Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

samedi 31 juillet 2021

Parks and recreation (saison 1 à 7)

Cela faisait des années que j'entendais parler de cette série, notamment parce qu'elle a révélé Chris Pratt (Jurassic world, Thor, etc), son arrivé au catalogue d'Amazon Prime était l'occasion de combler mes lacunes, laissez moi vous présenter Parks and recreation.
 



Date de diffusion :  saison 1 : 5 juin 2015
Durée :  saison 1 : 6 x 22, saison 2 : 24 x 22, saison 3 : 16 x 22, saison 4 : 22 x 22 , saison 5 : 22 x 22, saison 6 : 22 x 22, saison 4 : 13 x 22
Genre : humour, mockumentaire
Création : Greg Daniels, Michael Schur
Casting : Amy Poehler, Jim O'Heir, Nick Offerman, Aubrey Plaza, Aziz Ansari, Retta, Chris Pratt, Rashida Jones, Adam Scott, Rob Lowe

Nationalités : USA

Note : j'ai tout naturellement regardé la série en VOSTFR et je me dois de signaler que sur Prime, plusieurs épisodes n'ont pas de sous titre français. C'est un peu agaçant et pas très professionnel.

Synopsis :

Suivez Leslie Knope, fonctionnaire au service des parcs et loisirs qui se bat au quotidien pour améliorer sa belle ville de Pawnee Indiana, célèbre pour son taux d'obésité.


Critique :


Parks and Rec
est le pendant publique de The Office. Là où la série culte exposait les petits travers des sociétés privées, Parks and Rec démonte les rapports entre les fonctionnaires et leurs concitoyens. C'est une création de Greg Daniels (The office, Upload, Space Force, etc) et de Michael Schur (The good place, etc)). A l'origine, la série devait être un spin-Off de The Office et Rashida Jones devait d'ailleurs y conserver son rôle de Karen Filippelli. Mais, finalement, la série sera une création indépendante même si l'on reconnait bien les codes qui font le sel de The Office. Scranton fait place à Pawnee, Michael Scott devient Leslie Knope et Dunder Mifflin : le service des parcs et loisirs. Mais on retrouve le principe du faux documentaire, les dynamiques entre les collègues, un peu de cynisme et beaucoup de tendresse.

La plus grosse différence entre les deux séries reposant, selon moi, dans le personnage de Leslie Knope. A la manière de Michael Scott, elle est totalement moteur dans la série et articule toutes les relations entre les personnages. Mais, outre d'être un personnage féminin, elle est véritablement compétente. Là où Michael Scott était un gérant immature qui ne conservait son poste que par miracle grâce à ses talents (réels) de vendeur, Leslie Knope est au contraire une femme sur compétente qui n'échoue qu'a cause de la médiocrité ambiante.

Si vous allez aimer Leslie autant que l'on pouvait aimer Michael Scott (même si lui pouvait aussi être parfaitement détestable) vous apprécierez tout autant l'incroyable casting qui l'entoure et vous comprendrez sans mal pourquoi le magazine Time a décrété en 2012 qu'il s'agissait de la série de l'année.

On commence avec Rashida Jones, déjà très touchante dans The Office, elle joue ici l'un des rares personnage un peu mesurée et apporte de la normalité dans cette critique sociale très piquante. A noter, qu'un autre personnage offrait un peu de normalité : Mark Brendanawicz mais que l'acteur quittera rapidement la série, l'orientation de son personnage ne le satisfaisant pas. Petit regret pour ma part car si je suis d'accord avec lui sur le mauvais choix d'orientation, le personnage apportait vraiment quelque chose et malgré le talent de Rob Lowe (probablement dans son meilleur rôle) et d' Adam Scott, venus compenser son départ, il manquera quand même un petit quelque chose.

Parmi les immanquables on mentionnera forcément Aziz Ansari (Master of none, etc)  qui apporte un peu de folie, de mauvaise foi et de critique du capitalisme mais aussi Chris Pratt la caution gentil doux-dingue (a noter que le personnage s'améliore avec le temps car dans les premières saisons c'est quand même un manipulateur malsain), Aubrey Plaza (Légion, etc) est fabuleuse en ado morbide et rebelle et bien sûr, impossible de ne pas mentionner Nick Offerman dans l'inoubliable rôle de Ron Swanson, supérieur libéral et asocial, parfait négatif de Leslie.

Si la série connait quelques légers essoufflement à des moments épars, elle se tient fabuleusement sur la longueur et vous prendrez du plaisir du début à la fin. Le fil rouge réussit à se renouveler sans jamais changer fondamentalement les dynamiques, la série réintroduit régulièrement de nouveaux personnages marquant, bref aucune saison n'est de trop et c'est suffisamment rare pour être signalé. L'humour est assez varié et, si l'on exclut la stigmatisation de Jerry qui peut paraitre un peu méchante (même si la série prend bien garde à montrer que les idiots sont les autres et pas lui), l'humour est plutôt bienveillant.(là encore, contrairement à The Office, où les personnages pouvaient se montrer oppressif, même si c'était révélateur de l'esprit d'entreprise)

Voilà, vous l'aurez compris, je vous recommande chaudement cette série, elle a illuminé mes soirées pendant plusieurs mois, je porterais longtemps en moi la détermination et la bonne humeur de Leslie Knope et si tous les épisodes ne sont pas égaux, la série fait tout de même partie des rares qui a su s'arrêter à temps et dont la dernière saison est aussi bonne que les précédentes.(ce qui n'était pas le cas de The Office)

Bref, si vous avez besoin de changer d'air en ces temps un peu triste, partez donc visiter Pawnee vous n'aurez plus envie d'en revenir.





Conclusion :

Une série humoristique de référence, c'est drôle, intelligent et incroyablement feel good.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire