Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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lundi 8 octobre 2012

Mortem

Et non, on ne m'a pas forcé à voir ce film, et oui le fait qu'il y ait des scènes lesbiennes dans le teaser n'est pas sans lien avec mon envie de le voir. Après, je vous rassure, c'était très loin d'être ma seule motivation, la curiosité étant en premier lieu mais voyons donc ensemble si celle-ci fut récompensé.




Date de sortie: 3 octobre 2012
Durée: 1h 34min
Réalisation:Eric Atlan
Casting:Daria Panchenko, Diana Rudychenko, Stany Coppet
Genre: Fantastique, Thriller
Nationalité: Français

Synopsis:
En voyage pour une destination inconnu, Jenna est forcé par le brouillard de s'arrêter dans un inquiétant hôtel, elle s'y retrouvera au prise avec une bien mystérieuse inconnue.


Critique:
Si vous avez regardez le teaser, vous devez vous douter que Mortem n'est pas vraiment un film classique ou qu'au contraire il est un peu trop classique (au sens "vieux débris" du terme). Si celui-ci louche clairement vers des oeuvres du genre de celle d'Ingmar Bergman ("le septième sceau"etc), je dois reconnaître qu'on se rapproche plutôt de l'oeuvre de Jean Rollin ("Le viol du vampire" etc). Certes les deux sont cultes mais pas vraiment pour les mêmes raison.
Mortem est un huis clos assez habile aux images superbes et aux actrices magnifiques. C'est à peu prés tout ce que je peux dire de bien du film, au contraire, je pourrais être intarissable sur ses défauts. Si elles sont ravissantes, les deux actrices principales, des débutantes, sont également exécrable, certaines réactions étant tellement surjoué qu'on se croirait dans une série AB. De plus, s'il s'agit probablement d'un choix artistiques, les deux actrices possède un accent russe très prononcé qui rend la moitié des dialogue à la limite du compréhensible. Si la réalisation se tient dans l'ensemble, elle est par contre insoutenable dans l'introduction du film, une première partie plutôt mal foutu qui donne vraiment envie de sortir de la salle. Le thème musical principal s'il est plutôt bon, devient vite indigeste à force d'être utilisé en continu et de façon pompière. Certes, la musique sert à instaurer le climat dérangeant mais l'effet en est presque insupportable.
Je vous accorde que dit comme ça, ça ne donne vraiment pas envie, pourtant il y a quelque chose dans ce film, peut-être une certaine poésie, qui font qu'on ne passe pas forcément un mauvais moment. Sans parler du fait qu'il s'agit d'une véritable gageure que de conserver l'attention du public pendant 1H30 avec 2 filles dans une pièce (et sans faire un porno). Et puis Diana Rudychenko, malgré un jeu approximatif a vraiment beaucoup de charme et on ne se lasse pas de la regarder évoluer à l'écran. On ne comprend tout de même pas d'où sortent tout ces prix: meilleur réalisateur, meilleur musique, meilleur second rôle, ça semble presqu'une blague tant c'est hors de propos.



Conclusion:
Un film intéressant mais loin d'être bon, à réserver aux cinéphiles avides de nouvelles expériences.


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