Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mercredi 18 mars 2020

Altered Carbon

Coronavirus aidant j'imagine que vous êtes beaucoup à avoir besoin de vous occuper, voici donc une nouvelle critique de série traitant cette fois d'un avenir peu glorieux et plus inquiétant que le notre (pour l'instant).



Diffusion sur Netflix saison 1 février 2018 /saison 2 février 2020
Durée : 58min
Genre : Policier, Science fiction, Thriller
Réalisation : Laeta Kalogridis
Casting : Anthony Mackie, Renée Elise Goldsberry, Simone Missick
Nationalité : U.S.A.

Synopsis :

Dans un futur très éloigné, les inégalés n'ont pas disparues mais la mort a été vaincu. Takeshi Kovacs, dernier représentant d'une troupe de combattant d'élite exterminée par le Nouvel Ordre Mondial est ramené à la vie par l'un des hommes les plus riches de la planète dans le but de résoudre le mystère de son meurtre. Une enquête qui aura de lourdes répercutions.

Critique :


En 2018, Altered Carbon faisait partie des locomotives de Netflix, une série de SF ultra ambitieuse adapté d'une saga de roman qui avait son petit succés dans les milieux concernés et qui avait tout l'air d'être un nouveau Blade Runner. Et il faut reconnaître qu'a part quelques puristes ayant lut les livres, les spectateurs n'ont pas boudé leurs plaisirs devant la qualité de l'ensemble de cette première saison. Seuls reproches que je pouvais faire de mon côté : une narration parfois inutilement complexe avec une profusion de flasbacks mais surtout l'acteur principal : Joel Kinnaman( qu'on surnomme Joel Kouign Amann dans le milieu parce qu'il en a la légèreté) qui incarnait un personnage principal taciturne à l'ancienne avec un manque de charisme rare que même Lorenzo Lamas lui envie (oui je fais des références de vieux, j'assume).
Le reste du casting était bien plus réussit avec des personnages savoureux comme Poe (Chris Conner) et des personnages féminins fort (ne serait-ce que Quellcrist et Prescott) mais la caractérisation à l'ancienne de Kovacs en mode beau brun solitaire était vraiment insupportable. En fait le personnage était clairement plus intéressant dans les flashback, joué par Byron Mann.
La saison 2, qui nous arrive enfin après 2 ans d'attente, semblait régler ce problème en substituant Anthony Mackie (qu'on surnomme Anthony Maki dans le milieu parce qu'il en a la richesse) à Joel Kouign Amann mais visiblement le directeur d'acteur est resté en poste et le personnage de Kovacs donne toujours autant envie de lui botter le cul. Heureusement, là encore on retrouvera Byron Mann et un casting toujours aussi réussi. Mais surtout, l'histoire est moins artificiellement complexe et beaucoup plus efficace. Elle profite de la mythologie posée dans la première saison et continue de l'enrichir.
Si cette nouvelle saison se concentrent moins sur les Mathusalem, ces ultra-riches sur qui le temps n'a plus de prises, la série continue de dénoncer la déconnexion des élites face au peuple en se réorientant toutefois sur des problématiques beaucoup plus space opéra sans pour autant quitter l'orientation polar.
Cette deuxième saison apporte donc une nouvelle pierre d'un édifice très prometteur, l'univers semble riche et les moyens sont là pour offrir un spectacle de grande qualité.
Assurément pour les amateurs de Science Fiction tendance cyberpunk, Alterded Carbon est un immanquable surtout que vous allez avoir beaucoup de temps libre prochainement.



Conclusion :

Après une saison 1 réussi mais inutilement complexe, la saison 2 se concentre sur l'essentielle pour offrir un spectacle prenant et de grandes qualités. A l'évidence la série a encore de beaux jours devant elle.

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