la prestidigitation sert vaguement de prétexte à l'histoire et à des réflexions sur l'amour, la foi et la vie.
Là où Allen, malgré son âge vénérable, a su prouver plus d'une fois qu'il était capable de réaliser des films enlevés, il nous sert ici une copie un peu plan plan, très théâtral et vraiment trop bavarde. Si le film ne dure que 1h38, il semble bien plus long d'autant que tout est cousu de fil blanc.
Pour autant, il ne s'agit pas d'un naufrage, le réalisateur a de la bouteille et sait encore y faire. Ici l'image, une fois de plus signé Darius Khondji est superbe, l'ambiance agréable et les acteurs brillants. Quel plaisir de voir Colin Firth aussi volubile dans ce rôle de misanthrope ou Emma Stone dans son rôle à la fois touchante et espiègle. Leur couple fonctionne bien et c'est avec plaisir qu'on attend de savoir s'ils finiront ensemble ou pas (si,si, le suspens est intenable...).
Une jolie romance, un bon film détente mais très loin d'être le meilleur Woody Allen.



Conclusion:
Une belle comédie romantique qui se laisse regarder mais manque quand même un peu de rythme et du génie de Woody Allen.


lundi 10 novembre 2014

Le labyrinthe

Dur d'aller au cinéma ou de faire des critiques en ce moment avec le boulot. Mais je ne vous oublie pas et j'ai tout de même réussi à glisser un film détente dans le planning. Ça me fais un peu de peine de rater tout ces films qui ont l'air fabuleux et bien plus profond mais j'étais curieux de voir le résultat de ce nouveau teen movie.






Date de sortie: 15 octobre 2014
Durée: 1h54min
Réalisation: Wes Ball
Casting: Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter
Genre: Action, Science fiction, Aventure
Nationalité: Américain

Synopsis:
A son réveil, Thomas se retrouve piégé au sein d'une communauté de jeune garçon piégé au centre d'un labyrinthe. Alors qu'il tente de trouver sa place et des réponses, d'étranges rêves lui laisse à croire que le labyrinthe recèle plus d'un secret.

Critique:
Je ne suis pas spécialement emballé par les Teen movie, même si je n'ai pas détesté Hunger Game, mais je reconnais avoir été impressionné, ou plutôt intrigué, par le teaser de Labyrinthe. Et puis, j'étais très curieux de voir Dylan O'Brien, que j'apprécie énormément dans Teen wolf, faire ses premiers pas au cinéma et ce dans un premier rôle.
Autant le dire tout de suite, il est parfait pour le personnage. Loin de celui de sidekick comique qui aurait pu lui coller à la peau, il embrasse ici celui du héros malgré lui à la perfection.
L'ambiance du film est également une réussite, cette petit communauté fonctionne bien et évoque tout un tas de choses avec son aspect rétrofuturiste. Le labyrinthe, centre d'intérêt du film, est oppressant à souhait et son esthétique suffisamment travaillé pour conserver notre intérêt tout du long.
Si l'on regrettera certains aspects extrêmement convenu au film (il est assez facile de deviner qui va vivre, mourir, trahir, etc), il faut reconnaître que l'histoire globale s'avère au final plutôt originale et donne envie d'en apprendre plus sur ce nouvel univers(oui, parce qu'il faut s'attendre à voir une ribambelle de film...) On notera aussi que si l'histoire est relativement simple (comment va-t-on sortir du labyrinthe), elle est suffisamment bien écrite et rythmée pour que les 2h que dure le film passent sans qu'on s'en rende compte.
Enfin, le casting est également très réussi, peu de visage connu à l'exception de Dylan O'Brien et de Thomas Brodie-Sangster que l'on a pu voir dans "Game of Thrones" mais si l'on excepte l'aspect un peu stéréotypée de certains personnage les acteurs sont bien choisit dans l'ensemble.
Une jolie petite découverte donc.




Conclusion:
Un bon film popcorn qui ne révolutionnera pas le cinéma mais qui permet de passer un bon moment et donne sincèrement envie d'en apprendre plus sur cet univers.