Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 9 octobre 2020

Beter call Saul saison 3

Comme en ce moment je regarde massivement cette série, voici la suite de mon retour sur le spin-off de Breaking Bad.


Diffusion sur Netflix : février 2017

Durée : 10 x45min 
Genre : Comédie, Drame
Réalisation : Vince Gilligan, Peter Gould
Casting : Bob Odenkirk, Giancarlo Esposito, Jonathan Banks

Synopsis :

Le piège de Chuck pèse lourd sur l'avenir de la carrière de Jimmy et sa relation avec Kim, mais l'avocat ne compte rien laisser passer et n'accepte pas la trahison de son frère.

Critique :


Au bout de trois saisons, on peut dire que tout et bien rodé, je peux difficilement revenir sur la réalisation, toujours aussi efficace, sur le casting, toujours fabuleux et faisant des clin d'œil régulier à Breaking Bad ou sur la qualité des acteurs e de l'écriture.

La critique se bornera donc à parler de l'histoire, seul élément qui évolue et différenciera les saisons entre elle. Pour cette troisième saison le fil rouge sera surtout l'affrontement entre Chuck et Jimmy. La tension entre les deux frères est devenu trop sérieuse pour être ignorée et va donc inévitablement exploser dans les tribunaux. Une bataille juridique passionnante où les deux personnages ressortent pour ce qu'ils sont vraiment. Une fois de plus on retrouve le génie d'écriture de Vince Gilligan et Peter Gould dans la richesse de leurs personnages. Il n'y a ni gentil, ni méchant, juste des êtres vivants se débattant avec leur humanité. Cette saison est un véritable pivot car on a pu voir dans les précédentes que Chuck était le garde fou de Jimmy, c'est lui qui l'empêchait de s'épanouir pleinement en devenant Saul, cette séparation est donc une pierre fondatrice du personnage que l'on connait. C'est également et surtout, l'occasion d'assister à une scène de procès, quelque chose qui était jusqu'alors relativement discret dans la série, celle-ci se concentrant sur les tractations d'avant procès.

Chez Mike, les choses deviennent également sérieuse puisqu'on va enfin voir apparaitre Gus Fringe, admirable Giancarlo Esposito (The Boys, The get down, etc) et


que le personnage va prendre beaucoup d'ampleur. Mike se retrouve ainsi confronté à Gus et aux Salamanca, un conflit qui prendra beaucoup de place par la suite dans Breaking bad.

Comme dans les saisons précédentes la série se divise en deux parties assez distinctes, le volet juridique avec Jimmy et le volet drogue avec Mike. Les deux se croisent un peu parfois et on sait qu'elle s'imbriqueront profondément par la suite mais c'est intéressant d'avoir ces deux ambiances et ça s'imbrique plutôt bien.


Les personnages de Kim et Nacho prennent toujours plus d'importance, ce qui pousse de plus en plus à se poser la question de "pourquoi ils n'apparaissent pas dans Breaking Bad ?", le plus simple serait d'imaginer le pire ce qui met beaucoup de pression autour des personnages. Quoi qu'il leur arrive, leurs destins sont les vrais gros enjeux de la série vu qu'on sait déjà tout ce qu'il va arriver à Mike et Jimmy.

Pour moi, cette saison est jusqu'alors la meilleure. Je suis sceptique sur la toute fin que je trouve un peu facile mais c'est un maigre défaut face à la qualité de l'ensemble.



Conclusion :

Toujours aussi bon, la série se concentre sur la rivalité entre Jimmy et Chuck pour une conclusion qui pourra peut-être laisser un peu sur sa faim.

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