Aujourd'hui je vous parle d'un film dont vous n'avez probablement pas entendu parler, et pour cause, il est sorti uniquement sur Amazon prime. Pourquoi je vous en parle ? C'est ce que nous allons voir.
Date de sortie 13 avril 2019 inconnue
Durée : 0h 55min
Réalisateur : Hiro Murai
Casting : Donald Glover, Rihanna, Letitia Wright
Genres : Thriller, Comédie dramatique, fable
Nationalités :Américain, Cubain
Synopsis :
Sur l'île Paradisiaque de Guava Island, Deni un musicien très populaire essaye d'organiser un festival de musique contre l'avis du dictateur local.Critique :
En préambule, il faut savoir qu'en septembre je vais surement rendre ma carte de cinéma illimité. Dés lors, je n'irais donc très probablement que peu au cinéma, voir plus du tout. Pour autant, j'aimerais bien ne pas abandonner ce blog alors je me demandais si vous seriez intéressé par des chroniques de films disponibles sur Amazon ou Netflix. N'hésitez pas à me dire ce qu'il en est dans les commentaires, après tout vous êtes nombreux à ne pas pouvoir aller au cinéma et vous préféreriez peut-être cette nouvelle formule.Ceci étant dit, pourquoi je vous parle de Guava Island ?
Tout simplement parce qu'il s'agit d'un film de Hiro Murai réalisateur à qui l'on doit l'excellente série Atlanta. Une série bien WTF sur le racisme aux États-Unis que je recommande chaudement. Une série dans laquelle on retrouve également Donald Glover (Solo, Spiderman Homecoming, etc), qui se trouve être la principale raison pour laquelle je critique Guava island. Oui, car je suis un grand fan de Donald Glover depuis que je l'ai découvert dans la série Community (à voir absolument) et je suis avec un vif intérêt ses incursions au cinéma. Longtemps j'ai négligé sa carrière musicale et c'est un tort car ce qu'il fait sous le nom de Childich Gambino est très bon et prend beaucoup d'importance ici.
Guava Island c'est un peu, à l'image d'un Interstella 5555, un long clip de Childish Gambino. On y suit la journée d'un musicien populaire et un peu naif qui essaye de libérer son île de l'oppression en utilisant la musique. Le film est résolument dans le registre de la fable, il débute d'ailleurs par une légende racontant l'histoire de l'île de manière imagée. L'histoire est très simple mais en même temps on ne raconte pas grand chose en 50min. Le but est tout de même atteint puisque le scénario offre une belle dénonciation du capitalisme et de l'exploitation de l'homme par l'homme.
Visuellement c'est très réussi même si on pourra s'étonner d'une esthétique très datée avec un tournage en pellicule. Les décors sont superbes et ont profite de la richesse des extérieurs de Cuba.
La réalisation est efficace sans être inoubliable.
Musicalement, il vaut mieux apprécier le rap mais les morceaux de Childish Gambino sont vraiment bon et on ne voit pas le temps passer.
Niveau casting, le film est réduit à son minimum puisqu'en dehors de Donald Glover on verra un peu Rihana (Valérian, etc) et beaucoup de figurants. Quoi qu'il en soit Glover est parfait dans un rôle tailler sur mesure, et Rihana fait le job. Il faut dire que son personnage n'est pas très expressif et fait globalement beaucoup la gueule (ce qui se tient quand on vit en dictature cela dit).
Guava Island est un véritable ovni, on pourrait s'attendre à une comédie romantique d'été légère et il n'en ait clairement rien, on s'approche plus du polar même si la fable est pour moi ce qui correspond le mieux au film.
Dans l’ensemble ce moyen métrage ne révolutionnera pas le cinéma mais c'est une belle histoire qui mérite le détour et ce sera peut-être pour vous, comme ce le fut pour moi, l'occasion de découvrir le talent de Childish Gambino.
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