RTL9 nous décoche une petite soirée spéciale Halloween et nous gâte plutôt, dommage qu'ils soient les seuls.
22h30 sur RTL 9 28 Jours plus tard
28 jours plus tard - trailer par enricogay
Titre original : Twenty-Eight Days Later
Genre : Horreur
Nationalité : britannique
Année de production : 2002
Durée : 1h52min
Réalisateur : Danny Boyle
Casting : Cillian Murphy, Naomie Harris
Interdit aux moins de 16 ans
Synopsis : (source télé loisir)
L'Angleterre dans un futur proche. Un commando de défense des animaux s'introduit dans un labo secret afin de délivrer des chimpanzés soumis à d'horribles expériences. Mais, aussitôt libres, les animaux, contaminés par un mystérieux virus, bondissent sur leurs sauveurs. Vingt-huit jours plus tard, le mal s'est répandu à travers le pays. Jim, un jeune coursier, sort du coma dans un Londres déserté. Le jeune homme, Selena et Mark, Frank et sa fille Hannah, tentent de gagner une zone sécurisée de Manchester. C'est le début du cauchemar.
L'un des meilleurs films de Danny Boyle, un petit bijou avec lequel il a réinventé et relancé le film de zombie tout en marquant d'une pierre blanche le cinéma d'horreur. Les images sont superbes, la réalisation prenante, les acteurs admirables avec Cillian Murphy ("Sunshine", "The dark knight", etc) en tête qui porte le film de bout en bout mais également Christopher Eccleston ("Doctor Who", "The shadow line", etc) inquiétant au possible et la musique est envoûtante(je recommande la BO et le fabuleux morceau "in the house in a heartbeat"). Bref, le film est très dur mais il en vaut vraiment la peine démontrant une fois de plus que ce n'est pas le budget qui fait un film mais la créativité.
20h40 sur RTL 9 Jennifer's Body: Sympathique petite comédie horrifique qui repose pour beaucoup sur la plastique de Megan Fox. ça se laisse regarder mais ça ne bouleversera pas votre vie. Interdit aux moins de 12 ans
Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)
mercredi 31 octobre 2012
mardi 30 octobre 2012
Master class Vogler épisode 2
Deuxième jour de conférence, et me voici de retour pour un petit compte rendu. Mais avant toute chose, je m'en vais vous présenter le bonhomme parce que je m'aperçois que je ne l'ai pas encore fait.
Flashback:
Après avoir travaillé comme relecteur (personne responsable de la lecture des scénario reçut par les studios et chargée de rédiger des fiches à destination des décideurs), Vogler découvre le travail de Joseph Campbell dans "le héros aux milles visages" et celui-ci change sa vie. Il réalise que le schéma qu'il avait l'impression d'apercevoir dans de nombreux films existait bel et bien et il entreprit d'adapter la méthode de Campbell au cinéma. D'autres l'avaient déjà fait à leur façon, comme Lucas dans Star Wars, mais Vogler, lui, l'a vraiment verbalisé pour la rendre accessible à tous. C'est ainsi qu'il est devenu une référence à Hollywood ainsi qu'un script doctor respecté qui a travaillé entre autre sur : Le roi lion, fight club, Men in black 3, etc
Que puis-je vous raconter de la journée? En fait pas grand chose car nous avons cette fois revu entièrement la méthode Vogler, je n'ai donc pas appris grand chose, même si ça m'a permit d'éclaircir quelques points. Bref, ça ne sert à rien que je vous explique, mieux vaut pour vous lire le livre. Je vais à la place m'attarder sur une notion très intéressante qu'il a développé aujourd'hui et revenir sur une anecdote.
Aujourd'hui, presque en préambule, Vogler nous a expliqué sa définition d'une scène. Pour toute personne ayant étudié le cinéma, une scène c'est une unité de lieu, de temps ou d'action. Mais Vogler à une vision plus intéressante(qu'il tient d'une de ses anciennes productrices)
"Une scène, c'est un contrat entre deux personnes." ("a scene is a deal")
ça semble vague, mais une fois expliqué, la notion prend tout son intérêt.
Une scène va voir deux individus se rencontrer et apprendre à interagir ensemble. A la fin de la scène, leur relation aura évolué, ils seront arrivé à un nouvel accord (qu'il soit devenu ami ou ennemi). Bien entendu, il ne s'agit là que d'un exemple qui se décline selon les situations mais l'application pratique c'est que: au moment où la situation est remise en question, on change de scène.
L'intérêt de cette définition comparé à celle plus classique de l'unité de lieu/temp/action, c'est qu'elle permet de terminer plus facilement sa scène, et de ne pas être tenté de la faire durer sans raison.
Voilà pour la notion, et maintenant l'anecdote:
Darren Aronofsky est un grand fan du travail de Vogler et lui a demandé de l'aide pour le script de "The Wrestler." L'une des modifications apporté par Vogler concernait la fin ATTENTION SPOIL lors de la rencontre finale entre Randy et Cassidi, Vogler faisait remettre en question la vie de la strip teaseuse par Randy. Une scène de dialogue où il lui faisait comprendre que sa vie à elle n'était pas mieux que la sienne, et qu'ils n'avaient finalement aucun avenir ensemble.
Si vous avez vu le film, vous savez que celui-ci ne se termine pas exactement comme ça, en fait, à la grande surprise de Vogler Aronofsky à préféré faire passer le message par l'image de façon plus simple et plus franche. A la réflexion, Vogler préfère aussi cette fin à la sienne, car il avait fait une fin bouclée, comme préconisé par sa méthode, alors qu'Aronofsky propose une fin ouverte quelque chose de très rare et peu prisé dans le cinéma Américains(mais que Vogler apprécie particulièrement, même si ça ne correspond pas vraiment à sa méthode.)
Pour finir, Vogler a avoué travailler sur le nouveau Aronofsky: Noé, et nous promet quelque chose de spectaculaire qui n'aura rien à voir avec ce qu'on connaît des adaptations de la bible. J'avoue avoir hâte
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, il est temps d'aller dormir pour être en forme pour le dernier jour.
Flashback:
Et ouais, j'ai fais la groupie |
Que puis-je vous raconter de la journée? En fait pas grand chose car nous avons cette fois revu entièrement la méthode Vogler, je n'ai donc pas appris grand chose, même si ça m'a permit d'éclaircir quelques points. Bref, ça ne sert à rien que je vous explique, mieux vaut pour vous lire le livre. Je vais à la place m'attarder sur une notion très intéressante qu'il a développé aujourd'hui et revenir sur une anecdote.
Aujourd'hui, presque en préambule, Vogler nous a expliqué sa définition d'une scène. Pour toute personne ayant étudié le cinéma, une scène c'est une unité de lieu, de temps ou d'action. Mais Vogler à une vision plus intéressante(qu'il tient d'une de ses anciennes productrices)
"Une scène, c'est un contrat entre deux personnes." ("a scene is a deal")
ça semble vague, mais une fois expliqué, la notion prend tout son intérêt.
Une scène va voir deux individus se rencontrer et apprendre à interagir ensemble. A la fin de la scène, leur relation aura évolué, ils seront arrivé à un nouvel accord (qu'il soit devenu ami ou ennemi). Bien entendu, il ne s'agit là que d'un exemple qui se décline selon les situations mais l'application pratique c'est que: au moment où la situation est remise en question, on change de scène.
L'intérêt de cette définition comparé à celle plus classique de l'unité de lieu/temp/action, c'est qu'elle permet de terminer plus facilement sa scène, et de ne pas être tenté de la faire durer sans raison.
Voilà pour la notion, et maintenant l'anecdote:
Darren Aronofsky est un grand fan du travail de Vogler et lui a demandé de l'aide pour le script de "The Wrestler." L'une des modifications apporté par Vogler concernait la fin ATTENTION SPOIL lors de la rencontre finale entre Randy et Cassidi, Vogler faisait remettre en question la vie de la strip teaseuse par Randy. Une scène de dialogue où il lui faisait comprendre que sa vie à elle n'était pas mieux que la sienne, et qu'ils n'avaient finalement aucun avenir ensemble.
Si vous avez vu le film, vous savez que celui-ci ne se termine pas exactement comme ça, en fait, à la grande surprise de Vogler Aronofsky à préféré faire passer le message par l'image de façon plus simple et plus franche. A la réflexion, Vogler préfère aussi cette fin à la sienne, car il avait fait une fin bouclée, comme préconisé par sa méthode, alors qu'Aronofsky propose une fin ouverte quelque chose de très rare et peu prisé dans le cinéma Américains(mais que Vogler apprécie particulièrement, même si ça ne correspond pas vraiment à sa méthode.)
Pour finir, Vogler a avoué travailler sur le nouveau Aronofsky: Noé, et nous promet quelque chose de spectaculaire qui n'aura rien à voir avec ce qu'on connaît des adaptations de la bible. J'avoue avoir hâte
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, il est temps d'aller dormir pour être en forme pour le dernier jour.
Mardi 30 octobre 2012
20h50 sur W9 Un ticket pour l'espace
Un ticket pour l'espace [TRAILER] par -Nox-
Genre : Comédie
Nationalité : française
Année de production : 2006
Durée : 1h29min
Réalisateur : Eric Lartigau
Casting : Kad Merad, Olivier Baroux, Marina Fois,
Synopsis : (source Télé loisir)
Stéphane, un comédien sans emploi, est réduit à animer des séminaires. Devant sa famille, il s'invente des rôles qu'il n'a jamais joués. Lassée, sa femme le quitte. Mais son fils lui glisse un billet de loterie dont le gros lot est un voyage dans l'espace. Heureux lauréat, Stéphane se retrouve à l'entraînement avec l'autre gagnant, un certain Yonis, ancien pilote forcé de se cacher depuis que son frère, tueur en série, a été envoyé en prison. Stéphane et Yonis décollent sous les ordres du commandant Beaulieu, de sa coéquipière, Soizic, et d'un scientifique spécialisé dans les volailles. Soudain, Yonis prend le contrôle de la station orbitale...
Passé un peu inaperçu à sa sortie, "Un ticket pour l'espace" est vraiment un petit bijoux qui n'a rien à envier aux références du genre tel "Hot Shot". Les acteurs sont tous parfaits ( Guillaume Canet est vraiment surprenant), l'histoire bien construite et pourtant complètement folle et c'est bourré de références. On se retrouve dans un vrai film de genre avec voyage dans le temps, créatures mutantes et scènes d'actions, et pourtant l'ensemble reste toujours follement drôle et absurde. A voir absolument
20h40 sur RTL 9 Un tueur pour cible un thriller d'action à priori pas terrible mais avec un joli casting: Chow Yun-Fat et Mira Sorvino
Un ticket pour l'espace [TRAILER] par -Nox-
Nationalité : française
Année de production : 2006
Durée : 1h29min
Réalisateur : Eric Lartigau
Casting : Kad Merad, Olivier Baroux, Marina Fois,
Synopsis : (source Télé loisir)
Stéphane, un comédien sans emploi, est réduit à animer des séminaires. Devant sa famille, il s'invente des rôles qu'il n'a jamais joués. Lassée, sa femme le quitte. Mais son fils lui glisse un billet de loterie dont le gros lot est un voyage dans l'espace. Heureux lauréat, Stéphane se retrouve à l'entraînement avec l'autre gagnant, un certain Yonis, ancien pilote forcé de se cacher depuis que son frère, tueur en série, a été envoyé en prison. Stéphane et Yonis décollent sous les ordres du commandant Beaulieu, de sa coéquipière, Soizic, et d'un scientifique spécialisé dans les volailles. Soudain, Yonis prend le contrôle de la station orbitale...
Passé un peu inaperçu à sa sortie, "Un ticket pour l'espace" est vraiment un petit bijoux qui n'a rien à envier aux références du genre tel "Hot Shot". Les acteurs sont tous parfaits ( Guillaume Canet est vraiment surprenant), l'histoire bien construite et pourtant complètement folle et c'est bourré de références. On se retrouve dans un vrai film de genre avec voyage dans le temps, créatures mutantes et scènes d'actions, et pourtant l'ensemble reste toujours follement drôle et absurde. A voir absolument
20h40 sur RTL 9 Un tueur pour cible un thriller d'action à priori pas terrible mais avec un joli casting: Chow Yun-Fat et Mira Sorvino
lundi 29 octobre 2012
Master class Vogler
Bon, à la base j'avais envie de faire une petite vidéo, histoire de changer un peu et de faire un truc un peu plus péchu. Mais comme la vie en fait toujours à sa tête, je suis complètement aphone, ce qui complique un peu l'idée d'une vidéo. Je vais donc juste vous faire une rapide présentation de la journée.
Si ma journée à démarré à 4h du matin, c'est à 10h qu'a vraiment commencé la masterclass. Par une présentation des représentants du Centre des congrès puis par une présentation hilarante d'Alexandre Astier himself. Christopher Vogler est ensuite monté sur scène et a passé la matinée à se présenter et à introduire sa méthode, nous parlant notamment de Joseph Campbell son "mentor".
Le public est assez varié, avec une moyenne d'âge de 30 ans, mais tirant plus vers la vingtaine, une dominante masculine et essentiellement des scénaristes/écrivains(mais aussi quelques acteurs, quelques techniciens et une personne travaillant dans la production). Tout les spectateurs ne sont pas français, au contraire, ils viennent d'un peu toutes l'europe (même si la grosse dominante est française). On note également la présence de célébrité comme Lionel et Simon Astier mais également Kyan Khojandi, ils se comportent au même titre que tout les autres spectateurs ce que je trouve vraiment cool. (On peut également voir Joëlle Sevilla puisque c'est elle qui organise)
Durant l'après-midi, Vogler a attaqué sa méthode à proprement parler, je ne vais pas vous l'expliquer ici, il le fait bien mieux que moi dans son livre (le guide du scénariste).
Ce qui est fondamentalement intéressant chez Vogler (outre la simplicité du propos) c'est son universalité (qui s'explique par le fait que son analyse vient de celle de Campbell qui est issue des mythes fondateurs), c'est à dire qu'il n'enseigne pas une méthode pour écrire mais pour créer, voir pour vivre.
De fait, dans ses exemples il peut aborder tout un tas de choses et là en l'occurence il a passé un petit moment sur ça:
Je ne parle pas du clip, mais bien de la chanson. En fait celle-ci provoque assez facilement des larmes chez les personnes qui l'écoutent, à tel point que des chercheurs se sont penché sur le sujet. Ils ont ainsi découvert la présence d'appoggiatura (ici pour plus d'info) dans le morceau qui seraient la raison de ces réactions physiques. Si Vogler a parlé de ça, c'est qu'il insistait sur l'importance de provoquer des réactions physiques chez le spectateur pour le toucher. Selon lui toujours, une bonne histoire fera réagir au moins deux organes(le coeur qui bat, la gorge qui se serre, les tripes qui se retourne etc) sinon c'est que l'histoire est raté ou trop intellectuelle pour faire réagir le spectateur. Pour finir sur le morceau d'Adele, Vogler nous explique que la composition suit le rythme d'une bonne histoire avec une montée en puissance, des passages plus calme avant de reprendre plus fort et surtout la présence de ces fameux appoggiatura qui remue le spectateur.
Sinon, autre anecdote amusante, Vogler a travaillé sur l'un des films que je déteste le plus "Je suis une légende". Le film n'est pas mauvais en soit, c'est une pathétique variante de "28 jours plus tard" mais le gros soucis c'est qu'il massacre l'oeuvre original, la nouvelle de Richard Matheson. Vogler nous a ainsi expliqué qu'il a découvert lors de la projection que la production avait changé la fin(il avait lui même rédigé une fin sombre à la hauteur de celle du roman) pour une vision plus optimiste. Il a donc demandé à Will Smith quelle était la raison de ce changement et l'acteur lui a répondu que les chiffres des projections tests étaient désastreux, le public américain ne pouvait pas supporter de voir Will Smith tomber de son piédestal. Il devait rester un héros immaculé.
Sur ce, je vais aller dormir, les yeux se ferment tout seul. J'essaierais de réécrire une note demain.
Si ma journée à démarré à 4h du matin, c'est à 10h qu'a vraiment commencé la masterclass. Par une présentation des représentants du Centre des congrès puis par une présentation hilarante d'Alexandre Astier himself. Christopher Vogler est ensuite monté sur scène et a passé la matinée à se présenter et à introduire sa méthode, nous parlant notamment de Joseph Campbell son "mentor".
Le public est assez varié, avec une moyenne d'âge de 30 ans, mais tirant plus vers la vingtaine, une dominante masculine et essentiellement des scénaristes/écrivains(mais aussi quelques acteurs, quelques techniciens et une personne travaillant dans la production). Tout les spectateurs ne sont pas français, au contraire, ils viennent d'un peu toutes l'europe (même si la grosse dominante est française). On note également la présence de célébrité comme Lionel et Simon Astier mais également Kyan Khojandi, ils se comportent au même titre que tout les autres spectateurs ce que je trouve vraiment cool. (On peut également voir Joëlle Sevilla puisque c'est elle qui organise)
Durant l'après-midi, Vogler a attaqué sa méthode à proprement parler, je ne vais pas vous l'expliquer ici, il le fait bien mieux que moi dans son livre (le guide du scénariste).
Ce qui est fondamentalement intéressant chez Vogler (outre la simplicité du propos) c'est son universalité (qui s'explique par le fait que son analyse vient de celle de Campbell qui est issue des mythes fondateurs), c'est à dire qu'il n'enseigne pas une méthode pour écrire mais pour créer, voir pour vivre.
De fait, dans ses exemples il peut aborder tout un tas de choses et là en l'occurence il a passé un petit moment sur ça:
Je ne parle pas du clip, mais bien de la chanson. En fait celle-ci provoque assez facilement des larmes chez les personnes qui l'écoutent, à tel point que des chercheurs se sont penché sur le sujet. Ils ont ainsi découvert la présence d'appoggiatura (ici pour plus d'info) dans le morceau qui seraient la raison de ces réactions physiques. Si Vogler a parlé de ça, c'est qu'il insistait sur l'importance de provoquer des réactions physiques chez le spectateur pour le toucher. Selon lui toujours, une bonne histoire fera réagir au moins deux organes(le coeur qui bat, la gorge qui se serre, les tripes qui se retourne etc) sinon c'est que l'histoire est raté ou trop intellectuelle pour faire réagir le spectateur. Pour finir sur le morceau d'Adele, Vogler nous explique que la composition suit le rythme d'une bonne histoire avec une montée en puissance, des passages plus calme avant de reprendre plus fort et surtout la présence de ces fameux appoggiatura qui remue le spectateur.
Sinon, autre anecdote amusante, Vogler a travaillé sur l'un des films que je déteste le plus "Je suis une légende". Le film n'est pas mauvais en soit, c'est une pathétique variante de "28 jours plus tard" mais le gros soucis c'est qu'il massacre l'oeuvre original, la nouvelle de Richard Matheson. Vogler nous a ainsi expliqué qu'il a découvert lors de la projection que la production avait changé la fin(il avait lui même rédigé une fin sombre à la hauteur de celle du roman) pour une vision plus optimiste. Il a donc demandé à Will Smith quelle était la raison de ce changement et l'acteur lui a répondu que les chiffres des projections tests étaient désastreux, le public américain ne pouvait pas supporter de voir Will Smith tomber de son piédestal. Il devait rester un héros immaculé.
Sur ce, je vais aller dormir, les yeux se ferment tout seul. J'essaierais de réécrire une note demain.
dimanche 28 octobre 2012
Lundi 29 octobre au dimanche 4 novembre 2012
Une semaine vraiment plaisante où il fut particulièrement difficile de choisir les films dont j'allais parler. Pas beaucoup de nouveauté mais beaucoup de bonnes rediffusions bref, une semaine comme j'aimerais en voir plus souvent.
La zapette d'or de la semaine:
le choix fut vraiment difficile à faire car j'aime beaucoup les trois films que j'ai cité (tout comme d'autres que je n'ai pas sélectionné mais dont je vous parlerais normalement sur la page facebook ) c'est finalement le côté comics du film qui m'a fait trancher mais aussi la force de ses visuels, des images vraiment fortes que j'ai plaisirs à revoir.
La zapette d'or de la semaine:
le choix fut vraiment difficile à faire car j'aime beaucoup les trois films que j'ai cité (tout comme d'autres que je n'ai pas sélectionné mais dont je vous parlerais normalement sur la page facebook ) c'est finalement le côté comics du film qui m'a fait trancher mais aussi la force de ses visuels, des images vraiment fortes que j'ai plaisirs à revoir.
20h50 sur W9 Hellboy II, les légions d'or maudites
Titre original : Hellboy II : The Golden Army
Genre : Fantastique-SF
Nationalité : américano-allemand
Année de production : 2008
Durée : 2h00min
Réalisateur : Guillermo del Toro
Casting : Ron Perlman, Selma Blair
Synopsis : (source télé loisir)
A l'aube des temps, les hommes et les créatures du monde magique étaient en guerre. Lorsque les invincibles légions d'or furent construites et menacèrent de détruire le monde, une trêve fut conclue et, d'un commun accord, tous décidèrent de les cacher dans les tréfonds de la Terre. Au XXIe siècle, Nuada, prince du royaume caché, entreprend de rassembler les trois morceaux de la couronne donnant à son possesseur le contrôle des légions d'or. Il obtient le premier en le volant lors d'une vente aux enchères. L'incident provoque l'intervention du B.P.R.D. et de son agent vedette, Hellboy. Avec ses collègues Abe Sapiens et Liz Sherman, le démon part à la recherche des autres morceaux de la couronne...
Critique:
A l'origine, Hellboy est un excellent comics créé par Mike Mignola en 1994. La série est résolument orienté pulp/horreur et repose sur un univers riche, peuplé de Nazis et de créatures Loftcraftienne. Forte de son succès, le comics fut adapté au cinéma en 2004 par Guillermo del toro. Une première adaptation fidèle, mais peu inspirée, qui donna un divertissement honnête mais pas vraiment marquant. Avec ce deuxième opus, le réalisateur, probablement auréolé par la gloire du "Labyrinthe de Pan", a vraiment pu s'affranchir de la censure des studios et imposer son univers. On se retrouve donc avec un film un peu moins fidèle à la BD mais tellement plus riche que le premier qu'on pardonne sans mal cet impair. Ce qui marquera le plus dans cette adaptation, c'est l'imaginaire développé. Un univers riche et poétique, des visuels inspirés et à mille lieux de la soupe qu'on peut nous servir habituellement. Il n'y a qu'a voir le look des Elfes, combien ils sont à la fois beaux et inquiétants, là où les réalisateurs moins talentueux nous impose d'habitude des visions fadasses inspirées du seigneurs des anneaux. Et le reste du film est au diapason enchaînant les créatures plus impressionnantes les unes que les autres et les scènes d'actions spectaculaires. J'aurais bien voulu m'attarder un peu plus mais je n'ai pas vu le film depuis sa sortie et son souvenir n'est plus aussi vivace je conclurais donc en disant que ça vaut vraiment la peine de le voir, c'est drôle, poétique et bourré d'action.
Conclusion:
Si ce n'est pas le meilleur film du réalisateur (incontestablement "le labyrinthe de pan") ça n'en reste pas moins un divertissement d'exception où son imaginaire a pu s'exprimer au plus haut point. A voir absolument pour les amateurs de fantastique et de spectaculaire.
20h50 sur W9 Un ticket pour l'espace
Genre : Comédie
Nationalité : française
Année de production : 2006
Durée : 1h29min
Réalisateur : Eric Lartigau
Casting : Kad Merad, Olivier Baroux, Marina Fois,
22h30 sur RTL 9 28 Jours plus tard
Titre original : Twenty-Eight Days Later
Genre : Horreur
Nationalité : britannique
Année de production : 2002
Durée : 1h52min
Réalisateur : Danny Boyle
Casting : Cillian Murphy, Naomie Harris
20h50 sur W9 Hellboy II, les légions d'or maudites
Titre original : Hellboy II : The Golden Army
Genre : Fantastique-SF
Nationalité : américano-allemand
Année de production : 2008
Durée : 2h00min
Réalisateur : Guillermo del Toro
Casting : Ron Perlman, Selma Blair
Dimanche 28 octobre 2012
20h50 sur D8 Le Parrain III
Le Parrain 3 Bande annonce VF par Mister-Blonde
Le Parrain 3 Bande annonce VF par Mister-Blonde
Genre : Drame
Nationalité : américain
Année de production : 1990
Durée : 2h40min
Réalisateur : Francis Ford Coppola
Casting : Al Pacino, Diane Keaton, Andy Garcia
Synopsis : (source télé loisir)
Atteignant la soixantaine, Michael Corleone désire à la fois renouer avec les siens et se réhabiliter aux yeux de la société, surtout ceux de l'Eglise. Il arrivera presque à ses fins, mais sa vie passée et ses anciens ennemis le rattraperont plus vite.
Dernière partie du Triptyque du parrain, ce film est un petit bijoux comme les précédents. On y retrouve un Pacino ("Scarface", "L'impasse", etc) vieillissant à l'image de Brando dans le premier souhaitant une réhabilitation que le monde n'est pas prêt à lui offrir. Andy Garcia ("Les incorruptibles", "Ocean's Eleven"etc) qui tient ici un rôle de premier plan est admirable. Réalisation, scénario, musique, tout est exceptionnel, la saga du Parrain est un pan de l'oeuvre de Coppola ("Apocalypse now","Dracula", etc) qu'il se faut d'avoir vu(mais c'est sur qu'il vaut mieux apprécier un minimum les histoires de mafieux).
Atteignant la soixantaine, Michael Corleone désire à la fois renouer avec les siens et se réhabiliter aux yeux de la société, surtout ceux de l'Eglise. Il arrivera presque à ses fins, mais sa vie passée et ses anciens ennemis le rattraperont plus vite.
Dernière partie du Triptyque du parrain, ce film est un petit bijoux comme les précédents. On y retrouve un Pacino ("Scarface", "L'impasse", etc) vieillissant à l'image de Brando dans le premier souhaitant une réhabilitation que le monde n'est pas prêt à lui offrir. Andy Garcia ("Les incorruptibles", "Ocean's Eleven"etc) qui tient ici un rôle de premier plan est admirable. Réalisation, scénario, musique, tout est exceptionnel, la saga du Parrain est un pan de l'oeuvre de Coppola ("Apocalypse now","Dracula", etc) qu'il se faut d'avoir vu(mais c'est sur qu'il vaut mieux apprécier un minimum les histoires de mafieux).
samedi 27 octobre 2012
Samedi 27 octobre 2012
Ce samedi, France 4 lance une soirée SF avec 3 épisodes inédits de "Doctor Who" ainsi que 3 inédits d'une toute nouvelle série "Metal Hurlant Chronicle". Une excellente initiative d'autant qu'il s'agit de proposition vraiment intéressante, j'espère juste qu'ils sauront faire vivre le concept sur le long terme et qu'il ne prendra pas fin dans 3 semaines avec la fin des inédits de ces deux séries.
20h45 sur France 4 Doctor Who: Allons tuer Hitler
20h45 sur France 4 Doctor Who: Allons tuer Hitler
Saison 6 - Episode 8 sur 13
Série en production - 7 saisons, 88 épisodes
Première diffusion en France le 05 novembre 2005
Première diffusion aux Grande-Bretagne le 26 mars 2005
Série déjà disponible en DVD depuis le 08 mars 2006
Série déjà disponible en Blu-ray depuis le 02 novembre 2011
Créée en 2005
Casting : Matt Smith (IV), Karen Gillan, Arthur Darvill
Série britannique
Genre : Aventure, Science fiction
Format : 42mn
Synopsis: (source télé loisir)
Série en production - 7 saisons, 88 épisodes
Première diffusion en France le 05 novembre 2005
Première diffusion aux Grande-Bretagne le 26 mars 2005
Série déjà disponible en DVD depuis le 08 mars 2006
Série déjà disponible en Blu-ray depuis le 02 novembre 2011
Créée en 2005
Casting : Matt Smith (IV), Karen Gillan, Arthur Darvill
Série britannique
Genre : Aventure, Science fiction
Format : 42mn
Synopsis: (source télé loisir)
Amy, Rory et le Docteur doivent embarquer dans le TARDIS. Mais l'équipe est contrainte d'atterrir en catastrophe à Berlin, dans le bureau d'Adolf Hitler.
Deuxième partie de la sixième saison de la série, je ne vous cache pas qu'il sera plutôt dur de raccrocher les wagons si vous n'avez pas vu la première partie sinon ne ratez surtout pas ça, cette saison du Docteur supervisé par Steven Moffat ("Sherlock", "Jekyll", etc) est un petit bijoux. A noter que si "allons tuer Hitler" n'est pas le meilleur épisode de la saison, il est par contre un excellent exemple de la folie qui parcours la série avec son mélange de robots, d'extra-terrestre, de nazi et de voyage dans le temps.
Deuxième partie de la sixième saison de la série, je ne vous cache pas qu'il sera plutôt dur de raccrocher les wagons si vous n'avez pas vu la première partie sinon ne ratez surtout pas ça, cette saison du Docteur supervisé par Steven Moffat ("Sherlock", "Jekyll", etc) est un petit bijoux. A noter que si "allons tuer Hitler" n'est pas le meilleur épisode de la saison, il est par contre un excellent exemple de la folie qui parcours la série avec son mélange de robots, d'extra-terrestre, de nazi et de voyage dans le temps.
23h05 sur France 4 Métal hurlant chronicles
Metal Hurlant Chronicles - Bande-annonce [HD/VF] par ExtraterrestresTV
Metal Hurlant Chronicles - Bande-annonce [HD/VF] par ExtraterrestresTV
Saison 1 - Episode 1 sur 6
Série en production - 1 saison, 6 épisodes
Première diffusion en France le 27 octobre 2012
Série disponible en DVD le 02 novembre 2012
Série disponible en Blu-ray le 02 novembre 2012
Création: Guillaume Lubrano en 2012
Série française
Genre : Aventure, Science fiction, Action
Format : 26mn
Synopsis: (source télé loisir)
Série en production - 1 saison, 6 épisodes
Première diffusion en France le 27 octobre 2012
Série disponible en DVD le 02 novembre 2012
Série disponible en Blu-ray le 02 novembre 2012
Création: Guillaume Lubrano en 2012
Série française
Genre : Aventure, Science fiction, Action
Format : 26mn
Synopsis: (source télé loisir)
Dans un univers alternatif, un tournoi est organisé pour déterminer le successeur du souverain. Les combats se déroulent sous l'oeil des robots du roi.
Toute nouvelle série, Metal Hurlant Chronicle est une série Française inspirée du célèbre magasine Métal Hurlant (connu sous le nom Heavy Metal aux états unis). A l'image du magasine dont-elle est issue, la série sera donc une anthologie et chaque épisode racontera une histoire indépendante des autres dont le seul lien sera celui du passage de la comète Metal Hurlant. Un genre qui peut sembler original aujourd'hui mais qui eu un grand succès par le passé ("la quatriéme dimension", "les contes de la crypte", etc). Je n'ai pas eu la chance de voir les épisodes et soyons honnête je ne trouve pas les teasers particulièrement attractif MAIS cette série est une excellente initiative, un pari fou à l'heure où le marché de l'audiovisuel Français est complètement sclérosé. C'est également un vibrant hommage à une part importante de notre culture, la preuve(s'il en est besoin) que la France n'a pas attendu les états-unis pour offrir ses lettres de noblesses à la SF, au fantastique et à tout les genres de l'imaginaire. Donc si vous en avez marre qu'en France le fantastique se limite à "Joséphine Ange Gardien", si vous voulez qu'on puisse produire de la SF, de l'horreur, et toutes sortes de films de genre, il faut soutenir ce genre d'initiative, prouver qu'il y a un public pour ça. Alors, parlez en autour de vous et jetez un oeil. D'autant que les créateurs ont mis les petits plats dans les grands et réussi à faire venir de véritables pointures comme Dominique Pinon ("Delicatesen", "Alien 4", etc), James Marster ("Buffy contre les vampires", "Angel", etc), Rutger Hauer ("Lady Hawke", "Blade Runer", etc) et encore d'autres, mais surtout parce que les épisodes seront adaptés des histoires tiré du magasine, histoires rédigés par de véritables pointures du genre comme Richard Corben.(plus réputé comme dessinateur que scénariste mais quand même)
Toute nouvelle série, Metal Hurlant Chronicle est une série Française inspirée du célèbre magasine Métal Hurlant (connu sous le nom Heavy Metal aux états unis). A l'image du magasine dont-elle est issue, la série sera donc une anthologie et chaque épisode racontera une histoire indépendante des autres dont le seul lien sera celui du passage de la comète Metal Hurlant. Un genre qui peut sembler original aujourd'hui mais qui eu un grand succès par le passé ("la quatriéme dimension", "les contes de la crypte", etc). Je n'ai pas eu la chance de voir les épisodes et soyons honnête je ne trouve pas les teasers particulièrement attractif MAIS cette série est une excellente initiative, un pari fou à l'heure où le marché de l'audiovisuel Français est complètement sclérosé. C'est également un vibrant hommage à une part importante de notre culture, la preuve(s'il en est besoin) que la France n'a pas attendu les états-unis pour offrir ses lettres de noblesses à la SF, au fantastique et à tout les genres de l'imaginaire. Donc si vous en avez marre qu'en France le fantastique se limite à "Joséphine Ange Gardien", si vous voulez qu'on puisse produire de la SF, de l'horreur, et toutes sortes de films de genre, il faut soutenir ce genre d'initiative, prouver qu'il y a un public pour ça. Alors, parlez en autour de vous et jetez un oeil. D'autant que les créateurs ont mis les petits plats dans les grands et réussi à faire venir de véritables pointures comme Dominique Pinon ("Delicatesen", "Alien 4", etc), James Marster ("Buffy contre les vampires", "Angel", etc), Rutger Hauer ("Lady Hawke", "Blade Runer", etc) et encore d'autres, mais surtout parce que les épisodes seront adaptés des histoires tiré du magasine, histoires rédigés par de véritables pointures du genre comme Richard Corben.(plus réputé comme dessinateur que scénariste mais quand même)
lundi 22 octobre 2012
Lundi 22 octobre 2012
20h35 sur NRJ 12 En cloque, mode d'emploi
En Cloque Mode d'Emploi - bande annonce 2 VOST Vidéo Paramount_Pictures_France sélectionnée dans Cinéma
Genre : Comédie
Nationalité : américaine
Année de production : 2007
Durée : 2h10min
Réalisateur : Judd Apatow
Casting : Katherine Heigl, Seth Rogen
Synopsis : (source télé loisir)
Avec ses inséparables copains, Ben mène une existence sans tracas. Refusant de se poser trop de questions sur l'avenir, il passe ses journées à perdre tranquillement son temps. Un soir, dans une boîte de nuit à la mode, il croise une charmante jeune femme : Alison. Dynamique et talentueuse, Alison fête une promotion en compagnie de sa copine Debbie. Passablement ivre, Alison se laisse séduire par l'allure décontractée et débraillée de Ben. Et c'est sans complexes qu'elle lui propose de passer la nuit avec lui. Le lendemain, Alison n'a qu'une idée : se débarrasser - poliment mais fermement - de Ben. Quelque temps plus tard, elle constate avec consternation que quelque chose en elle a changé...
Deuxième film de Judd Apatow, En cloque mode d'emploi est une comédie douce amère comme le réalisateur sait les faire. Outre la délicieuse Katherine Heigl ("Roswell", "Grey's anatomy", etc) on retrouve dans ce film les fidèles du réalisateur: Seth Rogen ("50/50", "The Green Hornet" etc) bien sur, mais également Paul Rudd ("40 ans toujours puceau", "les grands frères" etc), Jason Segel ("How i met your mother", "Sans Sarah rien ne va!"etc), Jonah Hill ("J'adore Huckabees", "le stratège", etc). Comme toujours cette comédie ne ressemble pas vraiment à la production habituelle américaine puisque si le cinéaste semble ne rien s'interdire à l'image de réalisateur comme les frères Farelli(Mari à tout prix) il a par contre un talent certain pour camper des personnages réalistes et attachants qui donne souvent une profonde humanité à ses films. Un contraste qui peut gêner mais que j'apprécie beaucoup pour ma part.
Avec ses inséparables copains, Ben mène une existence sans tracas. Refusant de se poser trop de questions sur l'avenir, il passe ses journées à perdre tranquillement son temps. Un soir, dans une boîte de nuit à la mode, il croise une charmante jeune femme : Alison. Dynamique et talentueuse, Alison fête une promotion en compagnie de sa copine Debbie. Passablement ivre, Alison se laisse séduire par l'allure décontractée et débraillée de Ben. Et c'est sans complexes qu'elle lui propose de passer la nuit avec lui. Le lendemain, Alison n'a qu'une idée : se débarrasser - poliment mais fermement - de Ben. Quelque temps plus tard, elle constate avec consternation que quelque chose en elle a changé...
Deuxième film de Judd Apatow, En cloque mode d'emploi est une comédie douce amère comme le réalisateur sait les faire. Outre la délicieuse Katherine Heigl ("Roswell", "Grey's anatomy", etc) on retrouve dans ce film les fidèles du réalisateur: Seth Rogen ("50/50", "The Green Hornet" etc) bien sur, mais également Paul Rudd ("40 ans toujours puceau", "les grands frères" etc), Jason Segel ("How i met your mother", "Sans Sarah rien ne va!"etc), Jonah Hill ("J'adore Huckabees", "le stratège", etc). Comme toujours cette comédie ne ressemble pas vraiment à la production habituelle américaine puisque si le cinéaste semble ne rien s'interdire à l'image de réalisateur comme les frères Farelli(Mari à tout prix) il a par contre un talent certain pour camper des personnages réalistes et attachants qui donne souvent une profonde humanité à ses films. Un contraste qui peut gêner mais que j'apprécie beaucoup pour ma part.
20h50 sur M6 Hancock: je n'ai jamais vu ce film, les critiques ne sont pas terribles et il y a will smith(ce qui n'est pas une qualité) mais voila, c'est un film de super héros alors je me sent obligé de le signaler. A vos risques et périls donc.
dimanche 21 octobre 2012
Lundi 22 au dimanche 28 octobre 2012
C'est une semaine plutôt triste qui s'annonce puisque j'ai eu le plus grand mal à trouver les 3 pauvres recommandations que je vais vous faire. Ce sera peut-être l'occasion pour vous d'aller au cinéma, un luxe que je ne pourrais probablement pas trop me permettre de mon côté, du coup je ne sais pas si j'aurais l'occasion de faire une petite critique. Le problème se posera sûrement d'autant plus la semaine d'après puisque j'aurais la chance de participer à la Masterclass de Christophe Vogler. Pour l'occasion j'essaierais, si les conditions me le permettent, de vous faire un petit compte rendu journalier mais nous en reparlerons d'ici là.
La zapette d'or:
Grève de la zapette d'or cette semaine, si "Le parrain III" se serrait nettement dégagé du reste je ne connais malheureusement pas suffisamment le film pour pouvoir en faire une critique intéressante. Je préfère donc sauter la rubrique cette semaine, en espérant que ça ne se répète pas trop souvent.
20h35 sur NRJ 12 En cloque, mode d'emploi
Titre original : Knocked Up
Genre : Comédie
Nationalité : américaine
Année de production : 2007
Durée : 2h10min
Réalisateur : Judd Apatow
Casting : Katherine Heigl, Seth Rogen
Saison 6 - Episode 8 sur 13
Série en production - 7 saisons, 88 épisodes
Première diffusion en France le 05 novembre 2005
Première diffusion aux Grande-Bretagne le 26 mars 2005
Série déjà disponible en DVD depuis le 08 mars 2006
Série déjà disponible en Blu-ray depuis le 02 novembre 2011
Créée en 2005
Avec : Matt Smith (IV), Karen Gillan, Arthur Darvill
Série britannique.
Genre : Aventure, Science fiction.
Format : 42mn
20h50 sur D8 Le Parrain III
Titre original : The Godfather, part III
Genre : Drame
Nationalité : américain
Année de production : 1990
Durée : 2h40min
Réalisateur : Francis Ford Coppola
Casting : Al Pacino, Diane Keaton
samedi 20 octobre 2012
Insensibles
Depuis "L'échine du diable", "le labyrinthe de Pan" et "L'orphelinat" nous savons tous que les réalisateurs Espagnols savent faire des films d'horreur et des films fantastique doté d'univers riches. De fait, d'un qu'un nouveau film de genre pointe le bout de son nez en provenance du pays de la paella on est tenté d'aller voir ce que ça donne, voici donc ce qui m'amène à vous parler du film qui suit.
Date de sortie: 10 octobre 2012
Durée: 1h 45min
Réalisation: Juan Carlos Medina
Casting: Alex Brendemühl, Tomas Lemarquis, Irene Montala
Genre: thriller
Nationalité: Français, espagnol, portugais
Interdit aux moins de 16 ans
Synopsis: (source allociné)
A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées.
De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin des enfants insensibles.
Critique:
Note: afin d'être totalement objectif, je dois avouer que 1) j'ai raté le début du film, je suis arrivé au moment où les petites filles s'enflamment, j'ai dû rater 5 min je pense 2) après 15min de film, la lumière s'est rallumé dans la salle et le projectionniste a passé une dizaine de minutes à reétalonner son projecteur. Bref, je n'ai pas vu le film dans des conditions idéales et ça a pu influer la note.
Il faut le reconnaître, la bande annonce d'Insensibles, si elle est intrigante quant au contenu du film(je ne voyais pas trop l'intérêt des parties actuelles) est plutôt alléchante. Il s'agit du premier film de Juan Carlos Medina et pour un coup d'essai, c'est assez prometteur. Pitch séduisant, images superbes, bons acteurs et bonnes ambiances, le film avait tout pour être une réussite. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Ce que je ne comprends pas, déjà, c'est comment ce film se retrouve classifié de "Epouvante-horreur et Fantastique" sur Allocine parce que la classification correspond à peu près autant au film que "Gore" à "Seven". De fait, les amateurs de sensations fortes tels que moi ne peuvent se sentir que frustré face à ce film s'ils se sont laissé influencer par les critiques. Cette considération mise à part, on retiendra d'Insensibles qu'il s'agit surtout d'un film à message à propos du Franquisme et de son impact sur l'Espagne (l'acceptation de la douleur et du passé pour avancer). Un sujet déjà traité dans d'autres film de genre tels que l'angoissant "L'échine du diable", le fabuleux "le labyrinthe de Pan" de Guillermo del Toro ainsi que le baroque "Balada triste de trompeta" de Alex de la Iglesia et ce avec beaucoup plus de talents. C'est là le principal problème d'Insensibles, le réalisateur traite d'un sujet déjà rabâché dans un genre similaire mais avec tellement plus de génie, le film en parait donc terriblement fade et mou pour qui est un minimum cinéphile.
La grande force du pitch résidait dans ce regroupement d'enfants insensibles dans un asile, une situation incroyable dont on aurai aimé plus de développements, autour de laquelle on aurait voulu voir conçut tout le scénario, mais ici, très vite on se rend compte qu'il ne s'agit que d'un prétexte et que l'insensibilité ne sert qu'a justifier le message du réalisateur ainsi qu'une scène finale médiocre et faussement poétique. Clairement, le gros défaut du film réside dans son scénario, il n'est pas original, n'a aucun enjeu(triste pour un thriller) et bâcle les détails (les camisoles qui ne servent finalement à rien sans justification, les âges peu crédibles des personnages actuels, etc), l'ensemble est donc tristement approximatif. Un constat d'autant plus regrettables car les possibilités du films étaient grandes, tant il est évident que le réalisateur a beaucoup de talent. Je ne conseillerais donc pas d'aller voir ce film, revoyez-vous donc plutôt tout les autres que j'ai pu citer et qui sont d'incontestables réussites, mais gardez un oeil sur ce Juan Carlos Medina, il a de grandes chances de devenir un grand réalisateur.
Conclusion:
A l'évidence je suis en désaccord complet avec les vrais critiques sur ce coup, déjà le film n'a rien ni d'épouvante, ni d'horreur et ensuite il n'a guère d'intéret. Les bonnes idées ne sont qu'a peine exploité, il y a de nombreuses erreurs dans l'histoire et peu de choses vraiment originales. Bref, tout ça m'a laissé plutôt insensible.
Date de sortie: 10 octobre 2012
Durée: 1h 45min
Réalisation: Juan Carlos Medina
Casting: Alex Brendemühl, Tomas Lemarquis, Irene Montala
Genre: thriller
Nationalité: Français, espagnol, portugais
Interdit aux moins de 16 ans
Synopsis: (source allociné)
A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées.
De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin des enfants insensibles.
Critique:
Note: afin d'être totalement objectif, je dois avouer que 1) j'ai raté le début du film, je suis arrivé au moment où les petites filles s'enflamment, j'ai dû rater 5 min je pense 2) après 15min de film, la lumière s'est rallumé dans la salle et le projectionniste a passé une dizaine de minutes à reétalonner son projecteur. Bref, je n'ai pas vu le film dans des conditions idéales et ça a pu influer la note.
Il faut le reconnaître, la bande annonce d'Insensibles, si elle est intrigante quant au contenu du film(je ne voyais pas trop l'intérêt des parties actuelles) est plutôt alléchante. Il s'agit du premier film de Juan Carlos Medina et pour un coup d'essai, c'est assez prometteur. Pitch séduisant, images superbes, bons acteurs et bonnes ambiances, le film avait tout pour être une réussite. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Ce que je ne comprends pas, déjà, c'est comment ce film se retrouve classifié de "Epouvante-horreur et Fantastique" sur Allocine parce que la classification correspond à peu près autant au film que "Gore" à "Seven". De fait, les amateurs de sensations fortes tels que moi ne peuvent se sentir que frustré face à ce film s'ils se sont laissé influencer par les critiques. Cette considération mise à part, on retiendra d'Insensibles qu'il s'agit surtout d'un film à message à propos du Franquisme et de son impact sur l'Espagne (l'acceptation de la douleur et du passé pour avancer). Un sujet déjà traité dans d'autres film de genre tels que l'angoissant "L'échine du diable", le fabuleux "le labyrinthe de Pan" de Guillermo del Toro ainsi que le baroque "Balada triste de trompeta" de Alex de la Iglesia et ce avec beaucoup plus de talents. C'est là le principal problème d'Insensibles, le réalisateur traite d'un sujet déjà rabâché dans un genre similaire mais avec tellement plus de génie, le film en parait donc terriblement fade et mou pour qui est un minimum cinéphile.
La grande force du pitch résidait dans ce regroupement d'enfants insensibles dans un asile, une situation incroyable dont on aurai aimé plus de développements, autour de laquelle on aurait voulu voir conçut tout le scénario, mais ici, très vite on se rend compte qu'il ne s'agit que d'un prétexte et que l'insensibilité ne sert qu'a justifier le message du réalisateur ainsi qu'une scène finale médiocre et faussement poétique. Clairement, le gros défaut du film réside dans son scénario, il n'est pas original, n'a aucun enjeu(triste pour un thriller) et bâcle les détails (les camisoles qui ne servent finalement à rien sans justification, les âges peu crédibles des personnages actuels, etc), l'ensemble est donc tristement approximatif. Un constat d'autant plus regrettables car les possibilités du films étaient grandes, tant il est évident que le réalisateur a beaucoup de talent. Je ne conseillerais donc pas d'aller voir ce film, revoyez-vous donc plutôt tout les autres que j'ai pu citer et qui sont d'incontestables réussites, mais gardez un oeil sur ce Juan Carlos Medina, il a de grandes chances de devenir un grand réalisateur.
Conclusion:
A l'évidence je suis en désaccord complet avec les vrais critiques sur ce coup, déjà le film n'a rien ni d'épouvante, ni d'horreur et ensuite il n'a guère d'intéret. Les bonnes idées ne sont qu'a peine exploité, il y a de nombreuses erreurs dans l'histoire et peu de choses vraiment originales. Bref, tout ça m'a laissé plutôt insensible.
vendredi 19 octobre 2012
Castle, du roman au comics
Pour ceux qui ne l'aurait pas lut sur Comics Chronicle, voici le deuxième épisode ma rubrique sur les rapports entre séries et comics. Rendons à César ce qui appartient à César, c'est grâce à l'excellent podcast "Comixity" que j'ai découvert le comics dont je vais vous parler(ou plutôt que j'ai découvert l'intérêt de ce comics). Je profite donc que la série dont-il est tiré soit actuellement en diffusion sur France 2(c'est le lundi soir, essayez si vous ne connaissez pas) et qu'un deuxième comics soit sur le point de sortir aux états-unis pour vous parler de mon mentor: Richard Castle.
Présentation
Créé en 2009 par Andrew Marlowe pour la chaîne ABC(l'un des 3 grand network Américain à qui l'on doit des séries aussi variées et illustres que "Happy Days" ou "Lost" et qui appartient au groupe Disney), Castle est un cop-show doublé d'un buddy moovie assez classique reprenant la fameuse recette du couple impossible dans le plus pur style "Clair de Lune". La série raconte l'histoire de Richard Castle, romancier à succès qui, profitant d'être ami avec le maire, réussi à devenir consultant de la police. L'occasion pour lui de s'inspirer de la belle inspectrice Kate Becket pour écrire sa nouvelle série de roman: Nikki Heat (Nikki Hard en VF).Dans le rôle de Castle, on retrouve Nathan Fillion, égérie de Josh Whedon qu'on a pu voir dans ses séries "Buffy contre les vampires", "Firefly" ou encore "Doc Horrible". Fillion se montre ici, charmant, touchant mais surtout très drôle, son personnage étant un grand enfant assez fantasque qui se débat avec l'éducation de son adolescente de fille(souvent plus mature que lui). Le personnage de Kate Becket est quant à lui interprété par Stana Katic une actrice qui a fait de nombreuses apparitions dans différentes séries dont "24h chrono" ou "Heroes" mais également dans quelques films comme "Quantum of solace" ou "The spirit". Son personnage est celui d'une dure à cuire torturé par la mort tragique de sa mère, elle aime taquiner Castle et ressent clairement quelque chose pour lui même si elle refuse de le laisser paraître. L'une des clefs de la série reposant bien sur sur la tension sexuelle inassouvie entre ses deux héros.
La série est constitué d'épisodes auto conclu(stand alone) centré sur des enquêtes souvent farfelues(ce qui permet à Castle d'échafauder les théories les plus rocambolesques) et les saisons sont parcourues en fil rouge par l'enquête sur la mort de la mère de Becket(dont on se fout pas mal honnêtement, même s'il y a de gros retournements de situations). Castle n'est clairement pas la série du siècle mais c'est une fabuleuse série de consommation: c'est drôle, enlevé, malin et le couple vedette est séduisant en diable.
Le succès aidant, la série à généré des produits dérivés notamment les livres de Richard Castle sur Nicky Hard: Vague de chaleur, Mise à nu, Coeur de glace, Froid d'enfer que l'on peut trouver en français chez l'éditeur City, ainsi que l'adaptation en comics chez Panini du tout premier livre de Castle: La dernière aube. C'est de ce comics que je vais vous parler, non sans préciser que le comics fut officiellement lancé dans l'épisode 4.02 Heroes and Villains, un épisode centré sur l'univers du comics où Castle et Becket poursuivent un vrai super héros et où l'on apprend que Castle collectionne les comics (avec plein de clin d'oeil à Marvel qui appartient désormais à Disney comme ABC).
CASTLE: RICHARD CASTLE presente LA DERNIERE AUBE (DEADLY STORM)
scénario: BRIAN MICHAEL BENDIS (http://www.jinxworld.com/) & KELLY SUE DECONNICK (http://kellysue.com/)
dessin: Lan Medina
synopsis: Détective minable, Derrick Storm se retrouve plongé dans une sinistre affaire d'espionnage bien malgré lui.
Sortie originale 28 septembre 2011
sortie chez Panini comics en France en juin 2012
11,20 euros 87 pages
CASTLE: RICHARD CASTLE’S STORM SEASON PREMIERE HC (JUL120637)
Scénario BRIAN MICHAEL BENDIS & KELLY SUE DECONNICK
Dessin EMANUELA LUPACCHINO (http://ognipensierovola.blogspot.fr/)
Couverture DUSTIN WEAVER
Rated T+…$19.99
En vente le 15 octobre 2012
Aucune info sur une sortie possible en France
Plus sur Marvel.com: http://marvel.com/news/story/19266/premiere_castle_richard_castles_storm_season#ixzz27rE7aI7s
Critique
- Edition:Je n'ai pas eu l'occasion de vérifier mais je suppose que Panini se contente de republier le hardcover tel qu'il était sortie. Quoi qu'il en soit, c'est une trés belle édition, surtout parceque tout est fait pour créer l'illusion que le comics est bien l'adaptation d'un vrai livre du vrai auteur Richard Castle. Ainsi, outre une préface très amusante signé de sa plume, on trouvera sa bibliographie ainsi que les synopsis de tout ses romans.
- Contenu:
Avec Brian Michael Bendis aux manettes le comics pouvait difficilement être mauvais. Entre "Torso", "Sam et Twitch" ou "Powers" on peut dire que le scénariste maîtrise le polar et donc se douter qu'il ne pouvait pas vraiment se louper même sur une franchise. Alors oui, ce n'est pas ce qu'il a écrit de mieux et ça ressemble beaucoup à "Alias"(son comics, pas la série télé) mais il faut admettre que l'histoire et efficace et qu'on se laisse emporter par ses retournements. Il est également amusant de reconnaître en Derrick et Clara le couple Castle et Becket. Bref, les fans ne seront pas déçut, loin de là, ils retrouveront rigoureusement le même mélange d'humour, de romance et d'intrigue que dans la série.
Concernant la co-scénariste, je ne sais pas trop ce qu'elle a pu faire dans ce comics tant cela ressemble à du Bendis.
Niveau graphique, Lan médina n'est pas non plus le premier venu puisqu'il s'agit du dessinateur de la merveilleuse série "Fables", et qu'il officie déjà depuis plusieurs années sur divers série Marvel. Il livre ici un travail plutôt honnête se pliant même à l'une des plus fameuses lubies de bendis: les innombrables cases.
Globalement le comics est assez bavard mais on trouve quelques scènes d'actions pour rehausser l'ensemble. Si Medina ne montre pas un grand talents pour ces scènes, il se montre par contre très efficace pour dynamiser les passages de discussions.
Conclusion
Un véritable must-have pour les fans de Castle puisqu'il ne s'agit pas juste d'un simple produit dérivé mais d'un vrai bel objet pleinement intégré dans la série et y faisant référence. Pour les fans de Bendis, ce n'est certainement pas ce qu'il a écrit de mieux, mais pas ce qu'il a écrit de pire non plus et pour les autres reste une série policière enlevé et distrayante qui reste dans le haut du panier de la production de comics actuel.Et au cas où vous ne seriez pas encore convaincu vici un petit teaser garanti sans spoil
Prochaine rubrique en novembre et elle portera sur "Arrow"
jeudi 18 octobre 2012
Jeudi 18 octobre 2012
20h50 sur D17 Batman, le défi
Batman le Défi Bande Annonce par Sebiwan67
Batman le Défi Bande Annonce par Sebiwan67
Genre : Fantastique-SF
Nationalité : américain
Année de production : 1991
Durée : 2h06min
Réalisateur : Tim Burton
Casting : Michael Keaton, Danny DeVito
Synopsis : (source téléloisir)
Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d'une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil à retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman.
Si Christopher Nolan a frappé fort avec sa trilogie Batman, il n'aura assurément pas réussi à faire oublier les deux chef-d'oeuvre de Tim Burton. Et pour cause, là où Nolan nous offre rigueur et efficacité, c'est un véritable flamboiement gothique que déploie Burton dans son film. Imposant son univers sombre et malsain, il a marqué l'imaginaire du super héros imposant notamment une inoubliable version de Catwoman et poussant à son paroxysme le thème de l'animalité sous-jacent dans l'univers du chevalier noir. A n'en pas douter ce Batman est absolument à voir, si ce n'est pour la qualité de sa réalisation et de sa mise en scéne, ce sera au moins pour sa fabuleuse bande son signé Danny Elfman ou plus simplement pour l'excellence de son casting qui voient s'affronter Danny Devito ("a la poursuite du diamand vert", "la guerre des roses" etc) dan son rôle le plus impressionnant, Michel Pfeiffer ("Ladyhawke","stardust", etc) plus envoûtante que jamais, Christopher Walken ("The king of NewYork", "True romance"etc)diabolique à souhait et bien entendu Michael Keaton ("Beetlejuice", "Question pour un champion" etc)au sommet de sa ténébritude.
Miaooowwww
Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d'une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil à retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman.
Si Christopher Nolan a frappé fort avec sa trilogie Batman, il n'aura assurément pas réussi à faire oublier les deux chef-d'oeuvre de Tim Burton. Et pour cause, là où Nolan nous offre rigueur et efficacité, c'est un véritable flamboiement gothique que déploie Burton dans son film. Imposant son univers sombre et malsain, il a marqué l'imaginaire du super héros imposant notamment une inoubliable version de Catwoman et poussant à son paroxysme le thème de l'animalité sous-jacent dans l'univers du chevalier noir. A n'en pas douter ce Batman est absolument à voir, si ce n'est pour la qualité de sa réalisation et de sa mise en scéne, ce sera au moins pour sa fabuleuse bande son signé Danny Elfman ou plus simplement pour l'excellence de son casting qui voient s'affronter Danny Devito ("a la poursuite du diamand vert", "la guerre des roses" etc) dan son rôle le plus impressionnant, Michel Pfeiffer ("Ladyhawke","stardust", etc) plus envoûtante que jamais, Christopher Walken ("The king of NewYork", "True romance"etc)diabolique à souhait et bien entendu Michael Keaton ("Beetlejuice", "Question pour un champion" etc)au sommet de sa ténébritude.
Miaooowwww
mercredi 17 octobre 2012
Mercredi 17 octobre 2012
20h45 sur France 4 Lascars
Pays : France - Allemagne
Nationalité : franco-allemand
Date de sortie : 2009 | Durée : 1h36
Synopsis : (source téléloisir)
A Condé-sur-Ginette, les plages de Santo Rico sont la meilleure destination de vacances imaginable. Pour Tony Merguez et José Frelate, le départ est imminent mais ils se font escroquer et perdent l'argent des billets. Pour refaire surface, Tony «emprunte» de l'herbe à Zoran, le caïd local, en pensant la revendre à un bon prix. José, de son côté, accepte de construire un hammam dans la villa du juge Santiépi, oncle de la jolie Clémence, qu'il espère apercevoir. Tony est très occupé par sa nouvelle conquête, qui a décidé de s'installer chez lui et se révèle être de la police...
Adapté d'une série de shortcom, Lascars le film est un excellent divertissement, l'animation est soigné et le graphisme percutant, l'histoire est rythmé, les personnages attachants et on rit vraiment beaucoup.
Je ne saurais que trop vous recommander ce film pour une soirée détente. A noter un casting vocal plutôt sympa avec notamment Vincent Cassel, Diane Kruger, Gilles Lellouche mais aussi Omar et Fred.
A Condé-sur-Ginette, les plages de Santo Rico sont la meilleure destination de vacances imaginable. Pour Tony Merguez et José Frelate, le départ est imminent mais ils se font escroquer et perdent l'argent des billets. Pour refaire surface, Tony «emprunte» de l'herbe à Zoran, le caïd local, en pensant la revendre à un bon prix. José, de son côté, accepte de construire un hammam dans la villa du juge Santiépi, oncle de la jolie Clémence, qu'il espère apercevoir. Tony est très occupé par sa nouvelle conquête, qui a décidé de s'installer chez lui et se révèle être de la police...
Adapté d'une série de shortcom, Lascars le film est un excellent divertissement, l'animation est soigné et le graphisme percutant, l'histoire est rythmé, les personnages attachants et on rit vraiment beaucoup.
Je ne saurais que trop vous recommander ce film pour une soirée détente. A noter un casting vocal plutôt sympa avec notamment Vincent Cassel, Diane Kruger, Gilles Lellouche mais aussi Omar et Fred.
mardi 16 octobre 2012
Masterclass Haneke
Ce week-end j'ai eu la chance d'assister grâce à UGC à la Masterclass Michael Haneke organisé par le forum des Images. C'était la première fois que je mettais les pieds dans le forum, à ma grande honte puisque celui-ci organise régulièrement des événements cinématographique intéressants. Animé par Pascal Merigeau un journaliste du Nouvel Observateur, la masterclass était entièrement en Français, le réalisateur parlant couramment notre langue. En plus de donner un nouvel éclairage sur sa carrière, Haneke commenta quelques extraits de ses films choisit par le forum, des choix pas forcément pertinent ce qui déstabilisa un peu le réalisateur.
Je ne vais pas vous rapporter ici toute la Masterclass, ce serait trop long et j'en serais bien incapable, mais voici quelques unes des remarques qui m'ont paru les plus intéressantes.
Scénario:
S'il est surtout connu en tant que réalisateur, Haneke est également le scénariste de tout ses films et il a tenu à mettre en valeur ce poste par rapport à celui de réalisateur. S'il cita avec ironie Billy Wilder "Les trois choses qui font un bon film: Un bon scénario, un bon scénario et un bon scénario" (de tête et sans certitude car je n'ai pas retrouvé la source) il affirma toutefois plus sérieusement que selon lui, avec un bon scénario et un bon casting, il n'y a aucun mérite à être un bon réalisateur. Il ne comprenait pas notamment qu'on mésestime autant les scénariste pour glorifier les réalisateurs (je peux difficilement le contredire ;p)
Son:
Avec un beau père chef d'orchestre et ayant faillit lui-même devenir musicien, Haneke est très sensible au son et c'est ce qui lui importe en premier lieu chez un acteur. Il expliqua ainsi préférer ne pas regarder l'acteur jouer dans un premier temps pour pouvoir se concentrer sur sa voix. Pour le réalisateur, plus que l'attitude ou la gestuelle, c'est le parler qui va trahir un mauvais acteur ce qui se ressent notamment au doublage. Ainsi, toujours selon lui, une mauvaise interprétation en voix off choquera plus qu'une mauvaise interprétation en voix In(même si les labiales ne collent pas) car l'attitude va masquer cette mauvaise interprétation sans pour autant la faire disparaître.
Télévision:
Haneke est assez pessimiste concernant la télévision. Si c'est ce média qui lui a permis de se lancer il ne souhaite plus y retourner car il le trouve devenu trop formaté. Selon lui, tout y est fait pour être consommable, un film doit prendre en compte que le spectateur se lèvera pour aller faire la vaisselle ou ses besoins, il faut donc répéter à outrance les informations importantes pour que ce spectateur suive, rendant la subtilité impossible. Sans même parler de la menace du zapping qui force à être toujours intéressant. Ce qui l'inquiète vraiment, c'est que la télévision finance aujourd'hui de plus en plus le cinéma et ce dans le seul but d'avoir des films à diffuser sur leurs chaînes, donc selon leur condition. En bref, il craint que le cinéma ne soit bientôt plus qu'une usine à téléfilm sans envergure.
Funny Games:
Impossible de ne pas parler de Funny Games, film qui hante le réalisateur et le classe comme "ultra violent". Haneke avoue qu'il n'a réalisé ce film que pour lutter contre la normalisation de la violence à la télévision, malheureusement son film ne toucha pas sa cible: le grand public et Hollywood. C'est la raison qui l'a poussé à accepter de tourner un remake, la possibilité de passer son message au grand public. Il admet pourtant que ce fut un échec, le grand public étant visiblement plus malin qu'il ne le croyait. Il ne garde pas non plus un grand souvenir de son travail aux états-unis, le producteur lui ayant fait croire que les personnes avec qui il voulait travailler étaient toutes prises pour l'obliger à engager des équipes de secondes mains à bas prix. Il garde juste un bon souvenir des équipes de Darius Kondji, hors-de-prix mais extrêmement compétentes.
Tension :
Questionné sur l'importance de la tension dans ses films, Haneke expliqua que la tension est le but de tout réalisateur et que c'est au talent de réussir à la maintenir qu'on reconnaît le bon réalisateur du mauvais. Il expliqua notamment que l'utilisation de la musique n'est souvent qu'une jambe de bois permettant de masquer l'incapacité à maintenir la tension par sa mise en scène, la musique permettant facilement de créer la tension chez le spectateur.
L'ensemble de l'entretien était vraiment intéressant, il fut filmé par le forum vous pourrez donc le retrouver sur le site du forum des images si vous voulez en savoir plus.
Je ne vais pas vous rapporter ici toute la Masterclass, ce serait trop long et j'en serais bien incapable, mais voici quelques unes des remarques qui m'ont paru les plus intéressantes.
Scénario:
S'il est surtout connu en tant que réalisateur, Haneke est également le scénariste de tout ses films et il a tenu à mettre en valeur ce poste par rapport à celui de réalisateur. S'il cita avec ironie Billy Wilder "Les trois choses qui font un bon film: Un bon scénario, un bon scénario et un bon scénario" (de tête et sans certitude car je n'ai pas retrouvé la source) il affirma toutefois plus sérieusement que selon lui, avec un bon scénario et un bon casting, il n'y a aucun mérite à être un bon réalisateur. Il ne comprenait pas notamment qu'on mésestime autant les scénariste pour glorifier les réalisateurs (je peux difficilement le contredire ;p)
Son:
Avec un beau père chef d'orchestre et ayant faillit lui-même devenir musicien, Haneke est très sensible au son et c'est ce qui lui importe en premier lieu chez un acteur. Il expliqua ainsi préférer ne pas regarder l'acteur jouer dans un premier temps pour pouvoir se concentrer sur sa voix. Pour le réalisateur, plus que l'attitude ou la gestuelle, c'est le parler qui va trahir un mauvais acteur ce qui se ressent notamment au doublage. Ainsi, toujours selon lui, une mauvaise interprétation en voix off choquera plus qu'une mauvaise interprétation en voix In(même si les labiales ne collent pas) car l'attitude va masquer cette mauvaise interprétation sans pour autant la faire disparaître.
Télévision:
Haneke est assez pessimiste concernant la télévision. Si c'est ce média qui lui a permis de se lancer il ne souhaite plus y retourner car il le trouve devenu trop formaté. Selon lui, tout y est fait pour être consommable, un film doit prendre en compte que le spectateur se lèvera pour aller faire la vaisselle ou ses besoins, il faut donc répéter à outrance les informations importantes pour que ce spectateur suive, rendant la subtilité impossible. Sans même parler de la menace du zapping qui force à être toujours intéressant. Ce qui l'inquiète vraiment, c'est que la télévision finance aujourd'hui de plus en plus le cinéma et ce dans le seul but d'avoir des films à diffuser sur leurs chaînes, donc selon leur condition. En bref, il craint que le cinéma ne soit bientôt plus qu'une usine à téléfilm sans envergure.
Funny Games:
Impossible de ne pas parler de Funny Games, film qui hante le réalisateur et le classe comme "ultra violent". Haneke avoue qu'il n'a réalisé ce film que pour lutter contre la normalisation de la violence à la télévision, malheureusement son film ne toucha pas sa cible: le grand public et Hollywood. C'est la raison qui l'a poussé à accepter de tourner un remake, la possibilité de passer son message au grand public. Il admet pourtant que ce fut un échec, le grand public étant visiblement plus malin qu'il ne le croyait. Il ne garde pas non plus un grand souvenir de son travail aux états-unis, le producteur lui ayant fait croire que les personnes avec qui il voulait travailler étaient toutes prises pour l'obliger à engager des équipes de secondes mains à bas prix. Il garde juste un bon souvenir des équipes de Darius Kondji, hors-de-prix mais extrêmement compétentes.
Tension :
Questionné sur l'importance de la tension dans ses films, Haneke expliqua que la tension est le but de tout réalisateur et que c'est au talent de réussir à la maintenir qu'on reconnaît le bon réalisateur du mauvais. Il expliqua notamment que l'utilisation de la musique n'est souvent qu'une jambe de bois permettant de masquer l'incapacité à maintenir la tension par sa mise en scène, la musique permettant facilement de créer la tension chez le spectateur.
L'ensemble de l'entretien était vraiment intéressant, il fut filmé par le forum vous pourrez donc le retrouver sur le site du forum des images si vous voulez en savoir plus.
lundi 15 octobre 2012
Lundi 15 octobre 2012
22h30 sur NRJ 12 Starship Troopers
Nationalité : américain
Année de production : 1997
Durée : 2h15min
Réalisateur : Paul Verhoeven
Casting : Casper Van Dien, Dina Meyer
Synopsis : (source téléloisir)
Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.
Critique:
Adapté d'un livre de Sf des années 60: "Étoiles, garde-à-vous !" de Robert A. Heinlein. Starship trooper est le fruit du travail de Paul Verhoeven, réalisateur néerlandais qui a su s'illustrer aux états-unis avec des oeuvres aussi populaires que subversives comme "Robocop, "Total recal" ou dans un autre genre" Basic Instinct". Starship Trooper est vraiment mon préféré car il allie une réalisation très classique, à la frontière entre la série de consommation type "Beverly hills" et la comédie musicale genre "Grease" à un propos dur et à une vraie critique de la société américaine. Ce qui est amusant, c'est que le film fut à sa sortie dénoncé pour encenser le totalitarisme et le militarisme(ce qui été le cas du roman) alors qu'il le dénonce complètement en mettant l'Amérique devant ses contradictions(dictature de la jeunesse et de la beauté, politique impérialiste, manipulation des médias/propagande, etc).
Mais c'est aussi ça la magie de Starship trooper, on peut tout à fait regarder le film au premier degré, il se révèle un blockbuster un peu crétin comme on en voit tant mais il n'en reste pas moins passionnant. On perd juste ce qui fait l'intérêt intrinsèque du film, la force de Verhoeven pour apporter du fond aux films de genre. C'est d'ailleurs ce qui rend détestable la campagne de remake lancé par Hollywood("Total recal" fut un massacre, "Robocop" ne s'annonce guerre mieux et on murmure que Starship trooper" va suivre, probablement pour s'aligner sur la flopée de téléfilms sans âme qui succédèrent au premier du nom.
Bref, Starship Trooper est un fabuleux pied de nez aux états-unis doublé d'un très efficace film de science fiction, il est donc absolument à voir.
Conclusion:
Un petit chef d'oeuvre de la SF, c'est drôle, intelligent bourré d'idées et d'action. On ne s'ennuie pas une minute et le fond est beaucoup plus riche qu'il n'y parait.
20h50 sur M6 Ne le dis à personne
Le film qui révéla Guillaume Canet en tant que réalisateur. Un excellent thriller adapté d'un roman de
Harlan Coben. A voir absolument.
20h50 sur D8 La Vie des autres
Oscar du meilleur film étranger 2007. César du meilleur film étranger 2008. A priori, un excellent film, je ne peux malheureusement en dire plus ne l'ayant pas encore vu.
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