Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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samedi 11 août 2012

Samedi 11 aout 2012

20h40 sur RTL9: Furyo



Date de sortie: 1 juin 1983 
Durée: 2h 02min
Réalisation: Nagisa Oshima
Casting: David Bowie, Tom Conti, Ryuichi Sakamoto, Takeshi Kitano
Genre: Guerre, Drame
Nationalité: Japonais, britannique, néo-zélandais

Synopsis : (source télé loisir)
Java, en 1942. Le capitaine Yonoi dirige avec morgue et mépris un camp de prisonniers anglais. Seul échappe à son intransigeance le lieutenant-colonel Lawrence, qui connaît aussi bien la langue que la civilisation japonaises. Le major Celliers, officier d'élite qui s'est rendu aux Japonais et que Yonoi a sauvé de la mort, arrive au camp de prisonniers. Entre les deux hommes se joue une lutte pour l'honneur. Yonoi contraint un garde coréen à se faire hara-kiri devant les détenus parce qu'il a eu une relation homosexuelle avec l'un d'entre eux. Devant le dégoût manifesté par les prisonniers, Yonoi ordonne deux jours de jeûne. Celliers se rebelle...



Critique:
Si le film se déroule durant la seconde guerre mondiale, Furyo n'est pas à proprement parler un film de guerre. Le combat est ici plus psychologique que physique et l'occasion de traiter des différences de mentalités entre le Japon et des Etats-Unis ainsi que du rapport compliqué, entre amour et haine, qui lie ces deux pays. L'occasion également d'aborder de façon sous-jacente le thème de l'homosexualité. Si la réalisation est irréprochable, c'est surtout pour son casting que Furyo est marquant. L'on peut ainsi y compter Takeshi Kitano, à une époque où il n'était encore considéré que comme un simple comique au Japon, et surtout : David Bowie et Ryuichi Sakamoto, deux musiciens de génie. En effet, là où Oshima aurait pu choisir de vrais acteurs confirmé, il a au contraire fait le pari de bâtir son film sur l'affrontement de ces deux idoles de la musique ( Sakamoto faisait alors parti du groupe Yellow Magic Orchestra) et c'est probablement ce qui fait de Furyo une oeuvre si particulière, car non content d'être tout deux très bon ils possèdent une sensibilité proche qui renforce l'ambiguïté de leur rapport. Si Oshima souhait à l'origine que Bowie s'occupe de la musique, c'est finalement Sakamoto qui s'en chargera et nous n'y perdons pas au change car il réalise là sa plus belle bande originale. Le thème de Furyo, vous hantera longtemps par son infini tristesse.



Conclusion:
S'il ne plaira pas à tout le monde par son rythme, son thème et ses choix artistique, Furyo n'en reste pas moins une Oeuvre à part entière, transcendé par le duel Bowie - Sakamoto. Un film troublant qui ne peut pas laisser indifférent.



17h15 sur Arte: Parsifal (1re partie : Actes I et II) acte III à 20h45

Synopsis : (source télé loisir)
Au Moyen Age, en Espagne. Le saint Graal et la sainte Lance ont été placés sous la garde de Titurel, un vieux roi, aidé par les chevaliers du Graal. Dans une contrée voisine habite Klingsor, qui a jadis voulu rejoindre les chevaliers du Graal mais qui, rejeté, est devenu magicien après avoir écouté l'esprit du Mal. Klingsor réussit à attirer, grâce à la séduisante Kundry, quelques gardiens du calice sacré, qu'il retourne contre leurs anciens frères d'armes. Quand Titurel transmet ses pouvoirs à Amfortas, son fils, ce dernier se rend chez Klingsor pour l'assassiner. Mais, tombé sous le charme de Kundry, il oublie sa mission et laisse choir la sainte Lance. Klingsor s'en empare et le blesse grièvement. Le contact de l'arme sacrée pourrait lui sauver la vie, mais seul un être jeune et naïf, pur de tout péché, pourrait reconquérir l'objet...

Aucune idée de ce que peut valoir cet opéra, mais je trouvais le thème intéressant

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