Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 30 avril 2021

The Falcon and the Winter Soldier

Après Wanda vision, la grosse série Marvel signé Disney c'était Falcon and Winter Soldier, elle vient de se terminer vendredi dernier, l'occasion de faire un point sur une série pour laquelle je n'avais aucune, mais alors vraiment aucune, attente.


Date de diffusion :  mars 2021 sur Disney +
Durée : 6 x 48 min
Genre : action, aventure, drame
Création :Kari Skogland, Malcolm Spellman
Casting : Anthony Mackie, Sebastian Stan, Wyatt Russell 
Nationalités : USA


Synopsis:

Sam Wilson a hérité du bouclier de captain américa mais celui-ci n'est pas sûr de vouloir lui succéder pour autant.

Critique:


Falcon and Winter soldier fait directement suite au dernier Avenger, il est ainsi temps de savoir ce que Sam Wilson va faire du cadeau de Steve Roger. La série se concentrera donc sur le destin des deux sidekick de Captain america : Sam Wilson (Falcon) et Bucky Barnes (Winter Soldier). Techniquement, il n'y a rien à redire, Kari Skogland (Handmaid's tale, the borgias, etc) est une femme d'expérience, elle s'est fait la main sur de nombreuses séries et dès les premières minutes elle nous plonge dans l'action au travers d'une spectaculaire scène d'affrontement aérien. Si le début de Wandavision pouvait avoir l'air cheap, ici, il n'en est rien, l'on est devant un film Marvel, ni plus ni moins. 

Scénaristiquement on se retrouve face à un fond très intéressant, puisqu'il s'agit de questionner la

légitimité d'action des états, la différence entre moral et légal mais aussi (et surtout) le racisme. Ainsi, je trouve que cette série fait un bien meilleur boulot pour défendre la cause des noirs américains que Blackpanther puisqu'au lieu d'aller invoquer un imaginaire africain qui n'a plus grand chose à voir avec la communauté noire américaine, la série s'interroge plutôt sur leur place dans la société américaine et comment ils ont été traité au fil des siècles. C'est ainsi tout le fondement de la réflexion de Sam Wilson, peut-il en son âme et conscience porter la bannière étoilée ? La menace est également très intéressante puisqu'il s'agit d'activistes luttant pour les droits des immigrés (la série nous parle des gens revenu après le blip mais le parallèle est assez évident), ils prônent un monde sans frontière avec plus d'égalité, pas vraiment le méchant traditionnel. Honnêtement, le fond de cette série m'a vraiment séduit car je ne m'y attendait pas, je serais par contre plus critique sur la forme car les péripéties n'ont pas toujours grand intérêt et rendent même l'ensemble un peu confus. A titre d'exemple, je trouve que l'intrigue autour de Power breacker est mal exploitée, elle ne sert qu'a amorcer une éventuelle intrigue dans un futur film, c'est pour moi un clin d'oeil pour les fans hardcore de l'univers ciné de Marvel mais qui pollue le déroulement de l'histoire. D'autant que la série n'est pas avare en clin d'oeil, on aura ainsi plaisir à retrouver le baron Zemo, les Dora Milage, etc clairement la série réinvoque tout l'univers déveloper dans Captain America : winter soldier et Civil War.


Au niveau du casting, c'est du sans faute puisqu'on retrouve le casting ciné avec un Anthony Mackie et un Sebastian Stan tout deux sexy en diable, drôles et attachants. Face à eux, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir Erin Kellyman, absolument parfaite dans ce rôle d'activiste tiraillée entre ses motivations et ses moyens d'actions. Je conclus avec un petit mot sur Wyatt Russell (Overlord, etc) qui se voit confier un personnage également passionnant dans ses conflits internes et j'en profite pour féliciter les costumiers, j'ose croire que c'est volontaire, son costume le ridiculise au plus haut point, lui qui est plutôt beau gosse se retrouve avec une tête de Popeye.

Au niveau des scènes d'action, je trouve qu'il y a eu un super boulot de chorégraphie pour gérer

l'équipement spécifique du Faucon, cela donne quelques cascades spectaculaires et originales.

Au final, cette série c'est avéré une bonne surprise car je n'en attendais vraiment rien du tout, je pense toutefois que cela aurait été bien plus réussi en un film de 2h débarrassé d'intrigues inutiles. Si vous avez aimé la trilogie captain américa vous devriez apprécier.



Conclusion:

Formellement, il n'y a rien à redire mais la désagréable impression de regarder un film trop long découper en épisode se fait immanquablement sentir.

lundi 26 avril 2021

Love and Monster

C'est le blockbuster du moment sur Netflix, si comme moi vous avez envie de vous détendre devant un divertissement explosif, voyons ensemble ce que vaut vraiment ce film d'aventure à gros budget.


Date de diffusion :  16 octobre 2020 sur Netflix
Durée : 1h49min
Genre : action, aventure, comédie
Réalisation : Michael Matthews
Casting : Dylan O'Brien, Jessica Henwick, Michael Rooker 

Nationalités : Canada, USA


Synopsis :

7 Ans après une apocalypse qui a poussée les quelques survivants humains à se replier sous terre, le jeune Joel décide d'abandonner le confort relatif de sa communauté dans l'espoir de rejoindre la femme qu'il aime et qu'il n'a pas revu depuis la catastrophe.


Critique :


Bon, en lançant Love and Monster, je ne m'attendait pas à grand chose. La bande annonce était fun et prometteuse mais ne semblait pas vraiment révolutionner le cinéma. L'humour était mis en avant et j'espérais bien que cet aspect du film fasse passer un scénario post-it. Et soyons clair, j'ai eu rigoureusement ce à quoi je m'attendais. Le film m'a énormément fait penser à Bienvenue à Zombieland avec son mix road-movie, teen-movie, action movie, etc. Le personnage de Joel rappellera ainsi celui de Colombus, un jeune banal, incapable de se défendre mais qui survie grâce à sa gentillesse et son intelligence (dans les deux cas ils documentent ce nouveau monde pour y faire face) il se retrouve accompagné d'un vieux blanc, d'une enfant et d'un love interest tous plus apte à survivre que lui. 

Bien sûr il ne s'agit pas d'un copier-coller et Love and Monster est un brin plus spectaculaire avec ses

énormes monstres en cgi, mais ces points de comparaison ne font qu'appuyer le manque d'originalité de ce nouveau blockbuster.

Niveau casting, le film repose sur Dylan O'Brien, un acteur que j'aime beaucoup et que j'avis découvert dans la très bonne série Teen Wolf, il s'est ensuite fait une place au cinéma grâce à la saga Labyrinthe. Rien à redire de sa prestation ici, il est drôle, touchant et parfait dans le rôle du mec lambda qui essaye de s'en sortir. Dans le rôle du love interest bad-ass, on trouvera Jessica Henwick, une actrice surtout connue pour ses séries (Iron fist, Game of Thrones, etc) et qui remplie bien son rôle même si on l'a voit relativement peu. Enfin, le duo Michael Rooker (Les gardiens de la galaxie, Walking Dead, etc) et Arianna Greenblatt (Avenger Infinity wars, etc) même s'il rappellera beaucoup d'autres duos (dont Big daddy/ Hit girl dans Kick-ass) est particulièrement jouissif et apporte la respiration salutaire au bon déroulement de l'histoire. On notera également le chien, car c'est compliqué de travailler avec des animaux et que ça apporte ici un plus au niveau de l'émotion.


Niveau effets spéciaux, les monstres sont cool, variés et vraiment spectaculaire, on peut dire que le film tient ses promesses à ce niveau, vous ne vous ennuierez pas.

Si elle est assez convenue, l'histoire n'en est pas moins passionnante et offre quelques scènes émouvantes inattendues. On pourra tiquer sur la morale, un brin validiste et difficile à entendre en ces temps de COVID mais je pense que le film essaye juste de dire qu'on vit dans un monde incroyable et qu'il faut en prendre conscience au lieu de nous replier sur nous même (ok, même dit comme ça, ça reste difficile à entendre en temps de covid :D )

Globalement, il n'y a pas grand chose à reprocher à Love and Monster, le film tient ses promesses, mais il ets difficile de ne pas y voir un produit formaté et déclinable a volonté, il y avait la version zombie, maintenant la version monstre pourquoi pas la version vampire, martiens, etc. Avec un petit supplément d'âme, le film aurait surement pu marquer les esprits à l'instar d'un Bienvenue à Zombieland, ici, il vous divertira juste l'espace d'une soirée, c'est déjà pas mal mais il y a tant d'autres choses à voir.



Conclusion :

Un divertissement sympathique mais qui n'apporte pas grand chose de neuf.

vendredi 23 avril 2021

The One

Appâté par un pitch intrigant, j'ai testé cette nouvelle série d'anticipation sur Netflix, voyons ensemble si ce sera le grand amour au premier regard.




Date de diffusion :  mars 2021
Durée : 8 x 42min
Genre : anticipation, thriller, romance, drame
Création :Jeremy Lovering, Caherine Morshead, Brady Hood
Casting : Hannah Ware, Zoe Tapper, Dimitri leonidas

Nationalités : Anglaise


Synopsis:

Avec son logiciel The One, la scientifique Rebecca Webb a conquis le monde en promettant à chacun de pouvoir trouver son âme sœur en un clic. Mais, tandis que des voix se lèvent contre le danger que représente son entreprise, la réapparition d'un cadavre va mettre tout son empire en péril.


Critique :


Avec son pitch reposant sur une évolution technologique de notre société, The One avait tout d'un excellent épisode de Black mirror, en effet avec la multiplication des app de rencontre et des algorithmes, nous ne sommes pas si loin de ce moment où l'on pourrait prédire avec une certaine efficacité qui est notre âme sœur. La série pousse donc un peu le curseur et nous montre comment, grâce à la génétique, on peut le faire de façon certaine mais surtout qu'elles seraient les conséquences d'une telle technologie sur notre société.

Indubitablement, le pitch est une excellente idée puisqu'il permet de traiter de notre société et de l'amour tout en utilisant tout cela pour créer un climat oppressant propre aux séries policières. En tout cas, c'est la théorie. Car avec 8 épisodes de 42 minutes the one a tout le temps de nous perdre dans une histoire sans surprise, lente et sans grand intérêt.

En toute franchise je me suis fait violence pour regarder cette série jusqu'au bout. Dès le troisième


épisode je savais que je détestais, j'ai insisté dans l'espoir que cela s'améliore et pour pouvoir livrer une critique objective mais il faut reconnaitre que les créateurs sont cohérent dans leur démarche : on s'ennuie jusqu'au bout. 

L'un des éléments moteurs de la série c'est bien entendu ce mystérieux cadavre et ce qui a bien pu lui arriver. Vous allez le deviner tout de suite et vous ne vous tromperez probablement pas, pourtant en 8 épisodes vous reverrez des flashback de la mort de ce personnage, vous les reverrez jusqu'à la nausée tellement vous avez déjà vu cette scène un milliard de fois et que vous n'aviez pas besoin qu'on vous la remontre encore autant. Et c'est toute la série qui est ainsi d'une lourdeur, s'appesantissant sur tout et ne réussissant jamais à décoller vraiment. Même le dernière épisode de la série, qui fait quasiment de Rebecca un méchant de James Bond, n'arrive pas à donner envie de voir une suite.


Niveau casting, les acteurs sont plutôt bons et très variés mais l'ensemble repose vraiment sur la rivalité entre Hannah Ware, la brune Rebecca Web, mania cynique de la tech et Zoe Tapper, la blonde Kate Saunders, inspectrice sensible et tenace. C'est d'ailleurs ce personnage de Kate Saunders qui sera la bonne surprise de ce show car pour faire face au monolithe Rebecca Web il fallait un pendant plus lumineux et la série nous livre donc une policière empathique, douce, drôle, tenace et intelligente. Un très beau rôle modèle plongé dans une relation amoureuse originale, probablement la vraie réussite du show.

Dans l'ensemble, je ne peux pas dire que The One soit une mauvaise série : les images sont jolies, le pitch est brillant, les acteurs sont bons, formellement c'est globalement une réussite et pourtant, l'écriture est faiblarde et on s'ennuie profondément sans jamais s'attacher à Rebecca qui est pourtant le personnage moteur. L'impact sociétale d'une telle technologie n'est également que peu développé, on le ressent dans le comportement de certains personnages (l'insupportable sous intrigue entre Hannah et Marc) mais ça n'est pas au niveau de ce qu'on pourrai attendre. Non, toute la place est donnée à cette intrigue qui n'a pourtant aucun intérêt. Le seul suspens repose donc sur la conclusion de cette intrigue, le coupable sera-t-il arrêté ou pas, et là encore, vous ne risquez pas d'être surpris.

Bref, malgré un pitch original au fort potentiel, The One se révèle une série convenu et peu motivante, un épisode de Black mirror bien trop long.



Conclusion :

The one aurait surement fait un fabuleux épisode de Black mirror mais elle se révèle une série sans surprise qui tire péniblement en longueur.

lundi 19 avril 2021

Nobody sleep in the wood tonight

Allez, j'essaye de combler mon manque de film d'horreur avec ce slasher Polonais made in Netflix. Voyons ensemble ce que ça donne.



Date de diffusion sur Netflix : 28 octobre 2020 
Durée : 1h 42min 
Genre : Epouvante-horreur, Thriller
Réalisation : Bartosz M. Kowalski
Casting : Julia Wieniawa-Narkiewicz, Wiktoria Gasiewska, Stanisław Cywka

Titre original : W lesie dzis nie zasnie nikt

Synopsis :

Envoyé au milieu de nulle part dans un camps pour drogué du numérique, des jeunes vont se retrouver traqués par un mystérieux monstre assassin.

Critique :


En me lançant dans ce film, je pensais faire face à une parodie de film d'horreur ou ou au moins un pastiche. Je ne m'attendais pas à me bidonner, mais tout de même à sourire devant l'emploi très appuyé de poncif du genre. En effet, la bande de jeunes isolée dans la forêt et poursuivie par un tueur, on peut difficilement faire plus convenu. Mais je dois reconnaitre que si ce film reprend toutes les ficelles du genre, ce n'est absolument pas pour les détourner. Vous allez donc vous manger une heure quarante deux de poncifs à base de jeunes qui meurent après avoir couché, de tueurs lents mais qu'on ne distance jamais, et de locaux plus chelou les uns que les autres, etc.

Pour autant le film n'est pas mauvais, l'ambiance est réussie et on se distingue un peu plus des canons

du genre en prenant le temps de poser les personnages et la menace. Mais en dehors de ça, le film est d'un classicisme terrible qui vous donnera l'impression de l'avoir vu mille fois.

Visuellement, il n'y a rien de bien spectaculaire ou d'inoubliable, le film n'est pas cheap mais les effets sont vraiment limités à leur plus strictes expressions. Le monstre est impressionnants, ses origines plutôt réussies mais les meurtres manquent de panache. A noter tout de même que si la forêt comme décors principal à du permettre de faire as mal d'économie, le réalisateur livre quand même quelques belles images.


Niveau casting, le film repose surtout sur  Julia Wieniawa-Narkiewicz et Michal Lupa deux acteurs polonais dont j'aurais grand peine à vous parler mais qui sont très bien dans leur rôle respectif. Elle, la mystérieuse adolescente bad-ass qui cache un lourd secret et lui l'intello gentil mais mal dans sa peau.

L'une des particularités du film, c'est bien entendu son origine, pour ma part je n'avais jamais vu de film d'horreur polonais, ainsi entendre une langue qu'on connait peu et voir développer un autre imaginaire (un petit côté ex-RDA) apporte une petite touche de dépaysement. 

En dehors de ces éléments, Nobody sleep in the wood tonight n'apporte absolument rien au genre, c'est un film convenu que les fans d'horreur auront déjà vu mille fois. Il aurait pu se démarquer en appuyant certains aspect wtf de l'histoire malheureusement on ne sort jamais d'un chemin très balisé et tout cela reste tristement conventionnel.

Bref, si comme moi vous êtes en manque de film d'horreur, peut-être que celui-ci pourra vous caler une dent creuse, mais sinon, ça ne vaut vraiment pas le déplacement.




Conclusion :

Un slasher assez conventionnel qui s'en sort à peine grâce à quelques jolis images et une belle ambiance.

mercredi 14 avril 2021

Swedish dicks saison 1 et 2

Vous n'en avez probablement pas entendu parler, et je ne sais pas comment je suis tombé dessus, mais laissez-moi vous parler de cette comédie policière pas venu du nord.




Date de diffusion : 2016 - 2018 
Durée : 30min 
Genre : Comédie, Policier
Création : Peter Settman, Andrew Lowery
Casting : Peter Stormare, Johan Glans, Vivian Bang
Nationalités : U.S.A., Suède

Chaîne d'origine : Pop


Synopsis :

Tout les sépare sauf leur nationalité, un ancien cascadeur et un ancien DJ, tout deux suédois, essayent de survivre à los Angeles en tant que détective privé.


Critique :


Sweddish Dicks
, c'est un projet initié par Peter Stormare, un acteur que vous avez déjà pu voir dans de nombreux seconds rôles comme dans American Gods, John Wick 2, Blacklist, Zero Théorem, etc. Il s'agit d'une série humoristique policière assez classique reposant sur le principe du buddy moovie (genre l'arme Fatale). On suivra donc deux hommes que presque tout oppose et comment ils deviennent les meilleurs amis du monde. 

Au niveau comique, c'est assez sympa, on s'amuse surtout du contraste entre le bougon Ingmar (Peter  Stormare) et le fantasque Axel (Johan Glans) mais ce n'est pas non plus l'hilarité totale. On est plutôt sur de la série légère et pas prise de tête, ce que confirme le côté policier puisque les enquêtes sont vraiment réduites à leur plus simple expression. Il faut dire qu'en trente minute on ne peut pas développer beaucoup de choses alors vu tout ce que les auteurs essayent de faire rentrer, il faut aller à l'essentiel.

L'indubitable point fort de la série, c'est de s'être payé le luxe d'avoir Keanu Reeves en guest-star, surtout que son personnage est plutôt cool et change relativement de ce à quoi il a pu nous habituer. Les fans de l'acteur devraient jeter un œil à la série, on l'y voit peu mais je trouve que ça en vaut la peine.

A côté de ce casting très masculin on trouvera également des personnages féminins très intéressant a commencer par Vivian Bang dans un rôle de concierge déjantée ainsi que Felisha Cooper dans celui d'une avocate aussi sexy que redoutable. Sans oublier Tracy Lords (Zack et Miri font un porno, Profiler, etc) dans un personnage de femme de tête qui aurait surement gagné à être développé dans les saisons suivantes.

Le gros point faible de la série, c'est malheureusement qu'elle a été annulé à la fin de la saison 2. Une annulation d'autant plus regrettable que les scénaristes construisaient progressivement un lore en ajoutant des personnages secondaires et des interactions et que la troisième saison promettait d'être encore plus sympa que les précédentes.

Dans l'ensemble, Sweddish Dick est donc une bonne surprise car c'est une série feel good et pas prise de tête, par contre elle n'a rien non plus d'exceptionnelle et sauf à tomber fans des personnages il y a d'autres shows bien plus intéressant qui eux n'ont pas été annulés.





Conclusion :

Une sympathique petite série dont le plus gros défaut est de s'être arrêté lorsque le lore commençait à se construire.

mercredi 7 avril 2021

Palm Spring

Nouvelle pause série avec un film sortie début février sur Amazon Prime et dont le pitch était plutôt intrigant sur le thème de la boucle temporelle.



Date de diffusion : 12 février 2021 sur Amazon Prime Video 
Durée : 1h 30min 
Genre : Comédie, Romance, Fantastique
Réalisation : Max Barbakow

Casting : Andy Samberg, Cristin Milioti, J.K. Simmons


Synopsis :

Sarah, une jeune femme blasée, assiste au mariage de sa petite sœur lorsqu'elle fait la rencontre de l'étrange Nyles. L'homme a déjà vécu cette journée un nombre incalculable de fois et va accidentellement l'entrainer dans sa prison temporelle avec lui.


Critique :


Je vous en ai déjà parlé dans ma critique de Happy Birthdead, la boucle temporelle est devenu un classique de la science fiction. C'est donc une ficelle difficile a utiliser car quasiment tout à déjà été fait, pour le pire et pour le meilleur.

Ici, la particularité de Palm Spring c'est de mélanger le genre "boucle temporelle" avec le genre "film de mariage". L'autre particularité c'est qu'il n'y a pas qu'un seul personnage qui est affecté par la boucle, et aussi simple que semble cet ajout il bouscule profondément les dynamiques habituelles dans ce genre de film. En effet, s'il était jubilatoire de voir Bill Muray évoluer seul dans Punxsutawney, il est délectable de voir le couple Nyles et Sarah se renforcer au fil des jours au sein de cette boucle. 

Un couple très touchant constitué de deux solides interprètes comiques. D'une part, Andy Samberg, l'un des rôles principaux de l'hilarante série Brooklyn 99, qui joue ici un rôle assez proche mais un brin plus cynique. Et d'autre part, Cristin Milioti, la fameuse mother de la cultissime série How i met your mother, une femme au potentiel comique certain et qui s'épanouie à merveille dans cette histoire.

Une histoire simple, mais efficace, qui réserve quelques jolis retournements de situations. Le cocktail est réussie, on retrouve bien les éléments d'un film de mariage : la famille relou, les petits secrets, etc, ainsi que ceux de la boucle temporelle : jeux avec le temps, tentatives de sortir de la boucle, etc. Je précise tout de même que, tout comme pour son plus célèbre ancêtre (un jour sans fin), il s'agit avant tout d'une comédie romantique, un film léger et pas prise de tête.

Enfin, on terminera avec quelques mots sur les images, plutôt jolies, notamment les paysages  désertiques envoutants ainsi que la bande son bien choisie (même si le partisan de Leonard Cohen tombe un peu comme un cheveu sur la soupe)

Même si Palm Spring n'apporte rien de bien nouveau au genre boucle temporelle, il n'en reste pas moins une bonne surprise et un agréable moment en bonne compagnie. Un film plutôt léger et malin qui ne peut que faire du bien en ces temps de déprime.



Conclusion :

Une jolie réactualisation du film de boucle temporelle. Simple et efficace.