Je me souviens lorsque j'étais ado et que je dévorais avec gourmandise les histoires des X-men. Je les trouvais alors cent fois plus intéressant que les Avengers, avec une écriture plus sombre et des thématiques plus complexes. Puis vinrent les films, puis vint Dark Phoenix...

Durée 1h 54min
Réalisation : Simon Kinberg
Casting : Sophie Turner, James McAvoy, Michael Fassbender
Genres : Aventure, Science fiction
Nationalité : Américain
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Synopsis:
Au cour d'une mission de sauvetage spatial qui tourne mal, Jean Grey se retrouve possédé par un pouvoir qu'elle ne contrôle pas. Effrayée par cette puissance qui fait resurgir en elle un passé difficile, la mutante va se retrouver seule face à ses anciens amis les X-men et de nouveaux ennemis résolus à s'accaparer son pouvoir.Critique :

D'un côte, cela permet de voir des choses qui n'existaient que sur papier prendre une dimension que l'on aurait jamais rêvé mais de l'autre ça nous condamne à enchaîner les films tantôt passable et tantôt catastrophique.
Si Marvel réussit globalement à livrer des films satisfaisant, la licence X-men et la Fox n'a fait qu’accumuler les désastres à l'exception de First Class du brillant Matthew Vaughn (Kingsman, Kingsman le cercle d'or, etc) qui avait redonner l'espoir à de nombreux fans (dont moi, soyons clair). Las, le réalisateur n'était pas resté sur la franchise le tâcheron Singer (j'exagère, Usual Suspect en 1995 était très bien écrit...) ayant souhaité reprendre la main histoire de perpétuer le carnage entamé lors de la première trilogie. Ce dernier opus a la chance d'être débarrassé de Singer mais pas de son scénariste qui s'est soudainement pris de la lubie de réaliser : spoiler il est aussi talentueux réalisateur que scénariste.
Évacuons tout de suite les points positifs, puisque c'est la fin de la trilogie on retrouve encore la situation exposé par Mathew Vaughn lors de First Class et ainsi le trio Xavier, Magnéto, Raven brillamment interprété par de bons acteurs. Fin des points positifs. (Ah et si, il y a Dazzler pendant 30 sec à l'écran)
Ce dernier opus est donc repris en main par Simon Kinberg un autre tacherons coutumier du fait de massacrer le personnage de Jean Grey puisqu'il était déjà coupable de la débâcle scénaristique de X-men : l'affrontement final (il avait réussi à prendre deux excellents arc narratifs des X-men pour en livrer un très mauvais). Singer a eu la "bonne idée" de le rappeler après First-class c'est donc en grande partie à lui que l'on doit le décevant Day of future past et le parfaitement bien nommée Apocalypse. La license n'ayant pas assez souffert, le "scénariste" revient mettre un dernier coup de pelle à ces pauvres mutants que la société malmène déjà suffisamment.
Par où commencer ?

Alors oui, un blockbuster à grand spectacle, ça ne nécessite pas forcément d'avoir un bon scénario, ça peut se contenter d'être divertissant. Mais là encore, ça nécessite du talent, ce que Kinberg n'a pas et les scènes d'action s’enchaînent avec une tristesse assez rare. Le point d'orgues sera surement le combat final qui par son nom même désigne qu'il est temps de tout faire exploser, de faire preuve de créativité et d'en mettre plein les yeux aux spectateurs mais qui se réglera en quatre ou cinq utilisations d'effets de particules comme si on l'avait confié à un stagiaire sur After-effect tellement content de découvrir un effet qu'il décidait de le foutre partout. On parle d'un personnage qui a les pouvoirs d'un dieu, c'est dit haut et fort dans le film et tout ce qu'on nous propose pour illustrer cette puissance ce sont des effets de particules ? Dois-je rappeler que le réalisateur est scénariste ? Le pouvoir de l'imagination, tout ça ?

Bref, c'est de nouveau un ratage complet. Si j'ai vaguement pu accrocher durant la première demi heure (la scéne de sauvetage et le premier affrontement avec Jean Grey sont plutôt pas mal), je me suis franchement fais chier par la suite j'ai fini le film à rire nerveusement devant les clichés qui s'empilaient.
Fuyez pauvre fou, ce ne sont pas les adaptations de super-héros qui manquent n'encouragez pas ça. Et prions pour que Simon Kinberg songe à une reconversion professionnelle, il a déjà suffisamment fait souffrir de monde comme ça.
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