Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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lundi 5 janvier 2015

The riot club

Bonne année, meilleurs voeux à tous et merci de suivre ce blog. Pour bien débuter l'année, que pouvais-je vous proposer de mieux qu'une débauche d'alcool, de nourriture et de sexe ? Alors profitons en tous ensemble avec cette nouvelle critique.





Date de sortie: 31 décembre 2014
Durée: 1h46min
Réalisateur: Lone Scherfig
Casting: Sam Claflin, Max Irons, Douglas Booth
Genres: Drame, Thriller

Synopsis :
Depuis près de 3 siècles, le très secret Riot Club réuni les 10 plus prestigieux élèves d’Oxford dans une course à la débauche et à l’excès. Deux nouveaux venus à l'école, Miles et Alistair, seront prêt à tout pour rejoindre les rang de cette prestigieuse coterie.


Critique:
Club privé, débauche des élites, lutte des classes tant de sujets maintes fois utilisés mais au potentiel scénaristique toujours aussi riche. C'est donc avec un à priori plutôt favorable que je suis allé voir ce Riot Club sans en savoir beaucoup plus que ce qu'offrait la bande annonce. Premier petit bémol, les 10 personnages que composent le club se ressemblent beaucoup et au final difficile d'en retenir plus que 3 ou 4. Cela semble un véritable choix de réalisation montrant que ces jeunes sont un peu tous les même, mais ça n'en reste pas moins nuisible à l'attachement aux personnages et donc à l'avancement de l'histoire. En dehors de ça, je dois reconnaitre que les acteurs sont plutôt plaisant. On s'attache avec autant de plaisir à Miles qu'on déteste Alistair, deux faces d'une même pièce. C'est avec ce même plaisir qu'on retrouvera Nathalie Dorner (Hunger Games 3, mais surtout the Tudors ) dans un caméo un peu trop cours.
Musique, réalisation, tout est plutôt propre et agréable et le film pourrait être une des meilleures
surprise de ce début d'année, si, il était mieux écrit. The Riot Club est, contre toute attente, un huis clos. La situation dégénère donc jusqu'à exploser puis se régler. Et c'est là tout le problème, là où la partie la plus intéressante aurait dû être l'explosion de la situation et ses conséquences, ces parties sont en fait bâclées dans les 20 dernières minutes du film faisant de tout le reste une scêne d'exposition un peu trop longue. Dire qu'on est frustré à la fin de the riot club serait un euphémisme c'est un peu comme faire une heure de queue devant un manège pour apprendre qu'on n'en fera qu'un demi tour.
Bref, l'ensemble n'est pas désagréable à voir, il y a quelques bons passages et de bonnes idées mais ça n'en reste pas moins très décevant.




Conclusion:
Avec un thème prometteur Riot Club se perd en cours de route et bâcle le principal. Ça reste agréable à regarder mais vite oublier.

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