Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 4 juin 2021

Solar Opposites (saison 1 et 2)

On a bien besoin d'un peu de fun en ce moment, j'avais donc envie de faire le point sur le "Rick et Morty" made in Disney.




Date de diffusion :  a partir de février 2021
Durée : saison 1 : 8 x 25 min / Saison 2 : 8 x 22 min
Genre : Animation, science fiction, humour
Création : Mike McMahan, Justin Roiland
Casting vocal : Justin Roiland, Thomas Middleditch, Sean Giambrone

Nationalités : USA

Synopsis:

Une famille d'alien tente de s'intégrer sur terre en attendant de pouvoir faire revivre leur espèce / Des humains miniaturisés par les aliens survivent dans un vivarium au sein d'une société qu'ils ont recréé de toutes pièces.

Critique :


Solar opposites est la nouvelle série de Justin Roiland l'un des créateurs de la cultissime série Rick et Morty. La filiation est évidente, on y retrouve les mêmes outrances, les même graphismes, la vulgarité, la violence et un certain nihilisme. D'ailleurs, Justin Roiland qui incarne habituellement Rick (un scientifique revêche) incarne ici Korvo (un scientifique revêche). Malheureusement, c'est ici que s'arrête la comparaison entre les deux séries tant il semble évident que c'est Dan Harmon (Community, etc) qui insufflait le génie. Là où Rick et Morty bouscule le spectateur, le pousse dans les recoins sombre de l'âme et le force à réfléchir au travers des concepts tous plus extravagants les uns que les autres, Solar Opposite n'est qu'un gros défouloir vide de sens. La série ressemble en tout point à une contrefaçon réalisée par quelqu'un qui n'aurait rien compris. On sent l'odeur, ça y ressemble, ça sonne pareil et pourtant le goût en bouche est totalement quelconque. On se retrouve avec une comédie banale qui loucherait vers American Dad mais là encore sans réussir à l'égaler.

La seule chose qui sauve la série à mes yeux c'est sa construction bancale. En effet, entre deux épisodes

totalement creux sur les Solar Opposites se glisse un épisode du "mur". Cette série dans la série est en fait tout ce qui fait l'intérêt de Solar opposites. Yumyulak, l'un des enfants Alien, a l'habitude de rétrécir les humains qu'ils n'aiment pas pour les stocker dans un vivarium. Ceux-ci essayent d'y survivre tant bien que mal et s'organisent progressivement. Au fil des épisodes l'on verra ainsi se construire cette micro société autour de nouveaux cultes et ses citoyens survivre tant bien que mal au fil des divers régimes politiques. Honnêtement, ce sont ces épisodes qui sauvent la série car ils sont les seuls à avoir de l'intérêt. Voici d'ailleurs leur liste pour vous évitez d'avoir à supporter les autres : saison 1 : 1 (juste la fin), 2 (juste la fin), 3, 5,7 saison 2 :  2, 4, 6, 7.

J'avoue que je ne comprend pas cette série, le sujet officiel n'est qu'un mauvais plagiat et s'y trouve sans raison une autre série qui n'a rien à voir avec l'original. On peut y voir un choix osé, ou un désastreux accident de production, au vu du peu de maitrise de l'arc principal je pencherais sur le deuxième choix. Si je peux recommander de visionner l'arc du mur car l'intrigue est efficace en plus d'être drôle, je ne peux que vous enjoindre à fuir les autres épisodes tant ils sont rébarbatifs.

L'intrigue principale :


Le mur :
 


Conclusion :

Une série bancale qui n'arrive pas à la cheville de Rick et Morty et qui vaut surtout pour son arc narratif du mur.

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