Soyons clair, je suis un énorme fan de Sacha Baron Cohen, l'annonce de ce nouveau Borat fut donc un véritable coup de tonnerre tant c'était improbable et c'est tout naturellement que je me suis jeté dessus dès le premier jour de sa diffusion. Voyons maintenant si le journaliste a bien fait de sortir de la naphtaline.
Genre : Comédie, Docu-fiction
Réalisateur : Jason Woliner
Casting : Sacha Baron Cohen, Maria Bakalova, Irina Nowak
Nationalités Américain, Britannique
Synopsis :
Emprisonné suite à l'échec de son précédent voyage aux états-unis, Borat se voit donner l'occasion de restaurer son image en partant aux états-unis pour essaye d'approcher les grands du pays afin de favoriser un rapprochement avec le Kazakstan.
Critique :
C'est en 2006 que Borat apparu pour la première sur grand écran créant un véritable électrochoc. Il faut dire que Sacha Baron (The Dictator, les misérables, etc) ne nous avait rien épargné, son personnage est le plus outrancier possible : sexiste, raciste, antisémite et profondément stupide, il est un miroir déformant des états-unis visant à faire réagir les personnes piégés. Car en effet, si Borat est une fiction, elle se construit sur une série de caméras cachés où le comique place ses intervenants devant des situations qui devraient être insoutenable.
Le mélange est très homogène même si les réactions sont souvent tellement déconnectées de la réalité qu'il est difficile de croire que tout n'a pas été écrit (en tant que client, il fait faire des choses hallucinantes aux vendeurs sans que ceux-ci ne réagissent le moins du monde : une pâtissière écrit quand même "les juifs ne passeront pas" sans sourciller).
Par rapport au premier film, Borat se voit cette fois affligé d'une comparse, sa propre fille, qui
découvrira que sa vie ne repose que sur des mensonges. C'est l'arc principale de l'histoire, comment un père et sa fille vont se découvrir dans une quête improbable. Une construction simple mais efficace qui fait de Borat un véritable film et non une succession de gags.Si vous avez vu le premier film, vous ne serez pas dépaysé car les construction sont quasiment identique. On remplace juste le producteur de Borat par sa fille, mais les péripéthies ne sont pas loin d'être les mêmes. C'est d'ailleurs ce sentiment de redite qui a dominé tout du long de mon visionnage. Ce nouveau film ne m'apportait rien de nouveau, j'avais l'impression de revoir l'ancien malgré les nouveaux intervenants (qui sont des stéréotypes et le principe du stéréotype c'est qu'il est interchangeable)
Seul moment véritablement marquant, cette survivante de l'holocauste, superbe exemple à suivre, une personne rare comme il en faudrait plus en ce bas monde.
Si vous ne connaissez pas du tout Borat, mieux vaut probablement regarder celui là que le précédent, il est plus d'actualité, moins scatophile et l'histoire est un peu plus touchante et subtile. Pour autant, soyez averti que ces films surfent sur la gène et le malaise. On ne rit jamais franchement devant Borat, il s'agit toujours de rire jaune face à des situations absurdes et qui retranscrivent un réel inquiétant.
Si vous avez aimez le premier Borat, vous retrouverez le même plaisir même si comme moi, vous regretterez surement le manque d'innovation.
A noter que le film à une visé politique évidente, à quelques jours des élections Sacha Baron Cohen espère influencer sur le vote contre Trump, tout comme le premier film visait à déstabiliser Bush. Des films militant donc loin d'être aussi stupide qu'ils en ont l'air.
NAÏCE !
Vous n'avez jamais vu Borat
Vous avez déjà vu Borat
Conclusion :
Si ce nouveau Borat est aussi bon que le précédent, il perd par contre l'effet de surprise et à un petit goût de réchauffé.
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