Vous n'en avez probablement pas entendu parler mais j'ai découvert la bande annonce au cinéma et elle donnait vraiment envie. Voyons ensemble ce qu'il en est vraiment.

Durée : 1h 39min
Réalisation : Alejandro Fadel
Casting : Victor Lopez (II), Esteban Bigliardi, Tania Casciani
Genres : Thriller, Fantastique
Nationalités : Argentin, Français
Interdit au moins de 12 ans
Synopsis:

Critique:

La critique sera courte car j'ai peu de temps en ce moment mais je tenais tout de même à parler de ce film atypique. Il y a un petit côté Chtulien dans ce film, la menace invisible, les sensations, les tentacules, mais surtout une atmosphère envoûtante. De son aveu le réalisateur a privilégié le ressenti à la compréhension, c'est pour cela que je doute d'avoir loupé des éléments signifiants et effectivement, si on ne comprends pas tout, le film nous emporte dans un curieux voyage émotionnelle. On s'enfonce dans le film comme dans la caverne à la recherche de sens. On ne pourra pourtant que es perdre comme les personnages de l'histoire.

Niveau réalisation, c'est du beau boulot, les images sont superbes et les effets spéciaux très réussi, même s'ils se font rare. Petit bémol toutefois sur certains gros plans de têtes décapités peu réussi mais gros coup de cœur pour la créature et son design très assumé : le malaise est total.
Niveau casting, Victor Lopez (II) est saisissant dans le rôle de ce policier à la dérive se perdant dans un délire mystique. Les autres acteurs, des gueules, loin des canons esthétiques lisses d'Hollywood, sont également très juste.
Difficile de ne pas mentionner la région sauvage, avec lequel Meurs, monstre, meurs est beaucoup comparé, pourtant, il faut reconnaître qu'en dehors des tentacules et de l'Amérique du sud le rapprochement ne coule pas de source, surtout Meurs, montre, meurs me semble bien plus accessible.
Pour conclure, je dirais que le grand public se trouvera surement déstabilisé par ce film et son absence de réponses, mais les aventuriers du cinéma apprécieront ses qualités et son radicalisme face à la standardisation des oeuvres de fiction.
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