Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 11 janvier 2013

Maniac

Pour finir la semaine, je me suis dit qu'un peu de légèreté ferait du bien à tout le monde, alors voici la sympathique critique d'un joyeux conte pour enfant avec un hobbit(ou pas)





Maniac - Bande-Annonce #Cannes2012 [VOST|HQ] par Lyricis

Date de sortie: 2 janvier 2013
Durée: 1h 29min
Réalisatin: Franck Khalfoun
Casting: Elijah Wood, Nora Arnezeder, America Olivo
Genre: Thriller , Epouvante-horreur , Policier
Nationalité: Français

Interdit aux moins de 16 ans 

Synopsis:
Jeune homme sensible et renfermé, Frank est en fait un tueur psychopathe. Sa rencontre avec la lumineuse Anna va réveiller des choses enfouies en lui.

Critique:
Maniac est un remake du film du même nom de 1980, c'est également le troisième film de Franck Khalfoun, un réalisateur peu connu et plutôt habitué aux films de second zone. Il est amusant de constater que le film est une production Française, fruit du travail de Alexandre Aja (également scénariste) et de Thomas Langman, impossible de le deviner sans le savoir tant le film s'inscrit dans une culture très américaine. De manière générale, je suis plutôt contre les remake, que je considère comme des solutions de facilités pour faire de l'argent plus que de véritables oeuvres cinématographiques, mais je dois reconnaître que le parti pris artistique de celui-ci lui confère une vraie valeur ajoutée. En effet, le réalisateur à choisit de tourner quasi tout le film en caméra subjective (même s'il triche à quelques occasions) pour nous faire vivre l'histoire de ce tueur de l'intérieur. Un véritable plus pour ce film, voir LE véritable intérêt, l'histoire n'étant ni originale, ni transcendante. En terme de réalisation, le film est plutôt travaillé, Khalfoun trouvant divers moyen de montrer son personnage (ce qui n'est pas évident puisqu'on voit par ses yeux), ainsi que de nous faire ressentir sa folie. Visuellement, l'ensemble est une belle réussite, c'est oppressant et très esthétique(un peu trop peut-être) et enfin, la bande son très année 80 (on pense notamment au morceau de Kavinsky sur Drive) signé ROB finit de créer une ambiance dense et oppressante.
Si l'on pouvait craindre que le choix d'Elijah Wood ("Le seigneur des anneaux", "Eternal Sunshine of the Spotless Mind"etc) soit une mauvaise idée (bien que l'acteur se soit déjà illustré sur le même théme dans "Sin city"), il faut reconnaître que celui-ci est saisissant dans ce rôle. Son apparente fragilité ne fait que renforcer l'aspect dément du personnage tout en lui conservant une certaine sympathie du publique malgré toutes les horreurs qu'il commet.
A mon sens, le plus gros regret du film concerne son déroulement, un peu facile, répétitif et pas très intéressant, heureusement la courte durée de celui-ci et la force du procédé comme de l'interprétation font qu'on ne trouve pas le temps de s'ennuyer. Un exercice de style intéressant qui aurait pu faire un grand film avec une meilleure écriture.




Conclusion:
un parti pris intéressant, un film dur, un acteur marquant. De nombreuses qualités et pourtant le film ne fonctionne pas vraiment. A réserver aux plus endurcis et à voir par curiosité(malsaine)


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