Vous vous souvenez de cette époque où j'allais voir des films uniquement parce qu'ils étaient en costume ? Et bien devinez quoi, aujourd'hui je vous parle d'un film en costume.
Date de sortie : 8 août 2018
Durée : 2h 00min
Réalisateur : Haifaa Al Mansour
Casting : Elle Fanning, Douglas Booth, Tom Sturridge
Genres : Drame, Historique
Nationalité : Britannique
Synopsis:
Fruit d'une mère féministe avant l'heure morte en couche et d'un père anarchiste, Mary Wollstonecraft Godwin malgré son jeune âge est déjà une libre penseuse. Sa rencontre avec le sulfureux Shelley lui fournira l'occasion d'exprimer pleinement sa rebellion dans une histoire d'amour mouvementée.Critique :

On retrouve donc Elle Fanning (How to talk to girl, Les proies, Neon Demon, etc) dont je ne vous ai pas parlé depuis au moins, pfiuu, deux mois facile, qui incarne Mary Shelley, jeune femme indépendante, asociale et peu expressive, c'est à dire a peu près tous ses rôles depuis qu'elle fait du cinéma. J'ai beau la trouver attachante, ça commence à se voir que son potentiel d'actrice est très limité. Choisir cette actrice pour ce rôle, c'est un peu le choix de l'évidence et de la facilité.

Parti d'une histoire d'amour tragique et choquante pour l'époque où les morts naturels et les suicides étaient trop nombreux pour mes dix doigts (mais l'auteur a allègrement supprimé des personnages importants de la réalité historique pour bien rester dans le cadre confortable de ce qu'il voulait raconter) on se retrouve avec une romance sirupeuse et vaguement contrarié. Si on entend bien dire dans le film que l'amour entre Mary et Percy est choquante, jamais on ne le sent à l'image et ce ne sont pas les quelques plans où on voit Byron boire à la bouteille qui feront de lui un dépravé non plus.


Où est la passion, où sont les enjeux, où est la force qui a donné le talent à Mary d'écrire son chef d'oeuvre ? Je ne vois aucune trace de Frankenstein dans tout ça, tout au plus de 50 shades of grey et c'est bien regrettable.
Alors je ne condamne pas le film, sur la forme c'est qualitatif, c'est sur le fond que ça pèche terriblement mais j'imagine que des spectateurs moins regardant n'y trouveront pas à redire.
Je préfére quand même vous inviter à aller voir Under the silver lake, ça au moins vous ne l'oublierez pas.
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