Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

lundi 29 décembre 2014

Astérix et le domaine des dieux

Impossible de passer à côté du "Astérix" de Alexandre Astier, un film d'animation très attendu, surtout par les fans de l'acteur/réalisateur/écrivain/compositeur/comique/jenpassetedesmeilleurs. Amateur averti, j'avoue avoir été moi même plutôt curieux du résultat même si le premier extrait que j'avais pu voir m'avait plutôt refroidi.




Date de sortie: 26 novembre 2014
Durée: 1h25min
Réalisation: Louis Clichy
Casting: Roger Carel, Guillaume Briat, Lorànt Deutsch
Genre: Animation, Aventure, Comédie
Nationalité: Français , belge

Synopsis:
Lassé de voir le petit village d'irréductible Gaulois lui résister, César décide de mettre au point un plan diabolique et de corrompre nos héros en leur offrant la civilisation sur un plateau d'argent.


Critique:
Tout d'abord, rendons à César ce qui appartient à César, ce n'est pas Alexandre Astier qui a réalisé le film mais Louis Clichy, un animateur ayant travaillé pour Pixar et qui livre ici sa toute première réalisation. Alexandre Astier se "contente" de co-réaliser et co-scénarisé. Pour une première, c'est plutôt une réussite. La 3D est très belle, certaines scènes bien pensées et globalement l'ensemble fonctionne bien. Là où l'on retrouve la patte Astier, c'est au niveau du casting vocal puisque toute la team Astier y passe, Alexandre lui même jouant un rôle pas si éloigné de son Arthur habituel.
L'histoire est vraiment prenante et reste complètement d'actualité même si elle fut originalement écrite en 1971. Astier explique son choix concernant l'album car celui-ci l'aurait marqué enfant, on peut le comprendre tant certains points nous font penser à sa série Kaamelott.
Globalement pas grand chose a signaler sur le film, il est bien rythmé et on ne s'ennuie jamais vraiment. L'humour est parfois trop enfantin et certains personnages, comme celui d'Elie Semoun, sont un peu pénible mais dans l'ensemble le film est drôle et vraiment agréable à regarder.
Bref, un bon film à voir en famille pour ces fêtes de fin d'année.



Conclusion:
Une belle adaptation du célèbre héros moustachu, il n'y a pas grand chose à lui reprocher mais ça reste assez conventionnel et plutôt destiné aux enfants.

lundi 22 décembre 2014

Hunger Games: la révolte partie 1

C'est un peu par hasard que j'étais allé voir le premier volet de Hunger Games il y a maintenant 2 ans. Je n'avais pas vraiment été convaincu à l'époque et pourtant, aujourd'hui c'est la première trilogie (enfin quadrilogie) à avoir été critiqué sur le blog.





Date de sortie: 19 novembre 2014
Durée: 2h3min
Réalisatin: Francis Lawrence
Casting: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth
Genre: Action , Drame , Science fiction
Nationalité: Américain

Synopsis:
Après avoir été sauvé de l'arène par les rebelles du District 13, Katniss va devoir choisir le rôle qu'elle jouera dans la révolte à venir mais son inquiétude pour Peeta toujours détenu par le terrible président Snow l'empêche d'agir sereinement.

Critique:
Après un premier épisode un peu décevant et un deuxième opus plus convaincant voici qu'arrive enfin la conclusion de Hunger Games sous la forme de deux films. Et c'est une fois de plus Francis Lawrence qui s'y colle, une bonne nouvelle puisqu'il s'était plutôt bien débrouillé pour le deuxième épisode (et si l'on veut bien oublier qu'il est responsable du viol de "Constantine" et de "Je suis une légende"). Une fois de plus la réalisation est propre et efficace avec plusieurs scènes d'action plutôt prenante. L'atmosphère est par contre assez différente car loin du faste de l'arène c'est en pleine guerre qu'on se retrouve cette fois.
Niveau casting, Jennifer Lawrence est toujours aussi convaincante, d'autant qu'elle a plus d'importance que jamais et se voit entouré de nombreuses nouvelles têtes très appréciable comme Natalie Dorner (les Tudors), Robert Knepper (Prison Break) ou Julianne Moore. On notera également que ce film fait partie des tout derniers du regretté Philipe Seymour Hoffmann et que si on l'y voit peu, ses scènes sont un régal.
Sur le fond, le film est toujours aussi intéressant, l'on y dénonce la guerre des images, la manipulation
médiatique, l'exploitation des masses et tant d'autres sujets d'actualité qu'on trouve trop rarement dans des films à destination des adolescents. Car c'est toujours là la force de Hunger Games,  c'est un film pour ado avec des thèmes adultes et c'est suffisamment rare pour être signalé et apprécié. On est très loin de "Twilight".
Bref, ce nouveau Hunger Games n'est pas le film du siècle, il est un peu trop long, on sent que l'histoire a été dilué pour faire deux films d'une histoire qui n'en méritait probablement qu'un mais pour autant c'est suffisamment bien fait pour se laisser regarder et donner envie d'en voir plus.Je recommande donc ce film à ceux qui on vu les précédents et à ceux qui voudraient ne pas trop se prendre la tête tout en ne regardant pas forcément un film complètement débile.



Conclusion:
Toujours de bonnes idées et un excellent casting mais on sent trop que la sauce a été dilué pour faire deux films là où un seul était probablement suffisant. L'envie de voir la suite est toujours là mais il faudra qu'elle soit exceptionnelle pour faire passer la pilule.




lundi 8 décembre 2014

La french

Depuis que j'ai eu l'occasion de voir la bande annonce de "La French" au cinéma, j'avais hâte de voir le film. Le sujet était très ambitieux et particulièrement risqué, le genre de film devenu rare dans nos contrés malgré une histoire riche du film de gangster. "La French" renoue-t-elle avec cette tradition, c'est ce que nous allons voir.




Date de sortie: 3 décembre 2014
Durée: 2h15min
Réalisation: Cédric Jimenez
Casting: Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Céline Sallette
Genre: Drame
Nationalité: Français


Synopsis:
1975, l'histoire vraie de l'affrontement entre le Juge Michel et le mafieux Gaëtan Zampa à la tête de tout le crime organisé de Marseille.

Critique:
La French, c'est l'histoire d'une des plus grosses affaires mafieuses ayant frappé la France, un réseau d'une telle ampleur que les états-unis durent travailler main dans la main avec la France pour y mettre terme et que l'histoire inspira au moins un grand film: "French connection". Une histoire digne de l'épopée du "Parrain" et c'est à un film d'une même ampleur que l'on s'attendait donc. L'on pense aussi à "Heat" dans ce duel au sommet entre Dujardin et Lellouche. Et c'est à la fois la force et la faiblesse de "la french que de nous rappeller tout ces grands classiques de films de gangsters sans jamais trouver vraiment son propre style.  Le film n'en reste pas moins passionnant, avec quelques très belles scènes intimes ou grandiloquentes, mais qui ne suffisent jamais à donner à l'ensemble le supplément d'âme qui forge les grands films.
Niveau Interprétation, les deux acteurs principaux sont parfait dans leurs rôles respectifs, on
regrettera juste de reconnaitre parfois des accents de "OSS 117" dans les expressions de Dujardin. Un mélange des genres qui gêne un peu sans pour autant gâcher le film. Les seconds rôles sont également très bien choisit, avec un vrai casting de gueule et un Benoit Magimel, fabuleux en voyous désaxé.
On notera aussi, si elles sont plus discrètes l'univers du film étant très masculin, les interprétations féminine, spécialement celle de Céline Sallette, très juste dans le rôle de la femme fidèle et brisée.
Au niveau sonore, c'est également plutôt réussi, on pourra compter, bien sûr, sur l'utilisation de vieux standards de l'époque mais également sur des compositions originales de Guillaume Roussel très réussi.
Dans l'ensemble, La French est donc un film très ambitieux réalisé avec efficacité mais conformisme. On y découvrira un page importante de l'histoire de notre pays et de la corruption qui y règne, au travers d'une histoire passionnante et bien interprété. Pour autant, le film ne marquera probablement pas les esprits par manque de vrais partis pris de réalisation.



Conclusion:
Une belle fresque mafieuse, un peu trop académique mais pas dénué de talent. Les amateurs du genre ou de bon cinéma apprécieront.

jeudi 20 novembre 2014

La prochaine fois je viserais le coeur

Je ne sais pas vraiment ce qui m'a poussé à aller voir ce film, ma femme surement, une curiosité malsaine peut-être, Guillaume Canet probablement. Quoi qu'il en soit voyons ensemble si cela valait le coup de le privilégier à d'autres qui semblaient plus attractif...






Date de sortie: 12 novembre 2014
Durée: 1h51min
Réalisation: Cédric Anger
Casting: Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot
Genre: Policier, Drame
Nationalité: Français

Synopsis:
L'histoire vraie d'un impitoyable tueur en série ayant frappé l'oise entre 1978 et 1979 et qui s'avérait être un gendarme.

Critique:
Troisième film de Cédric Anger,  "La prochaine fois je viserais le coeur" est un drame psychologique retraçant une partie de la vie d'un tueur en série ayant frappé dans le nord de la France.
Une chose est certaine, le film est aussi glauque qu'il peut l'être, on est au plus proche de ce personnage malsain, complètement piégé à ses côtés sans jamais pouvoir prendre de recul, c'est aussi étouffant qu'obsédant. Le point de vue est globalement neutre, si quelques passages peuvent susciter l'empathie envers le personnage principale, il est globalement si antipathique qu'on ne peut pas vraiment s'y attacher.
Le point fort du film, c'est bien entendu Guillaume Canet magistral dans ce rôle contrasté. Il est tantôt
touchant dans sa fragilité et tantôt haïssable dans son dégoût de l'autre et de lui-même.
On retrouvera également avec plaisir la jolie Ana Girardo (qu'on a pu voir dans l'excellente série "les revenants") touchante dans son rôle de femme perdue.
Si le film est dans l'ensemble assez captivant à regarder, surtout au vu de la véracité des faits, on regrettera quelques longueurs mais surtout l'absence de véritable "explication" des motivations du personnage, seuls des pistes épars et peu convaincantes étant jeté au fil de l'histoire.
Un film intéressant donc mais qui laisse un peu sur sa faim.


Conclusion:
un thriller poisseux et bien campé par Guillaume Canet mais qui manque de finalité


lundi 17 novembre 2014

Interstellar

Christopher nolaaaaaaaaaaaaannnnnnnnn. Surement un de mes réalisateurs préférés, je ne me remettrais jamais de son "Prestige" et depuis je me régale à chacun de ses nouveaux films. Inutile de dire, donc, que j'attendais beaucoup de ce nouveau projet. Une attente récompensé, c'est ce que nous allons voir.




Date de sortie: 5 novembre 2014 

Durée: 2h49min 
Réalisation: Christopher Nolan
Casting: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine
Genre: Science fiction , Drame
Nationalité: Américain

Synopsis:
Sur une terre où les ressources se font de plus en plus limitées, le seul espoir de l'humanité réside dans une dernière mission visant à trouver une planète habitable au sein d'une autre galaxie.


Critique:
Note: Avant de commencer cette critique je voudrais signaler que si vous avez aimé ce film, vous devez impérativement lire: "2001, nights stories de Yukinobu Hoshino " qui aborde les même thématiques et bien d'autres de façon tout à fait brillante. J'ai eu la chance de le lire l'année dernière et Interstellar m'a de fait paru un peu fade en comparaison.
S'il faut reconnaitre quelque chose à Christopher Nolan c'est qu'il sait raconter des histoires. Et Interstellar ne dément pas ce talent puisqu'il s'agit d'une passionnante fresque spatiale, une histoire au souffle épique qui se nourrit tant de l'esprit de conquête des pionniers que du désespoir de la fin du monde. Alors certes, l'histoire ne renouvelle rien et vous semblera cousu de fil blanc pour le peu que vous fassiez un peu attention à la narration mais pour autant, elle n'en est pas moins bien construite et passionnante. C'est avec plaisir qu'on se laisse porter par cet univers à la fois si familier et pourtant totalement différent. Une terre fantastique que le réalisateur nous rend très réaliste notamment en utilisant intelligemment certains code du documentaire.
Par ce biais, il favorise aussi l'attachement aux personnages et notamment à celui de Matthew
McConaughey qui porte le film avec panache. Il a tout de la figure des grands héros américain, le cowboy proche de la terre mais rêvant de grands espaces et toujours prêt à aider son prochain. C'est d'ailleurs les rapports entre les personnages et leurs positions vis à vis de la situation, plus que la mission en elle même, qui font le sel de l'histoire.
Impossible de ne pas comparer "Interstellar" et "Gravity" même si les deux films n'ont strictement rien à voir, le premier étant une fresque spatiale et l'autre un survival. Je dirais toutefois que Gravity reste techniquement beaucoup plus impressionnant qu'Interstellar mais que ce dernier est bien plus passionnant. Les procédés technique de Nolan, s'ils sont très efficace, reste assez classique face à la débauche mise en place par Alfonso Cuaron pour son film.
Un dernier petit mot concernant la musique, une fois de plus le réalisateur s'alloue les services de Hans Zimmer qui nous livre une bien belle partition pas trop ronflante même si le sujet s'y serait prêté.
Dans l'ensemble Interstellar est donc vraiment un bon film à grand spectacle même s'il n'apporte pas grand chose de neuf et pourra choquer les puristes par son utilisation très personnelle de la physique.



Conclusion: 
Un film très maitrisé et passionnant de bout en bout malgré une histoire convenue et quelques longueurs.


mercredi 12 novembre 2014

Magic in the moonlight

Chaque année j'essaye de trouver le temps de voir le nouveau Woody Allen, il faut dire que le réalisateur est prolifique et si tous ses films ne sont pas parfait, ils sont rarement raté pour autant. Ce petit nouveau sera-t-il dans sa moyenne haute ou pas, c'est ce que nous allons voir.




Date de sortie: 22 octobre 2014
Durée: 1h38min
Réalisation: Woody Allen
Casting: Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins
Genre: Comédie , Romance
Nationalité: Américain

Synopsis:
Stanley Crawford, un anglais misanthrope est plus connu sous l'identité du célèbre prestidigitateur chinois Wei Ling Soo. Convaincu que la magie n'existe pas et habitué à le prouver, il se verra proposer un défi à sa mesure en la personne de Sophie Baker une médium plus talentueuse qu'a l'accoutumée.

Critique:
Un Woody Allen plus une histoire de prestidigitation, c'était un film pour moi. Je suis passionné par cette discipline et les histoires qu'y en découlent, j'avais donc vraiment hâte de voir ce qu'un réalisateur de la trempe de Woody Allen allait en tirer. Et il faut reconnaitre qu'il n'en tire pas grand chose, Magic in the moonlight est une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique ou la prestidigitation sert vaguement de prétexte à l'histoire et à des réflexions sur l'amour, la foi et la vie.
Là où Allen, malgré son âge vénérable, a su prouver plus d'une fois qu'il était capable de réaliser des films enlevés, il nous sert ici une copie un peu plan plan, très théâtral et vraiment trop bavarde. Si le film ne dure que 1h38, il semble bien plus long d'autant que tout est cousu de fil blanc.
Pour autant, il ne s'agit pas d'un naufrage, le réalisateur a de la bouteille et sait encore y faire. Ici l'image, une fois de plus signé Darius Khondji est superbe, l'ambiance agréable et les acteurs brillants. Quel plaisir de voir Colin Firth aussi volubile dans ce rôle de misanthrope ou Emma Stone dans son rôle à la fois touchante et espiègle. Leur couple fonctionne bien et c'est avec plaisir qu'on attend de savoir s'ils finiront ensemble ou pas (si,si, le suspens est intenable...).
Une jolie romance, un bon film détente mais très loin d'être le meilleur Woody Allen.



Conclusion:
Une belle comédie romantique qui se laisse regarder mais manque quand même un peu de rythme et du génie de Woody Allen.


lundi 10 novembre 2014

Le labyrinthe

Dur d'aller au cinéma ou de faire des critiques en ce moment avec le boulot. Mais je ne vous oublie pas et j'ai tout de même réussi à glisser un film détente dans le planning. Ça me fais un peu de peine de rater tout ces films qui ont l'air fabuleux et bien plus profond mais j'étais curieux de voir le résultat de ce nouveau teen movie.






Date de sortie: 15 octobre 2014
Durée: 1h54min
Réalisation: Wes Ball
Casting: Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter
Genre: Action, Science fiction, Aventure
Nationalité: Américain

Synopsis:
A son réveil, Thomas se retrouve piégé au sein d'une communauté de jeune garçon piégé au centre d'un labyrinthe. Alors qu'il tente de trouver sa place et des réponses, d'étranges rêves lui laisse à croire que le labyrinthe recèle plus d'un secret.

Critique:
Je ne suis pas spécialement emballé par les Teen movie, même si je n'ai pas détesté Hunger Game, mais je reconnais avoir été impressionné, ou plutôt intrigué, par le teaser de Labyrinthe. Et puis, j'étais très curieux de voir Dylan O'Brien, que j'apprécie énormément dans Teen wolf, faire ses premiers pas au cinéma et ce dans un premier rôle.
Autant le dire tout de suite, il est parfait pour le personnage. Loin de celui de sidekick comique qui aurait pu lui coller à la peau, il embrasse ici celui du héros malgré lui à la perfection.
L'ambiance du film est également une réussite, cette petit communauté fonctionne bien et évoque tout un tas de choses avec son aspect rétrofuturiste. Le labyrinthe, centre d'intérêt du film, est oppressant à souhait et son esthétique suffisamment travaillé pour conserver notre intérêt tout du long.
Si l'on regrettera certains aspects extrêmement convenu au film (il est assez facile de deviner qui va vivre, mourir, trahir, etc), il faut reconnaître que l'histoire globale s'avère au final plutôt originale et donne envie d'en apprendre plus sur ce nouvel univers(oui, parce qu'il faut s'attendre à voir une ribambelle de film...) On notera aussi que si l'histoire est relativement simple (comment va-t-on sortir du labyrinthe), elle est suffisamment bien écrite et rythmée pour que les 2h que dure le film passent sans qu'on s'en rende compte.
Enfin, le casting est également très réussi, peu de visage connu à l'exception de Dylan O'Brien et de Thomas Brodie-Sangster que l'on a pu voir dans "Game of Thrones" mais si l'on excepte l'aspect un peu stéréotypée de certains personnage les acteurs sont bien choisit dans l'ensemble.
Une jolie petite découverte donc.




Conclusion:
Un bon film popcorn qui ne révolutionnera pas le cinéma mais qui permet de passer un bon moment et donne sincèrement envie d'en apprendre plus sur cet univers.



lundi 13 octobre 2014

Saint Laurent

ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de film français ici, il fallait donc frapper fort et ce sera avec un biopic






Date de sortie: 24 septembre 2014
Durée: 2h30min
Réalisation: Bertrand Bonello
Casting: Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux
Genre: Biopic
Nationalité: Français

Synopsis:
de 1967 à 1976, la vie tumultueuse du célèbre couturier emporté par une société en pleine mutation


Critique:
Saint Laurent est le deuxième biopic de l'année sur Yves Saint-Laurent et le sixième film de Bertrand Bonello, il retrace une période tumultueuse de la vie du couturier et nous révèle ses dérives en matière de sexe et de drogues. La mise en scène est plutôt soignée mais c'est surtout la prestation de Gaspard Ulliel qui marquera les esprits. Intonations, attitudes et mouvements l'acteur a su s'inspirer de son modèle et lui redonner vie de façon remarquable. A ses côtés Jérémie Renier (Cloclo, etc) est plutôt convaincant en businessman amoureux, tout comme Louis Garrel en dandy décadent. Les rôles féminin par contre sont plutôt dispensable voir quasiment inutile.
C'est le principal problème de ce film: sa longueur, il s'attarde sur des détails de l'histoire au lieu de se concentrer sur sa narration, ce qui dilue la force du récit et le rend ennuyeux.
On appréciera donc le film pour son sujet, ses trouvailles et son interprétation mais on regrettera qu'il se perde dans son récit jusqu'à en devenir rébarbatif.



Conclusion:
Un pan fascinant de l'existence du mythique couturier mais un film un peu trop long pour être efficace

vendredi 10 octobre 2014

Horns

En bon fan de comics, je ne pouvais qu'attendre impatiemment Horns. Une attente récompensé à sa juste mesure ? C'est ce que nous allons voir.





Date de sortie: 1 octobre 2014
Durée: 1h59min
Réalisation: Alexandre Aja
Casting: Daniel Radcliffe, Max Minghella, Joe Anderson
Genre: Drame , Fantastique , Epouvante-horreur
Nationalité: Américain

Synopsis:
Accusé d'avoir assassiné sa fiancée, Ignatius est rejeté par toute sa communauté et commence à sombrer dans le désespoir jusqu'au jour où une mystérieuse paire de corne commence à lui pousser, lui permettant de découvrir les plus sombres secrets de se interlocuteurs. Il décide alors de se mettre en quête de l'assassin de la femme qu'il aimait.

Critique:
"Horns" est l'adaptation du roman du talentueux fils de Stephen King: Joe Hill. Je ne saurais d'ailleurs que trop vous recommander la lecture de son excellente série "Locke and Key" l'un des meilleurs comics de ces dernières années. Il s'agit du huitième film d'Alexandre Aja, cinéaste Français expatrié aux états unis et spécialisé dans les films de genre comme "Pirhana 3D". Il s'attaque cette fois à un film plus grand public reposant sur un roman réputé.
Concernant l'histoire, je ne peux malheureusement pas comparer avec le roman mais elle s'articule plutôt intelligemment dans un style très Stephen King. Par contre, le rythme du film ne fonctionne pas, le réalisateur ne sachant choisir entre la nostalgie des flashback et la fureur de la vengeance. Le film souffre également d'une morale "Chrétienne" un peu trop prononcé qui rend l'ensemble trop naïf. On pourra également reprocher le manque d'originalité concernant le tueur même si sa recherche n'est pas vraiment le but du film.
En fait, il y a autant de bonnes que de mauvaises choses dans ce film, le manque d'équilibre est
flagrant et on dirait que le réalisateur n'a pas su se positionner entre le blockbuster pour teenage et le film intimiste, ce qui donne une oeuvre composite pas désagréable à regarder mais un peu décevante quand on voit toute la matière à disposition.
Niveau casting, Radcliffe se débrouille plutôt bien et réussi à nous faire oublier son rôle de Harry Potter mais c'est surtout Juno Temple (Magic magic, Killer joe, etc), une fois de plus malheureusement cantonné au rôle de fille fragile, qu'on prendra plaisir à retrouver.
On notera aussi une excellente BO basée sur l'utilisation de standards tel que David Bowie ou les Pixies.
Si Horns sait surprendre, faire peur, faire rire et émouvoir, il s'avérera un peu long et trop "bien attentionné" pour réussir à séduire complètement. Dur de dire si Aja n'a pas réussi à se positionner ou s'il n'a tout simplement pas eu les épaules pour lutter contre les revendications des studios mais le résultat est un film bancale qui ne marquera pas les esprits malgré un potentiels évident.
Ça vaut le coup d'oeil par curiosité mais c'est vraiment décevant.



Conclusion:
Une histoire qui manque de rythme et d'originalité, un film qui manque de maitrise mais pas d'intéret. Je pense que le roman doit être meilleur mais Horns vaut le coup d'oeil pour passer sympathique soirée ciné.