Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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samedi 30 juin 2012

Starbuck, ça frappe au ciné*

Buveur invétéré de frappuccino java chip, je ne pouvait décemment pas passer à coté de ce documentaire à charge sur la célèbre firme américaine mais qu'en est-il vraiment?





Date de sortie: 27 juin 2012
Durée: 1h 49min
Réalisation: Ken Scott
Avec: Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand
Genre: Comédie
Nationalité: Canadienne


Synopsis: (source Allociné)
Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.


Critique:
Et bien non, ce film n'est pas un documentaire et n'a rien à voir avec le géant du café pas bon et hors de prix. Comme je suis facétieux! Non, il s'agit en fait d'une comédie Canadienne sur les affres de la paternité. Soyons clair, la réalisation n'a rien d'extraordinaire, les images ne sont pas à tomber (bien que les décors soient plutôt classe et incite vraiment au voyage) c'est classique, mais du classique efficace qui met en valeur son histoire sans se mettre en avant. On notera tout de même une utilisation intéressante des plans de coupes façons reportage afin de poser les ambiances, ça ne révolutionne rien, mais c'est rare d'utiliser autant le procédé et ça donne vraiment quelque chose d'intéressant (je pense notamment à la scène de la réunion de "famille"). Quitte à poursuivre dans les défauts, on reconnaîtra aussi que le sujet aurait pu mériter un peu plus d'approfondissement et que tout les thèmes sont un peu survolé. Voilà pour les défauts.
Niveau qualité, et c'est là que ça devient intéressant, Starbuck est admirablement écrit. L'histoire est bien construite et rythmée, les personnages sont attachants et vraiment drôle. On se prend immédiatement d'affection pour David Wozniak looser attachant qui sème le bonheur autour de lui, sorte d'Amélie Poulain version branlette et noyé dans les emmerdes. On notera au passage que Patrick Huard (un comique et séducteur canadien connu dans ses contrés) et vraiment très bon et que tout le casting sonne juste. Tout les acteurs sont canadiens, je trouve que ça rajoute une dose d'humour à l'ensemble parce qu'entre l'accent et les expressions on sourit déjà juste à les entendre parler.
Alors, oui, ça dégouline de bon sentiments mais ce n'est jamais écoeurant, le film ne force jamais le trait et ne va pas chercher la larme. On rit, on pleure, on est vraiment touché par la démarche de cet homme qui va reconstruire sa vie en commençant par celle des autres. Starbuck s'inscrit totalement dans la lignée de ces comédies sociales genre "Full monty" qui détournent un fait de société pour nous faire réfléchir ou au moins nous sensibiliser. Pour moi, c'est vraiment le film à voir en ce moment pour se redonner la pèche.



Conclusion:
Le feel-good moovie du moment, ça ne révolutionnera pas le cinéma mais ça vous fera croire en la beauté de l'homme.
L'affiche originale. Elle repose uniquement sur l'acteur et la thématique. Un choix logique et intéressant mais j'avoue adorer la démarche de l'affiche Française si différente de ce qu'on voit d'habitude.




*promis, pour celui-là, j'ai particulièrement honte

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