Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mercredi 24 novembre 2021

last night in soho

Cela fait des lustres que je n’ai pas sortis de critiques sur le blog, la liste de celles que je dois écrire s’allonge de jour en jour avec des choses excellente et le pire c’est que le dernier article que j’ai sorti était sur un étron. Ne pouvant décemment rester sur cette mauvaise impression, il fallait que je sorte l’artillerie lourde pour mon retour en fanfare (tutududutttttt, ça c’était la fanfare)





Date de sortie en salle : 27 octobre 2021

Durée :1h 57min

Genre : Thriller, Epouvante-horreur

Réalisation :Edgar Wright

Scénario : Krysty Wilson-Cairns, Edgar Wright

Casting Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Matt Smith (XI)

 


Synopsis :

Eloise a la chance d'être accepté dans une grande école de mode londonienne. Seule et loin de chez elle, cette jeune femme qui ne trouve de répit que dans les années 60 va bientôt se retrouver hanté par cette période.

Critique :


Et oui, aujourd’hui on parle de Last night in Soho, autant vous le dire tout de suite : j’ai adoré. Il fallait au moins ça pour laver mon âme de 8 rue de l’humanité, on comprend sans mal pourquoi l’un sort en salle et pas l’autre (bien que ce ne soit pas gage de qualité).

Last night in soho c’est donc le petit dernier de Edgar Wright, que vous connaissez surement pour Shaun of the dead, mais qui a réalisé bien d’autres films moins connu et peut-être plus intéressant comme Scott Pilgrim ou Baby Driver.



Réalisateur Geek par excellence, Wright n’a de cesse de repousser les murs, il a commencé en dynamitant les genres pour son improbable trilogie Corneto (un film d’horreur, un film d’action et un film de SF qui surtout trois comédies) puis a pris un malin plaisir à jouer avec la réalisation et la mise en scène comme dans Scott Pilgrim

Cette fois, il nous revient avec une histoire de fantôme très bien pensée, une belle manière de dénoncer le culte de la nostalgie qui frappe l’industrie du divertissement toujours plus fortement.

Niveau réalisation, c’est une fois de plus un régal, la façon dont il fait vivre les deux
personnages féminin sur un même plan à travers les jeux de miroirs est remarquable, et certains plan sont de toute beauté. Et je ne parle même pas de la virtuosité de l’enchainement de certaines scènes. Une grande leçon de réalisation.



Niveau casting, j’étais ravi de retrouver Matt Smith, qui reste l’un de mes Doctor Who préféré, dans un rôle aussi séduisant qu’inquiétant mais ce sont surtout les deux actrices Thomasin McKenzie ( jojo rabbit, etc) et Anya Taylor-Joy (Queen’s gambit, etc) qui se taille la part de la lionne. Elles dévorent l’écran avec des rôles extrêmement riches leur permettant de jouer une palette très large d’émotions. A noter le petit rôle de Diana Rigg, probablement son dernier après que la célèbre Emma Peel soit revenu sur le devant de la scène dans Game of Thrones.

Pour finir, la bande son est très entrainante, à l'image de celles de ces précédents films.

Sans l’ombre d’un doute, Last Night in soho est un nouveau joyau de la couronne de Wright. Un film à voir absolument pour les amateurs de fantastiques et les cinéphiles et que je recommande à tous tant l’histoire est riche, prenante, belle et rythmée.




Conclusion


Une fois de plus le réalisateur ne déçoit pas et prouve qu’un film de genre peut-être une œuvre d’art.