Date de sortie: 7 mars 2012 (2h 20min)
Réalisé par: Andrew Stanton
Avec: Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton, Willem Dafoe, Mark Strong, Bryan Cranston
Genre: Science fiction, Aventure, Action
Nationalité: Américain
Synopsis: John Carter, ancien capitaine de cavalerie, essaye d'échapper à son devoir pour retrouver une mythique mine d'or. Cette quête va l'amener à être accidentellement transporté sur Mars en plein coeur d'une guerre séculaire à laquelle il ne pourra pas échapper.
Critique:
Puisque la comparaison est inévitable, commençons par ça, quel rapport avec Avatar. D'un point de vue scénaristique (ce qui me touche le plus personnellement) John Carter remporte aisément la mise. La trame est assez proche, mais John Carter apporte les petits plus (les scènes sur terre notamment) qui font vraiment la différence. D'un point de vue interprétation, les deux héros sont assez similaire (en terme de richesse d'interprétation et de charisme, pas de personalité), ils remplissent le rôle, mais ni plus ni moins. Taylor Kitsch (des trucs...), s'il est bel homme et joue correctement, n'a pas non plus un charisme de fou, on ne peut pas dire qu'il soit marquant tout comme Sam Worthington (d'autres trucs, mais pas mieux...). Par contre, Avatar pouvait compter sur Sigourney Weaver ("Alien", "SOS Fantômes", etc) au top de sa forme alors que John carter ne peut se reposer que sur quelques savoureuses apparitions ( Bryan Cranston, Willem Dafoe), l'actrice principale, Lynn Collins ("Bug", "le nombre 23", etc), étant très jolie mais ne suscitant pas énormément d'émotion. Enfin, la grande force d'Avatar résidait dans tout l'aspect "ethnologique". La planète Pandora était l'oeuvre d'un travail énorme tant sur son aspect que sur sa faune ou sa flore. Le simple fait de découvrir son écosystème était un plaisir et c'est en cela que la 3D se justifiait le plus, elle ajoutait au côté immersif de l'expérience. Dans John Carter, Mars est aride, il n'y a aucune végétation, deux sortes d'animaux et vraiment rien à explorer. En fait, on se fout même complètement du côté "exploration" qui se limite à son minimum. Bilan, Avatar remporte la comparaison de peu, mais ne nous arrêtons pas là.
oui, il y a pire qu'un caniche ou qu'un teckel |
Pour finir, je dirais que j'ai assisté au film en 3D et que cette séance à une fois de plus apporté de l'eau à mon moulin de détracteur de la 3D. Elle n'ajoute rien de plus au film à part la corvée de porter des lunettes (on ne m'ôtera pas de l'idée que le procédé n'est qu'un complot de geek visant à se venger de tous les gens qui les ont traités de "binoclard")
Conclusion:
un honnête divertissement, malgré de légères longueurs on se laisse emporter par les errances de cet homme brisé et surtout, on se laisse surprendre par la structure plus inventives que l'on aurait pu s'y attendre. Le spectateur se prendra probablement même à attendre la suite tant les possibilités sont grandes (où à se jeter sur les livres s'il est du genre impatient)
Anecdote : Pour les fans de comics, il est amusant de noter que vous comprendrez bien mieux le début du troisième tome de "la ligue des gentlemen extraordinaire" en voyant John Carter.
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