Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

lundi 9 mars 2020

I'm not okay with this

Sortie très récemment sur Netflix, la série I'm not okay with this vendu à grand coup de "par les producteurs de Stranger Things" semble avoir son petit succès, j'ai eu l'occasion de me faire ma propre opinion et j'aimerais vous la partager.




Diffusion Saison 1 sur Netflix : 26 février 2020
Durée : 7x 25min
Genre : Comédie, Drame, Fantastique
Réalisation : Jonathan Entwistle, Christy Hall
Casting : Sophia Lillis, Wyatt Oleff, Sofia Bryant
Nationalité : U.S.A.

Note : il n'y a pas de restriction d'âge pour la série et globalement 90 % de la série est grand public, toutefois je tiens tout de même à mettre une mise en garde car au moins une scène se révèle d'une grande violence et pourra choquer les plus jeune et les âmes sensibles.

Synopsis :

Ado en marge de son lycée, Sidney doit faire face à plusieurs drame : la puberté, le suicide de son père, sa meilleure amie qui vient de se mettre en couple mais surtout le fait qu'elle est désormais capable de détruire des choses par la pensée, une aptitude qui ne simplifie pas du tout la tempête d'émotion qui bouillonne en elle.


Critique :

Donc, I'm not okay with this est une nouvelle adaptation d'un comics de Charles Forsman qui avait déjà vu adapter une autre de ses histoires sur Netflix : The End of the fucking World. Les deux séries ont d'ailleurs énormément de points en commun, la principale différence étant surement qu'il y a du fantastique dans celle dont nous parlons aujourd'hui. Bonus, la série est produite par les producteurs de Stranger things et on retrouve deux acteurs de ça dans les rôles principaux, autant vous dire que le service marketing a du turbiner grave pour nous pondre ça.
Et pourtant, si tout respire la projet formaté par des marketeux pour générer du cash, je trouve que cette série, beaucoup plus modeste que Stranger thing a également beaucoup plus d'âme. Elle n'a pas grande originalité (on retrouve quasiment le pitch de Carrie de Stephen King, la religion en moins) et pourtant ce traitement "film indé" avec beaucoup de tendresse et un humour de situation efficace donne un résultat envoûtant.
Un envoûtement qui repose beaucoup sur Sophia Lillis qui incarne la "girl next door" à merveille et nous séduit par sa candeur, sa sensibilité et ses traumatismes. Le personnage est ultra attachant et tout comme dans ça l'actrice réussit à le rendre lumineux dans sa détresse. A ses côtés Wyatt Oleff est redoutable en side kick comique, il n'en fait ni trop, ni trop peu et avance avec désinvolture sur une corde raide dont nombreux sont tombé avant lui. Le reste du casting est également de qualité mais c'est surtout ce couple de loosers improbables qui marquera les esprits (même si Aidan Wojtak-Hissong dans le rôle du petit frère est assez fabuleux).
Niveau réalisation c'est simple et efficace. La vieille technique du "je tease le futur pour pouvoir développer tranquillement mes personnages" fonctionne à merveille et on a hâte de savoir comment Sidney se retrouve dans cette situation, même si tout amateur de film d'horreur aura déjà sa petite idée (à tort ou a raison, je vous laisse le découvrir).
Si cette nouvelle série ne se distinguera pas par son originalité, elle apporte tout de même une fraîcheur dans son traitement qui fait toute la différence. Le principal défaut reste donc qu'en 7 épisode de 25min on n'a pas vraiment le temps de faire grand chose à part teaser la suite. La fin de saison vous laissera donc grandement sur votre faim.
Je recommande tout de même, surtout que 7 x 25 min ça se regarde vite, particulièrement pour les ados qui pourraient y trouver un certain réconfort dans une période complexe de leur vie.


Conclusion :

Une série teen sans grande originalité mais qui fait pourtant mouche avec beaucoup de justesse. Son principal défaut 7 épisodes de 25 minutes pour une saison, c'est un peu léger.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire