Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mardi 29 décembre 2020

Fargo saison 4

Je n'avais pas encore eu l'occasion de vous parler de la série Fargo, la saison 4 s'est terminée il y a peu, je me hâte donc d'en faire la critique avant que l'année se termine.


Diffusion : Novembre 2020
Durée : 11 x 53min  
Genre : Comédie, Policier, Thriller
Réalisation :Noah Hawley
Casting : Chris Rock, Jessie Buckley, Jason Schwartzman
Nationalité U.S.A.

Chaîne d'origine FX Networks

Note : pour l'instant seules les premières saisons sont visibles sur Netflix, la 4 n'est diffusée que sur Salto.

Synopsis :

A Kansas City dans les années cinquante, les rivalités entre gangs se règlent historiquement par un échange d'otage. un statut-quo qui dure depuis des siècles mais qui devient de plus en plus intenable avec les jeunes générations venant de l'extérieur.

Critique :


Commençons par un peu de contexte, Fargo est l'un des meilleurs films des frères Coen (Avé César, Inside Lewyn Davis, etc). Il allie à merveille leur talent pour le polar et leur sens de l'absurde. Autant dire que je ne voyais absolument pas l'intérêt d'une adaptation en série et que j'y suis vraiment allé à reculons. Pourtant, j'ai accroché immédiatement. La saison 1 reprend une trame proche de celle du film mais en ajoutant de nouveaux personnages et donc de nouvelles intrigues. L'ambiance est très proche mais presque plus folle avec l'ajout d'un personnage over the top incarné par Billy Bob Thornton (Bad Santa, Intolérable cruauté, etc). Les saisons suivantes n'auront que peu de lien avec la première si ce n'est la qualité du casting et de la réalisation ainsi que l'illustration des absurdités de la vie. 

Dernière petite précision : la série est supervisé par Noah Hawley. Vous ne connaissez probablement pas

ce nom mais il s'agit du génial showrunner de l'hallucinante série Légion et son talent transparait dans Fargo avec énormément de force. Le réalisateur sait mettre en image la folie de ses histoires et n'hésite pas à prendre des risques de mise en scène. Si Fargo n'égale pas la démence de Légion en terme de mise en image la série n'en reste pas moins très visuelle.

Tout ceci étant dit, que vaut la dernière saison diffusée et pour le moment uniquement visible sur la plateforme Salto  ?


Comme d'habitude la réalisation est superbe mais cette fois il s'agit d'une série "historique" et donc on peut profiter de la reconstitution très réussie des années cinquante ambiance mafia. En terme de structure, il y a quelques prises de risques plutôt payantes et l'on ne suit pas toujours l'action la plus évidente. L'histoire n'hésite pas à faire des écarts pour suivre des personnages moins emblématiques et pourtant passionants.

Niveau casting, comme à chaque fois c'est une orgie. On commence avec Jason Schwartzman, l'égérie

de Wes Anderson qu'on pouvait aussi voir dans l'excellente série Bored to Deah. Il incarne ici un parrain de la mafia vicieux en diable en proie avec une guerre des gangs qui le dépasse un peu. Face à lui, un choix très surprenant : Chris Rock. Un acteur plutôt réputé pour ses rôles dans des comédies lourdingue et qui se retrouve ici à incarner un parrain du crime dans la communauté Noire. Un rôle qu'il porte avec beaucoup de retenue et qui fera surement date dans sa carrière. A ces deux têtes d'affiches, s'ajoutent très vite Salvatore Esposito (l'incroyable Genny de la remarquable série Gomorra) dans le rôle du frère incontrôlable, Ben Whishaw ( Grenouille de Le Parfum, la série The Hour, etc) le criminel désabusé et enfin Timothy "Fucking" Olyphant (Deadwood, Justified, etc) en Marshall Mormont et là je ne parle que de ceux que je connais vraiment car d'autres sont aussi talentueux et expérimentés comme Jessie Buckley, l'infirmière frappadingue ou Glynn Turman, le consigliere.

Beaucoup de personnages donc, puisqu'on suivra plusieurs histoires en parallèle qui se croiseront dans cette inévitable guerre des gangs. Ainsi, si l'on suivra les deux camps, on suivra également la police, des innocents pris dans la tourmente et une infirmière aux pratiques douteuses. Si vous aimez les histoires de mafieux à la Scorcese, vous allez vous régaler, d'autant que Noah Hawley réussit à donner un souffle très personnel à ce qui aurait pu être une simple histoire de mafieux de plus.

Au niveau de la bande son, une fois de plus, Jeff Russo (Lucifer, Umbrella Academy, Legion, etc) livre une partition de toute beauté totalement dans l'esprit de l'époque et du show.(le thème de la série est proprement hypnotique)

Si le rythme un peu lent pourra en déstabiliser quelques uns (tout comme les choix narratifs parfois volontairement anti climatique), cette nouvelle saison de Fargo est à la hauteur des précédentes, voir l'une des meilleures. Je ne saurais que trop la recommander. Seul petit bémol, si les personnages féminins ont de l'importance et peuvent s'avérer clef, on ne les sent pas vraiment moteur et elles s'impliquent tardivement dans l'histoire, contrairement aux personnages masculins. Un tout petit peu plus d'équilibre aurait rendu cette série absolument parfaite.


Conclusion :

Comme les précédentes, cette quatrième saison de Fargo est remarquable avec un casting toujours autant impressionnant, je ne peux que chaudement recommander cette série

lundi 21 décembre 2020

Mandalorian Saison 1 et 2

Je n'avais pas eu le temps de vous parler de The Mandalorian l'année dernière, la saison 2 vient de s'achever sur Disney +, il est donc plus que temps de revenir sur la franchise qui vient de ressusciter Star Wars.


Saison 1: avril 2019 / Saison 2 : novembre 2020
Durée : 8 x 40min par saison
Genre : Aventure, Science fiction
Création : Jon Favreau
Casting : Pedro Pascal, Richard Brake, Diana Lee Inosanto
Nationalité : U.S.A.
Chaîne d'origine : Disney+

Synopsis:

5 ans après la chute de l'empire, la Nouvelle République est en plein construction, un Mandalorien survit au jour le jour en acceptant de petites missions. L'une d'entre elle va le pousser à faire une rencontre qui remettra toute sa vie en question. 

Critique :


Alors oui, contrairement à mes habitudes, dans cette critique je spoile et révèle que le Mandalorien va rencontrer un bébé Yoda. Mais voilà, la série à plus d'un an maintenant et il faudrait vivre dans une grotte pour être passé à côté de l'existence de Bébé Yoda. C'est bien simple, la bête n'avait pas encore été dévoilée qu'on en trouvait déjà sur Amazon et cette année c'est carrément des versions animatroniques qui sont vendus. Pas étonnant, une grande partie du succès de la série repose sur les frêles épaules de cet élément clef de la série, il était donc compliqué de ne pas en parler.

Bref, Mandalorian est une histoire qui s'inscrit 5 ans après la première trilogie (épisode 4.5.6, les


anciens, les bons) et 25 ans avant la dernière trilogie (7.8.9, les excécrables) au niveau de l'ambiance le créateur s'inspire très clairement de la saga de sabre Baby Cart mais aussi de l'univers des western. Ainsi on retrouvera nombreux gimmicks voir plusieurs poncifs du genre. Si vous cherchez quelque chose d'original qui vous bousculera et vous fera dire que vous n'auriez vraiment pas voulu rater ça, vous pouvez tourner les talons : Mandalorian c'est plutôt une prise de risque minimum pour bien enrouler le public dans la moelleuse couverture de la nostalgie. Il est d'ailleurs intéressant de constater que Favreau revient ici à l'essence de Star-Wars, les influences samouraï et western de l'œuvre originale n'étant plus à démontrer.

Et le réalisateur n'a pas lésiné sur les moyens, Mandalorien est surement à l'heure actuelle ce qui s'approche le plus de la première trilogie de film. On retrouve le charme désuet, la fausse complexité de l'univers mais surtout l'action et les effets spéciaux. Car oui, la série n'a strictement rien à envier aux récents films, c'est spectaculaire et on en prend plein les yeux. 


Niveau casting, c'est plutôt réussi, on pourra s'interroger du choix d'embaucher Pedro Pascal (Game of Thrones, Narcos, etc) pour lui foutre un seau sur la tête mais "this is the way". Heureusement il est plutôt bien entouré, le héros croisera de nombreux alliés et ennemis sur sa route et là le réalisateur s'est fait plaisir. On retrouvera donc aussi bien le réalisateur culte Werner Herzog que l'actrice de série Ming-Na (Agent of SHIELD, etc) ou des acteurs réputés, mais méconnaissable, comme Nick Nolte (48h, Jefferson à Paris, etc). Et je ne parle ici que de la saison 1 car la saison 2 frappera encore plus fort avec notamment Timothy "FUCKING" Oliphant (je vous ai déjà dit que j'étais fan ? ). Dans la mouvance des derniers films, le casting se verra aussi beaucoup diversifié et c'est ainsi avec plaisir qu'on croisera des minorités dans des rôles clefs mais aussi de nombreux personnages féminins tout aussi bourrin et cool que le héros. Petit regret tout de même, le choix de Giancarlo Esposito dans le rôle du méchant, j'aime beaucoup cet acteur canonisé par son rôle de Gus Fringe dans Breaking Bad et Better Call Saul, mais je trouve que son personnage n'est pas très crédible. (oui, le problème c'est le personnage, pas l'acteur)

Impossible de parler des personnages sans citer bébé Yoda. La relation entre le gros dur au cœur tendre

et cette petite boule de mignonitude est forcément au centre du show. On ne peut que fondre devant les grands yeux de ce petit extraterrestre et j'apprécie beaucoup que les scénaristes insistent régulièrement sur le fait que ce n'est pas qu'un accessoire kawai. A l'instar d'un chaton, il est mignon mais peut se révéler un terrible prédateur pour la faune environnante.

Globalement, je n'ai pas grand chose de plus à dire sur la série, elle est indéniablement efficace car elle se repose sur des mécanismes vus et revus. Certains épisodes ressemblent même à des relectures de film cultes (les 7 samourais/mercenaires, etc) sans rien apporter de plus. Donc oui, j'ai passé de bons moments devant ces deux saisons, j'étais même comme un dingue devant le dernier épisode de la saison 2 car il montre une véritable intention de faire de Mandalorian une pièce maitresse de la saga Star Wars et non juste une petite série confidentielle mais ça n'en reste pas moins une série d'action sans originalité. Si vous voulez vous détendre devant du bon Star Wars, c'est absolument ce que vous devez regarder. SI vous avez envie de voir une vraie bonne série inoubliable, il faudra chercher ailleurs.

Note : pensez à rester jusqu'au bout du générique de fin du dernier épisode de la saison 2, il y a une petite surprise pas dégueu.




Conclusion :

A mes yeux ce qui se fait de mieux en Star Wars ces dernières années, Jon Favreau réussi à retranscrire l'esprit western et film de sabre dans l'espace. Les scénarios ne volent pas haut pais ça reste du très bon divertissement. Et il y a bébé Yoda.

vendredi 18 décembre 2020

Alice in Borderland

C'est la tendance française du moment sur Netflix, que vaut cette mini-série adaptée d'un manga sortie en 2010 ? C'est ce que nous allons voir !


Diffusion Netflix : Décembre 2020  
Durée saison 1 : 8x 50min 
Genre : Fantastique, Science fiction, Thriller
Casting : Kento Yamazaki, Tao Tsuchiya, Tsuyoshi Abe
Nationalité : Japon
Chaîne d'origine Netflix

Synopsis:

Trois amis se retrouvent mystérieusement piégés dans un Tokyo vidé de ses habitants, obligés de participer à des jeux mortels s'ils ne veulent pas être exécuté.

Synopsis :


Alice in Borderland
est une adaptation d'un manga sorti en 2010 et terminé depuis après 18 tomes. En toute franchise, et malgré un intérêt relatif pour le manga, c'est la toute première fois que j'entend parler de celui-ci. Au niveau de l'ambiance, il fait évidement référence à Alice in Wonderland (Alice au pays des merveilles pour les anglophobes), un choix vraiment dommageable car les seuls points commun sont jusqu'alors : Alice (enfin Arisu puisque c'est le nom de famille du héros et que c'est la prononciation japonaise...) l'arrivé dans un autre monde (enfin dans tokyo vide...), des cartes (juste un bête jeu de carte, genre ils vont taper la belote), un chapelier (comme un charcutier, mais pour les chapeaux), un mec qui s'appelle Chisiya (pour Cheshire, ouais, j'aurais jamais deviné tout seul non plus). Le tout transposé le plus prosaïquement du monde de nos jours. A aucun moment l'univers ne s'approche ne serait-ce que d'une once de la folle créativité de l'œuvre de Lewis Carroll ce qui donne l'impression que l'auteur a juste voulu racoler en citant une œuvre mythique mais dont-il se fout comme de son slip sale.

A mon sens, la comparaison la plus pertinente serait plutôt avec Battle Royale (chef d'œuvre à voir absolument) puisqu'on retrouve le principe des ados (y a quelques adultes pour faire bonne figure mais si tu regardes bien, le casting a entre 18 et 30 ans) piégé dans un environnement urbain et forcé à se massacrer. On peut aussi faire le parallèle avec  Gantz  ou même Hunger Games mais là encore Alice ferait pâle figure tant son univers est pauvre (et pas forcément par comparaison).

Pour donner plus de corps au jeu de massacre, la série s'inscrit dans un autre genre exploité à longueur de pages dans les mangas : le jeu psychologique. 


On pourra ainsi citer hunter x hunter (1998) ou Doubt (2007) d'autres manga où les protagonistes doivent résoudre des jeux de toutes sortes pour survivre mais où la réflexion est nettement plus poussé, je citerais même Real Account (2014) sortie plus tard mais dont l'univers est nettement plus riche en plus d'être plus subtil dans ses résolutions de jeux. En fait, l'impression qui domine globalement lorsqu'on regarde Alice in Borderland, c'est le manque de maitrise. Le scénariste semble vouloir parler de choses qu'il ne connait pas et ça donne des scénarios un peu creux avec des retournements de situation sans saveur. J'aimerais d'ailleurs insister sur l'absence de sens du détail vraiment flagrante. Alors que la réalisation donne beaucoup d'importance aux téléphones portables (les joueurs doivent en prendre un avant chaque jeu) ceux-ci ne servent absolument à rien, et personne ne se pose de question sur leur utilité.(spoiler, dans la saison 1 leur seule utilité sera de sauver les miches du scénariste dans le dernier épisode pour faire sa révélation de folie). Quand bien même les téléphones aurait une utilité plus tard, il est aberrant que de toute la première saison personne ne se pose de question sur ces téléphones.

Au niveau des personnages, là encore, la série pèche par un terrible manque d'originalité. Kento Arisu,


le personnage principal n'est pas attachant du tout. On pourrait le comprendre car c'est un personnage en construction et on s'attachera à lui sur le long terme mais ce genre de méthode d'écriture fonctionne si le personnage est entouré d'autres plus charismatique. Là, il n'y a pas grand monde à côté pour se raccrocher. J'imagine que dans le manga, par la distanciation du dessin les personnages sont crédible mais franchir la frontière du live est fatale à leur personnalité et ils apparaissent tous plus caricaturaux les uns que les autres. Mention spéciale pour le "grand méchant": l'homme tatoué. Non seulement le personnage n'a aucun charisme mais il en devient même ridicule lorsque sa back-story est dévoilée. L'origine de ses tatouages le rend totalement pathétique. Etonnamment, ce sont les personnages féminins, plus mesuré par comparaison, qui sortent un peu leur épingle du jeu. On retiendra évidemment Usagi qui donne l'impression d'être la véritable héroïne du show mais aussi Hikari, un personnage plus complexe qu'il n'y parait mais qui ne fera probablement pas long feu vu la difficulté à trouver l'actrice dans le casting...

Visuellement, pas grand chose de notable, le plus impressionnant reste les plans d'un Tokyo désespérément vide mais ça ne suffit pas à bâtir une identité visuelle forte.


Dans l'ensemble, et en dépit de toutes mes critiques la série se regarde bien, le sens du rythme et du cliffhanger est là pour vous donner envie d'enchainer les épisodes. Il y a même quelques audaces que je n'ai pas vu venir et qui donne une teinte très sombre à l'histoire. Mais c'est surtout beaucoup de poudre aux yeux et on ne peut que regretter le manque de créativité de l'ensemble. Surtout, une partie de l'intérêt de la série réside autour du mystère de ce Borderland et vu le peu de créativité des jeux, je ne peux qu'imaginer une révélation tout aussi décevante qui ne fera que s'écrouler le tout...comme un château de cartes ! (ouais, elle était facile, mais j'étais obligé de la placer)

Voilà, vous êtes prévenu, j'ai fait beaucoup de name dropping dans cet article mais c'est pour que vous connaissiez plusieurs alternatives plus intéressante que cette série (et j'en oublie surement un paquet) mais si la flemme de noël vous saisit ça se laisse regarder et peut-être même que vous serez surpris si jamais vous n'avez aucune de ces références.



Critique :

Ce n'est pas désagréable à regarder mais ça arrive après de nombreuses fictions nettement meilleures et ça n'apporte pour l'instant vraiment rien de plus. A regarder si vous êtes vraiment fan du genre et à cours de séries.


vendredi 11 décembre 2020

Great Pretender saison 02

Entre le crowdfunding à gérer et la panne internet prolongée, elle aura été hardcore à écrire cette critique mais je tenais absolument à conclure ce que j’avais commencé il y a quelques semaines avec la saison 1. Est-ce qu'il faut poursuivre l'aventure? Voyons cela ensemble.


Date de diffusion : novembre 2020
Durée : 9 x 23min 
Genre : animation, aventure, humour
Réalisation : Hiro Kaburaki
Casting vocal : Wolf Williams, Alan Lee, Aaron Phillips, etc
Nationalité : Japon

Note : je n'ai volontairement pas mis la bande annonce de la saison 2 car je trouve qu'elle en dévoile trop.

Synopsis:

La suite des aventures de Makoto Edamura qui se retrouve une fois de plus embarqué dans une arnaque qu'il ne maitrise pas, mais celle-ci pourrait bien le marquer plus profondément qu’il ne l’aurait imaginé.

Critique:


Bref, même si c’est annoncé comme cela, probablement pour des raisons marketing, il s’agit bien de la suite directe de la saison 1 et pas d’une saison 2. C’est d’autant plus flagrant que la saison 1 se compose de plusieurs histoires alors que cette saison 2 n’en contera qu’une seule. Mais quelle histoire.

En 9 épisodes, l’on va enfin en apprendre plus sur le désinvolte Laurent et découvrir ses motivations réelles. Ce sera l’occasion d’en apprendre également plus sur l’organisation qui le soutient et de continuer à approfondir le personnage "d’Edaname"

Une saison 2 beaucoup plus dure que la précédente et centrée sur la thématique de la traite d’êtres humains. Un sujet vraiment difficile qui, s’il est traité avec beaucoup de distanciation, n’en reste pas moins perturbant (en dessous de 14 ans, ça me semble complexe de regarder cette saison).

Mais une saison deux encore plus passionnante, l’attachement aux personnages générée par la saison 1 marche pleinement et on a hâte d’en découvrir plus sur leurs petits secrets et de voir l’impact réel que cette affaire va avoir sur eux.

J’ai totalement bingewatché ces 9 épisodes, impossible de s’arrêter une fois lancé. Le rythme est redoutable et les révélations s'enchaînent implacablement une fois la machine lancée.

Si vous avez apprécié la première saison vous devriez adorer celle-ci, tout fonctionne à merveille et c’est un régal de retrouver cette ambiance et ces personnages.


Quelques petits bémols tout de même : c’est une histoire d’arnaque, et comme toutes les histoires de ce genre on se retrouve à la fin avec une situation un peu too-much qui n’est pas sans rappeler le duel de Princess bride (tu sais que je sais que tu sais que je sais, donc je vais faire comme si tu avais prévu que j’avais prévu…). J’ai aussi plus que tiqué sur l’intégration de 3 personnages dans les derniers épisodes, je comprend l’idée derrière cette utilisation mais je trouve que ça induit un fond vraiment malsain à la série là où jusqu’alors elle essayait de bien distinguer la moralité de ses personnages principaux de celles des autres escrocs.

Bref, si j’ai quelques réticences sur le fond, cette série reste un excellent divertissement d'une efficacité redoutable, l’émotion est au rendez-vous et vous ne risquez pas de vous ennuyer. Je vous recommande d’ailleurs de rester jusqu’au bout du générique de fin du neuvième épisode car le teasing pour une saison 3 est plutôt puissant.

Conclusion :

Une fin de saison remarquable, bien sûr ce n’est pas parfait mais je recommande chaudement cette série drôle, originale et passionnante.

lundi 30 novembre 2020

Carrousel Funeste, la trilogie

Ces derniers temps je suis un peu distant du blog et pour cause, je suis en train d'organiser la campagne de financement pour sortir le tome de ma trilogie : Carrousel Funeste


En 2017 j'avais déjà réalisé une première campagne pour sortir le tome 2, il est temps désormais de sortir la fin et de donner le plus d'exposition possible à ce travail de près de 20 ans.

Il s'agit d'une saga d'Urban Fantasy ou je fais revivre les mythes populaires français. Si j'utilise donc des personnages aussi connu que les trois mousquetaires, je ressort aussi certains personnages du réalisateur Feuillade, moins connu du grand public mais à l'origine de la pop-culture telle qu'on la connait aujourd'hui.

Le lien vers le crowdfunding

Si vous suivez le blog et que vous le trouvez utile, vous pouvez me remercier en soutenant ma passion, par exemple en découvrant le premier tome en numérique (5€)

J'espère que vous aurez envie de découvrir ce que je fais quand je ne suis pas en train de critiquer le travail des autres et promis, il y a moins de fautes qu'ici car ces textes là je les fait corriger :D

Bien sûr, vous pouvez aussi partager le lien de la campagne autour de vous, vous connaissez peut-être des fans d'Urban Fantasy.

Niveau vidéo, pour la promo j'ai réalisé une série de fausses pubs, vous pouvez les découvrir sur ma page d'auteur Facebook :  https://www.facebook.com/watch/1375387819398603/773454716846327 

Ce n'était pas forcément le format idéal pour communiquer mais je suis un grand fan de fausses pubs (merci Les Nuls) et ça me manque parfois, du coup j'avais envie de profiter de l'occasion.



mercredi 25 novembre 2020

NOS4A2 saison 1 et 2

NOS4A2, vous n'en avez probablement pas entendu parler et pourtant cette petite série fantastique à quelques sérieux arguments pour faire parler d'elle, à commencer par son créateur : Joe Hill



Diffusion : 2019 - 2020 
Durée : 2 saison de 10 x 60min 
Genre : Drame, Epouvante-horreur, Fantastique
Réalisateur : Jami O'Brien
Casting : Ashleigh Cummings, Zachary Quinto, Ólafur Darri Ólafsson
Nationalité : U.S.A.


Synopsis :

La jeune et très créative Vic McQueen va découvrir tout un nouvel univers le jour où elle réalisera que sa moto peut l'emmener partout où elle le désire et retrouver tout ce qu'elle veut. Un don qu'elle utilisera pour traquer Charlie Manx, un tueur en série immortel qui a enlevé une enfant dont Vic était proche.

Critique :


NOS4A2
est donc une série adaptée d'un roman de Joe Hill. Je vous ai déjà parlé de cet écrivain, c'est le fils de Stephen King et il est largement aussi talentueux que son père comme vous pouvez le découvrir avec Locke and Key (enfin, le comics, pas la série :D ). Il nous revient ici avec l'adaptation d'un de ses romans en série au potentiel énorme et à l'ambiance très prenante. Deux points fort : le personnage de Charlie Manx, un père noël qui ferait passer l'étrange noël de Mr jack pour un épisode de Dora l'exploratrice, et les "hyper créateur", ces élus capables d'altérer la réalité grâce à des outils qui leurs sont propres et dont les motivations sont rarement pacifiques.

La première saison nous permettra donc de découvrir le personnage de Vic et sa famille à deux doigts

d'être redneck et nous racontera l'affrontement entre la jeune fille et le terrible croquemitaine. Une saison qui fonctionne bien, malgré un léger manque de budget, et donne envie d'en découvrir plus. Le potentiel est évident pour que l'univers se développe en nous offre un spectacle encore plus haletant. Las, loin de voir les choses en grand, la saison 2 se replie sur elle même et nous raconte quasiment la même chose que la saison 1 à l'exception que cette fois Vic est devenu maman. Sur le principe, l'idée est bonne, le parallèle entre l'enfant et le parent et une part importante de cette histoire mais dans les faits, le personnage de Vic étant foncièrement antipathique (saison 1, elle est un peu désagréable car fille d'alcoolique, saison 2 elle est carrément alcoolique elle même) il est assez difficile de se sentir impliqué par ses jérémiades sur une aussi longue période. Comble de l'ironie, c'est Charlie Manx dont on découvrira les origines dans la saison 2 qui nous apparait presque sympathique par comparaison. Alors oui, le propos de l'histoire est aussi de mettre en garde contre les faux-semblant mais qui a envie de subir une relation toxique avec une mère alcoolique pendant 600 minutes pour comprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences ?


Niveau casting. On retiendra surtout Zachary Quinto (Star Trek, Margin call, etc) dans le rôle de Charlie Manx. Depuis la série Heroes et son personnage de Sylar, il n'y a aucun doute sur son talent pour incarner des méchants charismatiques mais il n'en reste pas moins spectaculaire ici sous ce maquillage de vieil homme aigri. Ashleigh Cummings dans le rôle principale est également talentueuse mais son personnage est insupportable. Si j'avais réussi à m'attacher lors de la première saison, j'ai vraiment rompus les ponts pour la deuxième l'aspect auto apitoiement étant vraiment trop présent. Le reste du casting fonctionne bien aussi, je retiens surtout Ólafur Darri Ólafsson dans un rôle qui aurait probablement mérité encore plus de place et Jahkara Smith dans un rôle tellement plus cool que celui de Vic qu'elle aurait dû être l'héroïne du show.

A noter, si l'univers de la série vous a plu qu'un comics étaient sortie en France :"Sans issue: bienvenu à

christmassland" centré sur Charlie Manx et ses infernales créations. On y apprenait ses origines(légèrement différentes de celles de la série) et on passait un peu de temps dans son terrifiant parc d'attraction. Je n'ai pas lu les livres et ne pourrais donc pas vous dire si l'adaptation est fidèle ou pas mais j'ose croire qu'ils sont plus riche que le show télé.

Concrètement, la première saison de la série vaut vraiment le coup d'œil si on la considère comme auto conclusive. La seconde me semble beaucoup plus poussive et dispensable. Si vous avez vraiment accroché, et que le personnage de Vic ne vous rebute pas trop, poursuivez, il y a encore de bonnes choses à découvrir, mais sinon, épargnez vous ce fardeau. Je ne sais pas s'il y aura une saison 3, et je ne suis pas sûr d'une vouloir une d'autant que l'histoire peut s'arrêter là (le cliffangher tout pourri mis à part). Si elle tourne autour de Vic je pense que ça n'aura pas d'intérêt mais cet univers à tellement plus à offrir que ça pourrait en valoir la peine.




Conclusion :

Malgré un univers au potentiel illimité, la série se renferme dans un misérabilisme crasse sans jamais essayer de s'élever.

lundi 16 novembre 2020

The Queen's Gambit (Le jeu de la Dame)

C'est la série événement sur Netflix, sept épisodes d'une femme qui joue aux échecs pendant les années soixante. Un pitch assez improbable qui remporte pourtant du succès, voyons ensemble s'il est mérité ou non.



Date de diffusion Netflix : novembre 2020 
Durée : 7 x 60min 
Genre : Drame
Réalisation : Scott Frank, Allan Scott
Casting : Anya Taylor-Joy, Thomas Brodie-Sangster, William Horberg, Frederik Schmid
Nationalité : U.S.A.
Chaîne d'origine : Netflix

Synopsis :

Les années soixante, en pleine guerre froide, le parcours atypique de Beth Harmon, une jeune orpheline qui rêve de devenir grand maitre des échecs.

Critique :


The Queen's Gambit
(non, je n'utiliserais pas le titre français, je le trouve immonde) est une série écrite et réalisée par Scott Frank. En tant que réalisateur, il n'a pas réalisé grand chose de vraiment notable mais en tant que scénariste on lui doit tout de même quelques pépites comme Logan ou Minority Report.

Et pour l'occasion, il faut admettre que tant au niveau scénaristique qu'au niveau de la réalisation, c'est un sans faute. A travers le milieu méconnu des échecs, le réalisateur filme la difficulté pour une jeune fille abandonnée de trouver sa place dans la société (on pourra même dire "dans un monde d'homme"). Malgré son intellect supérieur, l'héroïne devra se débattre avec toutes les difficultés posées sur son chemin, la dépendance à la drogue hérité de l'orphelinat, la pression sociale de son sexe, etc.

Visuellement, les images sont tout simplement superbes. Que ce soit le soin porté aux décors et aux costumes ou tout simplement à la mise en scène (la matérialisation redoutablement efficace des pensées de Beth sous la forme d'un échiquier géant), on en prend plein les yeux. A noter, que les affrontements ne sont pas du tout répétitifs, la mise en scène réussi à les distinguer tous les uns des autres en insistant sur les particularités de chacun. De plus, l'histoire est prétexte aux voyages ce qui est toujours une bonne occasion d'en mettre plein les yeux. Si je devais pinailler, je dirais tout de même que certains fond bleus se voient un peu trop lors de ces voyages mais c'est vraiment minime.

Niveau casting, on retiendra essentiellement  Anya Taylor-Joy (Glass, Split, the witch, etc) dont la fragilité imprègne toute cette aventure mais pas autant que sa détermination. Une fois de plus, elle porte avec brio un personnage à fleur de peau mais à la résolution sans faille. Au niveau des acteurs connus, on notera également la présence de Thomas Brodie-Sangster (Games of thrones, Le labyrinthe, etc) dans un rôle de joueur assez original tenant plus de Crocodile Dundee que de Garry Kasparov.

Si l'on suit avec beaucoup d'intérêt l'évolution du personnage ce que je retiens également de la série au niveau scénaristique, ce sont les valeurs qu'elle défend. Valeurs féministes bien entendu avec cette illustration de la difficulté pour une femme d'exister dans un monde qui la renvoie toujours à son sexe, de tolérance ensuite avec des personnages comme Jolene ou Townes et de "collaboration" enfin car c'était le point le plus sensible en traitant d'un milieu qui semble si individualiste, et bien au contraire l'histoire prouve l'importance d'être bien entouré.
Voilà, je n'ai que du bien à dire de cette série, même le nombre d'épisodes est parfait, il n'y a pas de longueur et pourtant tout est dit. Je ne peux que vous recommander cette série très prenante et vraiment originale.


Conclusion:

Une histoire passionnante, remarquablement mise en scène et superbement interprétée. On ne peut que comprendre le succès de ce projet atypique.

vendredi 13 novembre 2020

Truth Seeker

Quand on m'annonce que Nick Frost et Simon Pegg sortent une série, forcément je suis sur les startings block, alors voyons ça ensemble.


Diffusion sur Amazon Prime : Octobre 2020 
Durée : 8 x 30min 
Genre : Comédie, Epouvante-horreur, Fantastique
Réalisation : Nick Frost, Simon Pegg, Nat Saunders
Casting : Nick Frost, Malcolm McDowell, Samson Kayo
Nationalité : Grande-Bretagne


Synopsis :

Gus Roberts est le meilleur installateur de réseau 4G d'Angleterre mais lorsque le travail s'arrête, il devient surtout le Truth Seeker : un Youtuber spécialisé dans surnaturel. Affligé d'un nouveau collègue, ce grand solitaire va l'entrainer dans ses aventures, sans souci du danger toujours plus grand.

Critique :


Pour ceux qui ne connaitraient pas, Nick Frost et Simon Pegg ce sont les deux comiques que l'on retrouve au cœur de la trilogie Corneto (Shaun of the dead, Hot fuzz, le dernier pub avant la fin du monde, etc) Des œuvres de références qui ont donc rendu ce duo cultissime. L'annonce d'une série les impliquant directement ne pouvait donc que susciter beaucoup d'espoir et il faut reconnaitre que l'on n'est pas totalement déçu. 

Pour commencer, je vais parler de ce qui pourrait être considéré comme les défauts de la série, car elle sort des canons habituels (enfin, c'est une série britannique quoi, les fans de Doctor Who ne seront pas dépaysé). Premièrement, nous ne sommes pas face à une comédie outrancière. Certes, il y a beaucoup d'humour dans la série mais c'est parsemé par petites touches ici et là et c'est rarement un rire gras et lourd, plutôt de petites allusions subtiles. Deuxièmement, la série prend son temps. Même si les épisodes sont court et qu'il y en a peu, les scénaristes prennent le temps de poser l'ambiance et les personnages, ce qui pourra déstabiliser si vous attendez quelque chose de plus nerveux. Enfin, 8 épisodes, c'est court et très frustrant car le potentiel de la série est à l'évidence énorme.

En quelques épisodes, la série pose un univers cohérent et dense qui ouvre d'innombrables possibilités.


Même si les résolutions d'intrigues pourront s'avérer parfois un peu frustrante par un certain classicisme du genre (faire un exorcisme pour chasser un fantôme par exemple) dans l'ensemble les histoires sont très inventives et on se retrouve vite accroc à se demander ce que le prochain épisode nous réserve d'original. D'autant qu'il y a beaucoup de mystère en suspens, notamment autour des personnages principaux.

Un univers passionnant donc et qui repose sur des personnages très attachants et variés. Si la série s'appuie principalement sur Nick Frost parfait dans le personnage bonhomme mais rigoureux de Gus Robert, il est accompagné d'une jolie petite bande d'acteur peu connus comme l'attachant Samson Kayo, la très touchante Susan Wokoma (Enola Holmes, etc) ou la surprenante Emma d'Arcy mais aussi d'acteur plus confirmé comme l'incroyable Malcolm FUCKING Mc Dowell (Orange mécanique, etc).


Visuellement, c'est très propre, même si on sent que le budget aurait gagné à être plus conséquent il y a tout de même de beaux effets très visuels et des reconstitutions bien travaillées dans les introduction d'épisodes.

Niveau narration, j'ai particulièrement apprécié que les épisodes débutent par des flashbacks historiques, cela permet de construire l'histoire de ce monde et de lui donner une richesse rare en peu de temps. Simple et diablement efficace.

A noter que j'ai classé la série en horreur, parce qu'on en retrouve les thématiques et que le premier épisode propose quelques images plutôt effrayantes mais, dans l'ensemble, la série ne fait que survoler le genre et si elle pourra effrayer les plus sensibles, les fans d'horreur ne devront rien attendre de ce côté hormis l'ambiance.

La première saison se déroule tambour battant, si les épisodes ont chacun leur "monstre du jour" il est vite évident que l'on fait face à une série feuilletonnante et que cette saison raconte une seule et même histoire.

Une saison qui s'achève sur un cliffangher scénaristique très bien amené et qui ne peut que donner envie de poursuivre l'aventure. En bref, je vous recommande chaudement cette excentrique petite nouveauté et je prie pour qu'elle cartonne suffisamment pour qu'on puisse voir la suite.

Conclusion :

Une comédie redoutablement bien écrite dans la lignée du travail sur la trilogie Corneto et qui n'a pour seule vrai défaut que d'être beaucoup trop courte.

lundi 9 novembre 2020

Great pretender saison 1

Découvert grâce à son générique de fin partagé par un contact, j'étais curieux de voir ce que valait Great Pretender le dessin animé dont la saison 2 sortira le 25 novembre.


Date de diffusion : juin 2020
Durée : 14 x 23min 
Genre : animation, aventure, humour
Réalisation : Hiro Kaburaki
Casting vocal : Wolf Williams, Alan Lee, Aaron Phillips, etc
Nationalité : Japon


Synopsis :

Makoto Edamura pense être le plus grand escroc du Japon mais en volant le portefeuille d'un touriste français il n'imagine pas qu'il vient de mettre le doigt dans un engrenage qui va l'entrainer bien au-delà de ses frontières.

Critique :


Great pretender est la dernière série du WIT studio, un petit studio Japonais, filiale des prestigieuses Productions IG (Ghost in the shell SAC, Psycho Pass, Jin Roh, etc) à qui l'on doit déjà l'incroyable adaptation de l'attaque des titans

Il s'agit d'une histoire originale écrite par le scénariste Ryota Kosawa et réalisé par Hiro Kaburaki (le chevalier d'éon, Speed Grapher, etc) . La série s'inspire des films d'arnaque (Ocean's eleven, insaisissable, etc) et, même si les histoires sont totalement grand public, s'adressent plutôt à un public adulte de par la richesse de leurs intrigues. La première saison se compose de 3 parties, chacune se concentrant sur une arnaque en particulier et permettant de développer plus précisément certains personnages. On appréciera la richesse de l'univers qui nous fera voyager du Japon à l'Angleterre en passant par Paris et du milieu du cinéma à celui de la peinture en passant par les courses d'avion. Les thématiques sont variées ce qui permet de conserver l'intérêt du spectateur tout du long même si la mécanique est un peu répétitive. Les personnages sont variés et attachants et on appréciera l'effort sur la langue dans la VO. Je note d'ailleurs ici la qualité du casting vocal et leurs efforts pour parler d'autres langues que la leur. C'est beaucoup plus immersif et ça renforce l'aspect international donné par le scénario.

Dans l'ensemble, Great Pretender est une série très agréable, elle est drôle, tendre et ne cède pas à la

violence facile. S'il y a des échanges de coup de feu, je ne crois pas qu'une seule personne ne soit jamais blessé par balles et il n'y a aucun mort. Les valeurs de la série sont également plutôt saines car si on parle d'arnaque, on parle surtout d'arnaquer des arnaqueurs. Ainsi, même s'ils sont du mauvais côté de la loi, les personnages principaux sont clairement des idéalistes avec des valeurs morales et humaines très hautes.

Dans l'ensemble, je ne peux que recommander cette série, même si l'univers n'est pas toujours très gai c'est globalement positif et plutôt feel good.
La saison 1 se termine sur un mini cliffangher qui donne envie d'en apprendre plus sur l'un des personnages (une histoire qui permettra visiblement de mieux comprendre le fameux générique de fin). Je vous chroniquerais la saison 2 quand elle sortira car j'ai hâte de retourner voyager avec ces personnages, en espérant toutefois qu'ils arrivent à renouveler un peu leur écriture.



Conclusion :

Un excellent divertissement avec beaucoup de rebondissement et des personnages attachants.


J'étais obligé de conclure avec le générique de fin de la série qui m'a tant donné envie de découvrir la série