Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mercredi 23 janvier 2013

Django unchained

Cela fait presqu'une semaine que j'entend tout mes amis me dire à quel point le dernier Tarantino est fabuleux et autant de jours que je ronge mon frein de ne pouvoir aller le voir. Le temps passant, je commençais à craindre que cet encensement constant me fasse détester le film, vous avez déjà du vivre ça, à force d'en entendre parler, le film génère une attente qu'aucun film ne saurait combler. Voyons donc ce qu'il en est de ce Django.






Date de sortie: 16 janvier 2013
Durée: 2h 44min
Réalisation Quentin Tarantino
Casting: Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio
Genre: Western
Nationalité: Américain

Interdit aux moins de 12 ans 

Synopsis:
Django, un esclave révolté, va trouver dans l'étrange Dr King Schultz un allié de choix pour reconquérir sa femme au prise d'un esclavagiste.


Critique:
Django unchained, c'est un hommage Tarentinien à un film spaghetti culte: Django. Les deux films n'ont pas vraiment de point commun, hormis leur titre, mais Franco Nero, l'acteur du Django original, fait une petite apparition dans le film. Avec ce film, Tarantino revient à l'essence du western spaghetti, et la sauce tomate coule à flot. Si le scénario tient sur un timbre post(un phénomène assez récurent dans les western) Tarantino réussi à nous embarquer complètement dans cette épopée sanglante sans qu'on ne s'ennuie jamais. Le film prend son temps, développant tranquillement ses personnages et imposant lentement son ambiance drôle et cruelle. On retrouve bien l'ambiance des films de Tarantino, avec son mélange d'inspiration allant des films de Sergio Leone à la blackspoitation, mais on trouvera une inspiration plus inattendu celle des frères Coen. Ainsi, la première scène rappelle une scène de True Grit mais surtout, comment ne pas retrouver l'humour décalé des Coen dans cette mythique réunion du KKK.
Au niveau de la réalisation, Tarantino frappe fort une fois de plus, en s'inspirant toujours de ses oeuvres de références. Il n'hésite donc pas à utiliser des zooms complètement abusé et des traitements d'images directement issue des seventies. L'ensemble formant une oeuvre hybride des plus intéressantes.
La grande force de l'ensemble, réside bien entendu dans les acteurs, Christoph Waltz retrouve un rôle aussi charismatique que celui du colonnel Hans Landa de Inglorious basterds, Jamie Foxx (Ray) est au sommet de sa coolitude, Leonardo DiCaprio (Inception) est plus flippant que jamais et que dire des fabuleux seconds rôle que sont Samuel L Jackson (Pulp Fiction), Don Johnson (Deux flics à Miami), Jonah Hill (Supergrave) ou Walton Goggins (Justified).
Comme toujours Tarantino a porté un soin tout particulier à sa bande son, c'est un mélange improbable entre du Ennio Morricone, de la musique soul des années 70, de la country et du rap musclé. Le tout imprime au film un esprit très particulier et une énergie rare.
Un dernier point que j'aimerais soulever, vous le savez sûrement si vous suivez ce blog, je fais partie des fervents défenseurs du film d'1h30. Au delà les films me paraissent souvent démesurément long et donc raté. Et bien, je dois admettre qu'ici, Tarantino gère son temps à merveille, on ne s'ennuie pas une minute et il est évident que le film aurait été moins bon s'il avait été plus court. Vous l'aurez donc compris, je suis complètement séduit par ce nouveau Tarantino et ce malgré les attentes que j'en avais, c'est donc un excellent cru que tout amateur de Western et de bon film se doit de voir.



Conclusion:
Un excellent western spaghetti, un fabuleux Tarantino, un grand moment de cinéma où de très bon acteurs laissent libre court à leur talents. A ne pas rater.


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