Une amusante polémique à débuté sur les réseaux aujourd'hui, je me permet de vous la partager car elle me parle tout particulièrement (Ne vous sentez pas obligé de regarder la vidéo, c'est parfaitement dispensable)
Il faut en avoir du courage pour aller au cinéma de nos jours, car c'est s'exposer fatalement à l'insoutenable publicité pour Guerlain. On le sait tous, il y a déjà trop de publicité avant le film (dans les UGC il faut compter 20 minutes entre le début de séance et le début du film, et il n'y a en général que 3 ou 4 bandes-annonces) mais quand, en plus, ces pubs font 5m46 et sont diffusé de manières systématiques juste avant le film(dans le noir, histoire qu'on soit bien obligé de regarder), c'est à vous dégouter d'aller au cinéma.
Si encore le court métrage (il parait que c'est un court métrage) était réussi, je ne dis pas, mais là, c'est d'une bêtise, d'un sexisme et d'un racisme confondant. Certes, les images sont jolies mais elles sont aussi creuses que le propos ("si tu met du Shalimar, on te construira un tombeau" non? c'est pas ça?) et si c'est supportable une fois, c'est juste écoeurant à la longue. Et je ne parle là que de la partie émergée de l'iceberg, car il faut réaliser que ce truc à couté 4 millions d'euros, alors oui, c'est l'argent de Gerlain ils font ce qu'ils veulent avec, mais quand on pense à tout ces longs métrage qui ont du mal à se financer, et tout ces films brillant qui n'avaient même pas ce budget, cette pub en devient carrément insultante pour toute l'industrie du cinéma.
Bref, je ne sais pas quel était le but de Guerlain en commandant cette pub mais c'est un échec complet, puisqu'elle n'a fait que braquer le public contre la marque. Espérons que cela servira d'exemple aux autres marques du luxe et qu'elles éviterons de reproduire ce naufrage.
Et vous, qu'est-ce que vous en pensez de cette pub? N'hésitez pas à laisser vos avis dans les commentaires.
sources:
Le figaro
Libération
rue89
Vodkaster
Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)
jeudi 26 septembre 2013
mercredi 25 septembre 2013
Riddick
Je l'ai déjà dit, je fais partie des rares à apprécier les deux premiers opus de la série Riddick. Alors forcément, quand un troisième épisode voit le jour presque 10 ans après le précédent, je me sens l'obligation d'aller voir de quoi il retourne.
Note: Je suis allé voir le film sans voir la bande annonce et je vous conseille de faire de même car elle en révèle beaucoup trop à mon sens.
Date de sortie: 18 septembre 2013
Durée: 1h 59min
Réalisation: David Twohy
Casting: Vin Diesel, Karl Urban, Katee Sackhoff
Genre: Science fiction , Action
Nationalité: Américain
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Laissé pour mort sur une planète inconnue, Riddick devra trouver un moyen de survivre à une nature inconnue et terriblement hostile, d'autant que son passé n'a pas fini de se rappeler à lui.
Critique:
Une fois de plus réalisé par David Twohy, "Riddick" est le troisième épisode de la saga du même nom comprenant "Pitch Black" et "les chroniques de Riddick". Si l'on avait vu un gros changement de genre entre l'épisode 1 et le 2, le réalisateur revient étrangement aux origines du projet pour ce troisième épisode, "Riddick" étant en effet très proche de "Pitch Black" dans de nombreux points. Ne tournons pas autour du pot, c'est vraiment très bon. Riddick est une série B, complètement assumée, le croisement improbable entre "Conan le barbare" et "Alien", un huis clos horrifique dont les personnages ultra bourrin sont piégé sur une planète mortelle.
Dans le rôle principal, Vin Diesel est parfait, c'est un personnage qui lui va comme un gant, un anti héros avec un code d'honneur, le genre de personnages qu'on trouvait dans le cinéma des années 80 et qui se font rare aujourd'hui. N'ayant jamais vu "Battlestar Galactica" (oui, jetez moi des cailloux) je ne connaissais pas Katee Sackhoff mais je dois admettre qu'en tant que quasi seule femme du casting, elle mange méchamment l'écran en imposant un canon de beauté assez différent des habituels (ça reste une belle blonde mais elle arrive à être superbe en étant charpenté comme un mec), pas aussi bad-ass que Riddick (mais qui peut l'être?) elle n'en reste pas moins très charismatique.
Vous l'aurez compris, je suis plutôt enthousiaste sur ce nouvel épisode, notamment parce que j'y suis
allé vierge de toutes informations et que le film n'a eu de cesse de me surprendre et c'est surement la raison qui fait que j'essaye d'en dire le moins possible. Parmi les rares bémol, je noterais juste quelques facilités scénaristiques sur la fin et surtout une 3D pas toujours heureuse mais le budget du film est plutôt modeste (38 millions) ce qui explique bien des choses.
En bref, ce troisième opus (et probablement pas dernier) est vraiment une excellente surprise, un film drôle, inventif et bourré de testostérone qui vous permettra de passer un bon moment. Seul regret, en tant qu'amateur de la série Riddick, le fait que la saga n'ait pas poursuivit dans sa lancée et offert un spectacle épique avec les Nécromongers, mais l'échec commercial de "les chroniques de Riddick" et le fait que le héros se prête beaucoup mieux au genre survival qu'aux grandes fresques épiques explique surement ce choix.
Conclusion:
Replaçons dans le contexte, Riddick n'est pas le film du siècle mais dans son genre il est très bon et si vous allez le voir pour ce qu'il est "un film à la Alien avec un héros ultra bad-ass", vous ne serez vraiment pas déçut.
Note: Je suis allé voir le film sans voir la bande annonce et je vous conseille de faire de même car elle en révèle beaucoup trop à mon sens.
Date de sortie: 18 septembre 2013
Durée: 1h 59min
Réalisation: David Twohy
Casting: Vin Diesel, Karl Urban, Katee Sackhoff
Genre: Science fiction , Action
Nationalité: Américain
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Laissé pour mort sur une planète inconnue, Riddick devra trouver un moyen de survivre à une nature inconnue et terriblement hostile, d'autant que son passé n'a pas fini de se rappeler à lui.
Critique:
Une fois de plus réalisé par David Twohy, "Riddick" est le troisième épisode de la saga du même nom comprenant "Pitch Black" et "les chroniques de Riddick". Si l'on avait vu un gros changement de genre entre l'épisode 1 et le 2, le réalisateur revient étrangement aux origines du projet pour ce troisième épisode, "Riddick" étant en effet très proche de "Pitch Black" dans de nombreux points. Ne tournons pas autour du pot, c'est vraiment très bon. Riddick est une série B, complètement assumée, le croisement improbable entre "Conan le barbare" et "Alien", un huis clos horrifique dont les personnages ultra bourrin sont piégé sur une planète mortelle.
Dans le rôle principal, Vin Diesel est parfait, c'est un personnage qui lui va comme un gant, un anti héros avec un code d'honneur, le genre de personnages qu'on trouvait dans le cinéma des années 80 et qui se font rare aujourd'hui. N'ayant jamais vu "Battlestar Galactica" (oui, jetez moi des cailloux) je ne connaissais pas Katee Sackhoff mais je dois admettre qu'en tant que quasi seule femme du casting, elle mange méchamment l'écran en imposant un canon de beauté assez différent des habituels (ça reste une belle blonde mais elle arrive à être superbe en étant charpenté comme un mec), pas aussi bad-ass que Riddick (mais qui peut l'être?) elle n'en reste pas moins très charismatique.
Vous l'aurez compris, je suis plutôt enthousiaste sur ce nouvel épisode, notamment parce que j'y suis
allé vierge de toutes informations et que le film n'a eu de cesse de me surprendre et c'est surement la raison qui fait que j'essaye d'en dire le moins possible. Parmi les rares bémol, je noterais juste quelques facilités scénaristiques sur la fin et surtout une 3D pas toujours heureuse mais le budget du film est plutôt modeste (38 millions) ce qui explique bien des choses.
En bref, ce troisième opus (et probablement pas dernier) est vraiment une excellente surprise, un film drôle, inventif et bourré de testostérone qui vous permettra de passer un bon moment. Seul regret, en tant qu'amateur de la série Riddick, le fait que la saga n'ait pas poursuivit dans sa lancée et offert un spectacle épique avec les Nécromongers, mais l'échec commercial de "les chroniques de Riddick" et le fait que le héros se prête beaucoup mieux au genre survival qu'aux grandes fresques épiques explique surement ce choix.
Conclusion:
Replaçons dans le contexte, Riddick n'est pas le film du siècle mais dans son genre il est très bon et si vous allez le voir pour ce qu'il est "un film à la Alien avec un héros ultra bad-ass", vous ne serez vraiment pas déçut.
lundi 23 septembre 2013
Ma vie avec Liberace
Allez, un petit film what the fuck pour commencer la semaine, les amateurs de la cage aux folles apprécieront la bande annonce et les couleurs chamarrées des costumes quant aux autres, voyons ensemble s'ils doivent aller voir ce nouveau film ou pas.
Date de sortie: 18 septembre 2013
Titre Original: Behind the candelabra
Durée: 1h 59min
Réalisation: Steven Soderbergh
Casting: Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd
Genre: Drame , Biopic
Nationalité: Américain
Synopsis:
L'histoire d'amour secrète entre Scott Thorson, un jeune provincial l'un des derniers amants du célèbre pianiste star Liberace.
Critique:
Ma vie avec Liberace est le nouveau film de Steven Soderbergh, talentueux réalisateur de films aussi variés que "Sexe, mensonge et vidéo" ou "Magic Mike". Il raconte l'histoire d'un artiste culte aux États-Unis, mais peu connu par chez nous: Liberace. Pianiste star, véritable idole, il faisait partie de ses homosexuel du show bizz qui, à l'instar de Rock Hudson, cachaient leur sexualité pour protéger leur carrière.
Expérience oblige, le film est très bien réalisé, on se plonge avec délice dans la vie singulière de cet artiste d'autant que c'est traité avec beaucoup d'humour. Si l'on pouvait craindre la dérive "Cage aux folles" je trouve que le réalisateur l'évite de justesse grâce à des acteurs fabuleux et qu'il dépeint avec Ala poursuite du diamant vert", "Wall street", etc). Soderbergh le fait sans angélisme, montrant les failles de ses héros sans insister, les rendants humains, faillibles et touchants. Il en profite au passage pour faire quelques critiques sociales, notamment une fabuleuse charge sur la chirurgie esthétique qui apporte surement les passages les plus drôles du film.
brio le portrait de cet artiste haut en couleur incarné par Michael Douglas("
Sortie de ça, reconnaissons le, le film tire un peu en longueur, l'histoire n'est pas vraiment passionnante et semble avoir été déjà vu mille fois avec peut-être pour seul différence qu'il s'agit ici de deux hommes et non d'un homme et d'une femme.
Pas un mauvais moments, surement pas un mauvais film, mais un spectacle tiède qui ne marquera guère que pour la prestation de ses acteurs et l'exubérance de Liberace.
Conclusion:
Un biopic sympathique sur un personnage haut en couleur mais un film qui ne marquera pas les esprit et tire en longueur. Sympa mais sans plus.
Date de sortie: 18 septembre 2013
Titre Original: Behind the candelabra
Durée: 1h 59min
Réalisation: Steven Soderbergh
Casting: Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd
Genre: Drame , Biopic
Nationalité: Américain
Synopsis:
L'histoire d'amour secrète entre Scott Thorson, un jeune provincial l'un des derniers amants du célèbre pianiste star Liberace.
Critique:
Ma vie avec Liberace est le nouveau film de Steven Soderbergh, talentueux réalisateur de films aussi variés que "Sexe, mensonge et vidéo" ou "Magic Mike". Il raconte l'histoire d'un artiste culte aux États-Unis, mais peu connu par chez nous: Liberace. Pianiste star, véritable idole, il faisait partie de ses homosexuel du show bizz qui, à l'instar de Rock Hudson, cachaient leur sexualité pour protéger leur carrière.
Expérience oblige, le film est très bien réalisé, on se plonge avec délice dans la vie singulière de cet artiste d'autant que c'est traité avec beaucoup d'humour. Si l'on pouvait craindre la dérive "Cage aux folles" je trouve que le réalisateur l'évite de justesse grâce à des acteurs fabuleux et qu'il dépeint avec Ala poursuite du diamant vert", "Wall street", etc). Soderbergh le fait sans angélisme, montrant les failles de ses héros sans insister, les rendants humains, faillibles et touchants. Il en profite au passage pour faire quelques critiques sociales, notamment une fabuleuse charge sur la chirurgie esthétique qui apporte surement les passages les plus drôles du film.
brio le portrait de cet artiste haut en couleur incarné par Michael Douglas("
Sortie de ça, reconnaissons le, le film tire un peu en longueur, l'histoire n'est pas vraiment passionnante et semble avoir été déjà vu mille fois avec peut-être pour seul différence qu'il s'agit ici de deux hommes et non d'un homme et d'une femme.
Pas un mauvais moments, surement pas un mauvais film, mais un spectacle tiède qui ne marquera guère que pour la prestation de ses acteurs et l'exubérance de Liberace.
Conclusion:
Un biopic sympathique sur un personnage haut en couleur mais un film qui ne marquera pas les esprit et tire en longueur. Sympa mais sans plus.
Hero corp: enfin la websérie
Ça aura mis du temps, les débuts auront été laborieux mais enfin la websérie telle qu'elle nous avait été présenté à Japan expo à débuté aujourd'hui. Faisons un peu le point.
Prévu initialement mercredi 19, si l'on en croit les informations que nous avions reçu, la websérie a enfin commencé aujourd'hui, il faudra pour cela que vous ayez mis à jour votre application et vous remarquerez deux nouveautés (enfin 3 si on compte le changement de couleur de l'interface). La première c'est que l'onglet fichiers n'est désormais plus grisé
Et la deuxième, beaucoup plus intéressante, c'est que si vous cliquez sur l'onglet mission vous verrez apparaitre une nouvelle mission: "les survivants"
J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir spoilé le premier survivant, ce n'est pas une grosse révélation honnêtement, puisque vous le trouverez en quelque secondes. J'en viens d'ailleurs à l'intérêt du jeu: en l'occurrence, il s'agit juste d'aller de case en case pour voir si elles contiennent quelque chose. Aucune limite de temps, ou de déplacement, il s'agit juste d'appuyer sur toutes les cases. Une fois de plus, je ne qualifierais pas ça de jeu, ce serait plutôt un menu de sélection un peu bizarre. J'espère vraiment qu'il y aura un véritable aspect ludique par la suite mais au pire je vous promet que les premières vidéos valent la peine, on retrouve complètement l'esprit de la série et c'est un bon moyen de patienter en attendant le début de la saison 3.
Pour finir, voila ce que vous trouverez dans le nouvel onglet fichiers:
A l'heure actuelle, seul les dossiers "Dossiers" et "Missions" sont accessible. Le premier contient des fiches de types "carte à jouer" présentant les héros découverts et le deuxième contient la première vidéo. J'espère qu'on pourra y retrouver toutes les vidéos par la suite car pour le moment je ne peux pas me revoir la découvert de Valur (la deuxième vidéo donc, il faut aller sur la carte de jeu pour ça).
Pour conclure, je dirais que le dispositif prend enfin forme (on oubliera cette énigme ultra compliquée étalée sur une semaine pour nous permettre de découvrir un screenshot dégueulasse de la couverture de la deuxième bd Hero corp), pour l'instant ça reste un peu bancal même si l'initiative est vraiment louable et que les vidéos en valent la peine. Vivement la suite
Prévu initialement mercredi 19, si l'on en croit les informations que nous avions reçu, la websérie a enfin commencé aujourd'hui, il faudra pour cela que vous ayez mis à jour votre application et vous remarquerez deux nouveautés (enfin 3 si on compte le changement de couleur de l'interface). La première c'est que l'onglet fichiers n'est désormais plus grisé
Et la deuxième, beaucoup plus intéressante, c'est que si vous cliquez sur l'onglet mission vous verrez apparaitre une nouvelle mission: "les survivants"
En cliquant sur cette nouvelle mission vous lancerez la vidéo de l'arrivée d'une équipe de "sauvetage" sur l'ile, et c'est partie pour l'aventure. Si cette première vidéo n'est pas très drôle, elle a toutefois le mérite de poser une ambiance intéressante et rassurez-vous, l'humour arrivera dès la deuxième vidéo. A la fin de cette première vidéo le jeu commencera en vous dévoilant la carte de l'île.
Pour finir, voila ce que vous trouverez dans le nouvel onglet fichiers:
A l'heure actuelle, seul les dossiers "Dossiers" et "Missions" sont accessible. Le premier contient des fiches de types "carte à jouer" présentant les héros découverts et le deuxième contient la première vidéo. J'espère qu'on pourra y retrouver toutes les vidéos par la suite car pour le moment je ne peux pas me revoir la découvert de Valur (la deuxième vidéo donc, il faut aller sur la carte de jeu pour ça).
Pour conclure, je dirais que le dispositif prend enfin forme (on oubliera cette énigme ultra compliquée étalée sur une semaine pour nous permettre de découvrir un screenshot dégueulasse de la couverture de la deuxième bd Hero corp), pour l'instant ça reste un peu bancal même si l'initiative est vraiment louable et que les vidéos en valent la peine. Vivement la suite
vendredi 20 septembre 2013
Alabama Monroe
Lorsqu'on allait au cinéma sur Paris ces dernières semaines, impossible d'échapper au teaser d'Alabama Monroe. je n'avais jamais entendu parler du film avant, mais il faut reconnaitre que la publicité était efficace et qu'elle m'a donné hâte de me faire mon avis.
Date de sortie: 28 août 2013
Durée: 1h 52min
Titre original: The Broken Circle Breakdown
Réalisation: Felix Van Groeningen
Casting: Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse
Genre: Drame
Nationalité: Belge
Synopsis:
Au rythme du Bluegrass Didier et Elise vivent une histoire d'amour de rêve faite de passion et de liberté, mais celle-ci résistera-t-elle lorsque la maladie frappera leur fille.
Critique:
Je tiens à signaler que pour cette rubrique, je me suis permis de spoiler le film comme un sale dès le synopsis. Et oui, bien que le thème soit abordé dans les 15 premières minutes du film rien n'évoque dans le teaser ou le résumé de celui-ci le thème du cancer, et plus particulièrement chez un enfant. Pourquoi je décide d'en parler alors que la production ne le fais pas? Tout simplement parce que je trouve que c'est un thème très dur et qu'on doit pouvoir choisir si on a envie de regarder un film là-dessus ou pas. J'avoue m'être un peu senti floué lorsque le film a débuté sur ce thème que j'aurais personnellement préféré éviter.
Ceci étant dit, il m'est impossible de ne pas poursuivre les digressions en vous parlant de "la guerre est déclarée", film rigoureusement sur le même thème qui marqua les esprits lors de sa sortie en 2011. Plus "underground" qu'Alabama Monroe dans sa démarche, il partageait toutefois de nombreux points commun outre le thème, comme le fait de traiter d'un couple de marginal et de donner beaucoup d'importance à la musique. Au niveau des différences fondamentales, je noterais que, s'il était plus optimiste dans son propos, "la guerre est déclarée" m'a semblé beaucoup plus dur dans son traitement (où alors c'est qu'il m'a endurci) qu'Alabama Monroe. Mais dans l'ensemble les films se valent vraiment, ce qui les différencie surtout tenant à l'ambiance bobo chic de l'un contre celle Country plouc de l'autre.
Tout ceci étant dit, Alabama Monroe est une superbe histoire d'amour mais surtout un drame poignant
qui tente de répondre à sa façon à la fameuse question: "l'amour est-il plus fort que tout"?
Le film est adapté d'une pièce mais cela ne se ressent pas du tout, le déroulement est très aérien, comme dans un rêve, sautant du futur au passé sans prévenir au rythme de la country. Le duo d'acteur est fabuleux et très juste, sans compter que les deux sont de talentueux chanteurs(ce sont en effet eux qui chante vraiment dans le film). Sans être particulièrement fan de country à la base je dois reconnaitre que la bande original m'a charmé, elle remporte d'ailleurs des records de vente en Belgique et le groupe formé pour l'occasion du film fait des concerts à guichet fermé. Il faut reconnaitre que la musique est un personnage à part entière de ce film plus Américain que Belge et que le Bluegrass y gagnera surement un regain d'intérêt.
Pour conclure, je dirais qu'Alabama Monroe mérite vraiment le battage qu'on a pu en faire, certes c'est un film très dur et il vaut mieux être bien préparé avant d'y aller, mais c'est un spectacle superbe, bien écrit, mis en scène, joué, c'est aussi beau et cruel que la vie et ça vous marquera surement pendant longtemps.
A noter, parce que j'y suis particulièrement sensible, qu'il n'y a aucun misérabilisme dans le traitement de l'histoire. C'est raconté avec pudeur, sans chercher à provoquer les larmes en utilisant la grosse artillerie et ça, c'est vraiment un gage de qualité.
Conclusion:
Un drame poignant, remarquablement joué et mis en image, la bande son est fabuleuse, une histoire triste et belle, tout simplement.
Date de sortie: 28 août 2013
Durée: 1h 52min
Titre original: The Broken Circle Breakdown
Réalisation: Felix Van Groeningen
Casting: Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse
Genre: Drame
Nationalité: Belge
Synopsis:
Au rythme du Bluegrass Didier et Elise vivent une histoire d'amour de rêve faite de passion et de liberté, mais celle-ci résistera-t-elle lorsque la maladie frappera leur fille.
Critique:
Je tiens à signaler que pour cette rubrique, je me suis permis de spoiler le film comme un sale dès le synopsis. Et oui, bien que le thème soit abordé dans les 15 premières minutes du film rien n'évoque dans le teaser ou le résumé de celui-ci le thème du cancer, et plus particulièrement chez un enfant. Pourquoi je décide d'en parler alors que la production ne le fais pas? Tout simplement parce que je trouve que c'est un thème très dur et qu'on doit pouvoir choisir si on a envie de regarder un film là-dessus ou pas. J'avoue m'être un peu senti floué lorsque le film a débuté sur ce thème que j'aurais personnellement préféré éviter.
Ceci étant dit, il m'est impossible de ne pas poursuivre les digressions en vous parlant de "la guerre est déclarée", film rigoureusement sur le même thème qui marqua les esprits lors de sa sortie en 2011. Plus "underground" qu'Alabama Monroe dans sa démarche, il partageait toutefois de nombreux points commun outre le thème, comme le fait de traiter d'un couple de marginal et de donner beaucoup d'importance à la musique. Au niveau des différences fondamentales, je noterais que, s'il était plus optimiste dans son propos, "la guerre est déclarée" m'a semblé beaucoup plus dur dans son traitement (où alors c'est qu'il m'a endurci) qu'Alabama Monroe. Mais dans l'ensemble les films se valent vraiment, ce qui les différencie surtout tenant à l'ambiance bobo chic de l'un contre celle Country plouc de l'autre.
Tout ceci étant dit, Alabama Monroe est une superbe histoire d'amour mais surtout un drame poignant
qui tente de répondre à sa façon à la fameuse question: "l'amour est-il plus fort que tout"?
Le film est adapté d'une pièce mais cela ne se ressent pas du tout, le déroulement est très aérien, comme dans un rêve, sautant du futur au passé sans prévenir au rythme de la country. Le duo d'acteur est fabuleux et très juste, sans compter que les deux sont de talentueux chanteurs(ce sont en effet eux qui chante vraiment dans le film). Sans être particulièrement fan de country à la base je dois reconnaitre que la bande original m'a charmé, elle remporte d'ailleurs des records de vente en Belgique et le groupe formé pour l'occasion du film fait des concerts à guichet fermé. Il faut reconnaitre que la musique est un personnage à part entière de ce film plus Américain que Belge et que le Bluegrass y gagnera surement un regain d'intérêt.
Pour conclure, je dirais qu'Alabama Monroe mérite vraiment le battage qu'on a pu en faire, certes c'est un film très dur et il vaut mieux être bien préparé avant d'y aller, mais c'est un spectacle superbe, bien écrit, mis en scène, joué, c'est aussi beau et cruel que la vie et ça vous marquera surement pendant longtemps.
A noter, parce que j'y suis particulièrement sensible, qu'il n'y a aucun misérabilisme dans le traitement de l'histoire. C'est raconté avec pudeur, sans chercher à provoquer les larmes en utilisant la grosse artillerie et ça, c'est vraiment un gage de qualité.
Conclusion:
Un drame poignant, remarquablement joué et mis en image, la bande son est fabuleuse, une histoire triste et belle, tout simplement.
mercredi 18 septembre 2013
Hero corp, un début laborieux
il y a quelque temps, je vous parlais du lancement de l'application Hero corp, l'article ayant connu un vif succès j'ai décidé de vous tenir un peu au courant de l'évolution du jeu.
Comme je vous l'avais expliqué précédemment, la première énigme du jeu consistait à découvrir les cordonnées GPS du bateau de l'équipe d'Hero corp. Elles furent trouvées le soir même sur internet par un procédé qu'on ignore. Il sembla alors assez évident qu'elle n'aurait pas dû être trouvé ainsi (notamment parce que la vidéo parlait de six messages à décoder) et effectivement dans les jours qui suivirent six vidéos furent publiées dans des sites partenaires: hero corp France, le mouv, the rabbit hole, allociné, dailymars et 20 minutes, le tout étant rassemblé sur la page Facebook d'Hero corp. Ces vidéos confiées aux rédactions sous forme de disquette étaient toujours identiques, mais se finissaient de façon différente en dévoilant un code en morse, chacun dévoilant l'un des numéros des coordonnées GPS.
Une fois le code trouvé vous aviez accés à une nouvelle vidéo (celle que nous avions pu voir le premier soir) :
SPOILER: Hoodwink expliquait qu'il avait intercepté notre transmissions et qu'il envoyait une équipe pour neutraliser les survivants d'Hero corp fin du SPOILER
J'espère que je ne me trompe pas et je reviendrais surement par la suite vous faire un point sur le jeu.
Comme je vous l'avais expliqué précédemment, la première énigme du jeu consistait à découvrir les cordonnées GPS du bateau de l'équipe d'Hero corp. Elles furent trouvées le soir même sur internet par un procédé qu'on ignore. Il sembla alors assez évident qu'elle n'aurait pas dû être trouvé ainsi (notamment parce que la vidéo parlait de six messages à décoder) et effectivement dans les jours qui suivirent six vidéos furent publiées dans des sites partenaires: hero corp France, le mouv, the rabbit hole, allociné, dailymars et 20 minutes, le tout étant rassemblé sur la page Facebook d'Hero corp. Ces vidéos confiées aux rédactions sous forme de disquette étaient toujours identiques, mais se finissaient de façon différente en dévoilant un code en morse, chacun dévoilant l'un des numéros des coordonnées GPS.
Une fois le code trouvé vous aviez accés à une nouvelle vidéo (celle que nous avions pu voir le premier soir) :
SPOILER: Hoodwink expliquait qu'il avait intercepté notre transmissions et qu'il envoyait une équipe pour neutraliser les survivants d'Hero corp fin du SPOILER
Et depuis ?
Depuis, certains ont reçut un nouveau message de Miss Moore annonçant que le commando débarquerait le 19/09, donc demain. Là, où c'est intéressant c'est que la vidéo que nous avions pu voir en exclusivité à Japan expo commençait justement avec le débarquement de ce commando. Le jeu va donc très probablement enfin commencer demain. Car il faut reconnaitre que jusque là, ces petites énigmes n'étaient guère intéressantes et permettaient tout juste de ronger son frein en attendant que les choses sérieuses commencent.J'espère que je ne me trompe pas et je reviendrais surement par la suite vous faire un point sur le jeu.
La danza de la realidad
23 ans après son précédent film, Alexandro Jodorowsky reviens derrière la caméra pour nous conter son enfance, comment aurais-je pu rater ce film?
La danza de la realidad - Bande annonce Vost HD par showinweb
Date de sortie: 4 septembre 2013
Durée: 2h 10min
Réalisation: Alejandro Jodorowsky
Casting: Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits
Genre: Biopic
Nationalité: Chilien
Synopsys:
L'histoire presque vraie de l'enfance de l'artiste Alexandro Jodorowsky
Critique:
Si Jodorowsky est célèbre, ce n'est pas tant pour ses films, qui restent au final assez confidentiel, que pour ses bandes dessinées parmi lesquels on compte les monuments que sont : "L'incal" ou "La Caste des Méta-Barons". Pour ma part, si je connais assez bien la carrière BD de Jodorowsky, je dois reconnaitre avoir uniquement vu "Santa Sangre"de sa filmographie, un film qui m'a longuement marqué par son univers si particulier, très propre à l'artiste. Un univers qu'on retrouve ici de toutes pièces, mêlant le sacré au profane dans une débauche de couleur et de sons. Si le réalisateur nous raconte son enfance dans ce film, il le fait dans un mode fantasmé où les rêves prennent corps et le symbolisme est roi. L'on découvre ainsi l'histoire de Jodorowsky, mais également celle de son père, Juif russe ayant fuit les pogroms et désireux d'être un homme exemplaire, ainsi que du Chili et de ses tourments totalitaires. Le film sera également l'occasion de retrouver Jodorowsky en personne, à la fois acteur et narrateur dans une intéressante mise en abime. Il faut dire que ce film lui est tellement personnel, qu'il s'est donné tout les moyens pour le réaliser comme il le souhaitait, et qu'il en a fait une véritable fresque familial, son fils Adan s'occupe de la musique, son fils Brontis incarne le rôle du père, sa femme est costumières, et le film est tourné en majeure partie dans son village natale: Tocopilla.
Si l'on pourrait craindre que cette volonté de ne travailler qu'avec des proches entache la qualité du film,
il n'en est rien, c'est aussi magistralement interprété que mis en musique, il y a vraiment énormément de talent dans cette nouvelle oeuvre qui ne se contente pas de raconter l'enfance de l'auteur mais qui nous fait également réfléchir comme sait si bien le faire Jodorowsky.
Mais alors, tout st parfait dans le meilleur des mondes? Et bien non, car le réalisateur pèche un peu à vouloir trop faire. En racontant à la fois l'histoire du père et du fils, il dilue l'histoire et la rend moins percutante, le film semble alors avoir des longueurs car on en comprend plus vraiment où l'auteur veut en venir. Au final, il retombe bien sur ses pieds, tout est pertinent est le spectacle agréable mais reste l'impression qu'il y a une demi-heure de trop.
Que cela ne vous arrête pas pour autant, certes cela ne plaira pas à tout le monde, il vous suffit de regarder le teaser pour vous faire une idée de ce à quoi vous ferez face, mais ceux qui sauront apprécier ce spectacle aux limites de la folie ne le regretterons pas car il y trouverons une vraie visions d'auteur bourré d'idées.
Conclusion:
Un film très personnel qui comblera les fans de l'artiste et permettra aux autres de découvrir un artiste passionnant à l'univers unique. Un bon film
La danza de la realidad - Bande annonce Vost HD par showinweb
Date de sortie: 4 septembre 2013
Durée: 2h 10min
Réalisation: Alejandro Jodorowsky
Casting: Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits
Genre: Biopic
Nationalité: Chilien
Synopsys:
L'histoire presque vraie de l'enfance de l'artiste Alexandro Jodorowsky
Critique:
Si Jodorowsky est célèbre, ce n'est pas tant pour ses films, qui restent au final assez confidentiel, que pour ses bandes dessinées parmi lesquels on compte les monuments que sont : "L'incal" ou "La Caste des Méta-Barons". Pour ma part, si je connais assez bien la carrière BD de Jodorowsky, je dois reconnaitre avoir uniquement vu "Santa Sangre"de sa filmographie, un film qui m'a longuement marqué par son univers si particulier, très propre à l'artiste. Un univers qu'on retrouve ici de toutes pièces, mêlant le sacré au profane dans une débauche de couleur et de sons. Si le réalisateur nous raconte son enfance dans ce film, il le fait dans un mode fantasmé où les rêves prennent corps et le symbolisme est roi. L'on découvre ainsi l'histoire de Jodorowsky, mais également celle de son père, Juif russe ayant fuit les pogroms et désireux d'être un homme exemplaire, ainsi que du Chili et de ses tourments totalitaires. Le film sera également l'occasion de retrouver Jodorowsky en personne, à la fois acteur et narrateur dans une intéressante mise en abime. Il faut dire que ce film lui est tellement personnel, qu'il s'est donné tout les moyens pour le réaliser comme il le souhaitait, et qu'il en a fait une véritable fresque familial, son fils Adan s'occupe de la musique, son fils Brontis incarne le rôle du père, sa femme est costumières, et le film est tourné en majeure partie dans son village natale: Tocopilla.
Si l'on pourrait craindre que cette volonté de ne travailler qu'avec des proches entache la qualité du film,
il n'en est rien, c'est aussi magistralement interprété que mis en musique, il y a vraiment énormément de talent dans cette nouvelle oeuvre qui ne se contente pas de raconter l'enfance de l'auteur mais qui nous fait également réfléchir comme sait si bien le faire Jodorowsky.
Mais alors, tout st parfait dans le meilleur des mondes? Et bien non, car le réalisateur pèche un peu à vouloir trop faire. En racontant à la fois l'histoire du père et du fils, il dilue l'histoire et la rend moins percutante, le film semble alors avoir des longueurs car on en comprend plus vraiment où l'auteur veut en venir. Au final, il retombe bien sur ses pieds, tout est pertinent est le spectacle agréable mais reste l'impression qu'il y a une demi-heure de trop.
Que cela ne vous arrête pas pour autant, certes cela ne plaira pas à tout le monde, il vous suffit de regarder le teaser pour vous faire une idée de ce à quoi vous ferez face, mais ceux qui sauront apprécier ce spectacle aux limites de la folie ne le regretterons pas car il y trouverons une vraie visions d'auteur bourré d'idées.
Conclusion:
Un film très personnel qui comblera les fans de l'artiste et permettra aux autres de découvrir un artiste passionnant à l'univers unique. Un bon film
lundi 16 septembre 2013
You're next
Comme Magic Magic ne m'a pas offert ma dose de violence, c'est cette fois vers un véritable slasher que je me dirige, en espérant qu'il soit moins bas de plafond que la pléthore de film du genre destinée aux ados.
Date de sortie: 4 septembre 2013
Durée: 1h 35min
Réalisation: Adam Wingard
Casting: Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenn
Genre: Epouvante-horreur
Nationalité: Américain
Synopsys:
Après plusieurs années sans s'être vue, la famille Davison se réunit dans leur maison de campagne pour fêter l’anniversaire de mariage de leurs parents. Ils ne savent pas que leurs voisins viennent de se faire massacrer par un groupe de tueurs anonymes et qu'ils sont les prochains sur la liste.
Interdit aux moins de 16 ans
Critique:
You're next est un film de Adam Wingard réalisateur complètement inconnu par chez nous mais qui en est déjà à son septième film d'horreur. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est donc pas à un novice que nous avons à faire, et ça se sent. La réalisation est très maitrisée et le climat de tension s'installe dès le début du film et son premier massacre. Plus qu'un Slasher (un film ou un tueur mystérieux massacre des innocents sans raison), You're next est un Home Invasion (un film où des tueurs mystérieux attaquent sans raison des innocents enfermés quelque part) à l'image de American Nightmare sortit le mois dernier. Et soyons franc, si le pitch de American Nightmare est vraiment meilleur, You're next est sans conteste beaucoup plus maitrisé et intéressant que son prédécesseur. L'une des clefs de cette réussite résidant probablement dans le fait que You're next possède énormément d'humour et de second degré, là où American Nightmare était d'un premier degré indigeste. En fait, You're next bascule presque dans le grand guignol dans sa dernière partie accumulant les scènes gore et tournant ses assassins en ridicule, un revirement intéressant qui permet de donner une fin inattendue et moins lourde que ce que l'on aurait pu attendre, tout en restant passionnante. Pour autant le scénario n'est pas exempt de défauts, certain comportements des personnages sont difficiles à comprendre (comme le tueur qui écoute de la musique ce qui le rend complètement sourd, difficilement logique) mais le déroulement arrive à nous faire oublier cela par son rythme soutenu.
Niveau casting, pas de grosses surprises, il s'agit surtout d'inconnus, mais j'ai bien aimé la tête à claque
de Joe Swanberg et Sharni Vinson est plutôt crédible en survivante. Comme souvent dans ce genre de films, ce sont les masques qui marqueront le plus les esprits, à l'image d'un Michael Myers ou d'un Jason, c'est ici le mouton, le tigre et le renard qui passionnent le plus, on se prend à lire des expressions sur ces masques inexpressifs et a espérer autant que redouter leurs apparitions.
Vous l'aurez compris, You're next n'est pas le film du siècle, mais un très bon film pop-corn à voir entre amis pour rire en se faisant peur.
Conclusion:
Un très bon slasher, qui sait être effrayant et amusant, un film pop-corn efficace même s'il ne marquera pas les esprits.
Date de sortie: 4 septembre 2013
Durée: 1h 35min
Réalisation: Adam Wingard
Casting: Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenn
Genre: Epouvante-horreur
Nationalité: Américain
Synopsys:
Après plusieurs années sans s'être vue, la famille Davison se réunit dans leur maison de campagne pour fêter l’anniversaire de mariage de leurs parents. Ils ne savent pas que leurs voisins viennent de se faire massacrer par un groupe de tueurs anonymes et qu'ils sont les prochains sur la liste.
Interdit aux moins de 16 ans
Critique:
You're next est un film de Adam Wingard réalisateur complètement inconnu par chez nous mais qui en est déjà à son septième film d'horreur. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est donc pas à un novice que nous avons à faire, et ça se sent. La réalisation est très maitrisée et le climat de tension s'installe dès le début du film et son premier massacre. Plus qu'un Slasher (un film ou un tueur mystérieux massacre des innocents sans raison), You're next est un Home Invasion (un film où des tueurs mystérieux attaquent sans raison des innocents enfermés quelque part) à l'image de American Nightmare sortit le mois dernier. Et soyons franc, si le pitch de American Nightmare est vraiment meilleur, You're next est sans conteste beaucoup plus maitrisé et intéressant que son prédécesseur. L'une des clefs de cette réussite résidant probablement dans le fait que You're next possède énormément d'humour et de second degré, là où American Nightmare était d'un premier degré indigeste. En fait, You're next bascule presque dans le grand guignol dans sa dernière partie accumulant les scènes gore et tournant ses assassins en ridicule, un revirement intéressant qui permet de donner une fin inattendue et moins lourde que ce que l'on aurait pu attendre, tout en restant passionnante. Pour autant le scénario n'est pas exempt de défauts, certain comportements des personnages sont difficiles à comprendre (comme le tueur qui écoute de la musique ce qui le rend complètement sourd, difficilement logique) mais le déroulement arrive à nous faire oublier cela par son rythme soutenu.
Niveau casting, pas de grosses surprises, il s'agit surtout d'inconnus, mais j'ai bien aimé la tête à claque
de Joe Swanberg et Sharni Vinson est plutôt crédible en survivante. Comme souvent dans ce genre de films, ce sont les masques qui marqueront le plus les esprits, à l'image d'un Michael Myers ou d'un Jason, c'est ici le mouton, le tigre et le renard qui passionnent le plus, on se prend à lire des expressions sur ces masques inexpressifs et a espérer autant que redouter leurs apparitions.
Vous l'aurez compris, You're next n'est pas le film du siècle, mais un très bon film pop-corn à voir entre amis pour rire en se faisant peur.
Conclusion:
Un très bon slasher, qui sait être effrayant et amusant, un film pop-corn efficace même s'il ne marquera pas les esprits.
mercredi 4 septembre 2013
Magic magic
Les films indépendant tout chelou, c'est mon petit plaisir coupable, et lorsqu'il y a Michael Cera et surtout Juno Temple, il faut forcément que j'aille voir ça, mais est-ce que pour autant avec Magic magic vos idées ont du génie ? (oui, ceci est une référence à une pub de merde et je n'ai même pas honte)
Date de sortie: 28 août 2013,
Durée: 1h 37min
Réalisation: Sebastián Silva
Casting: Michael Cera, Juno Temple, Emily Browning
Genre: Thriller , Epouvante-horreur
Nationalité: Américain
Synopsis:
Rejoignant sa cousine Sarah au Chili pour les vacances, la jeune et timide Alicia se retrouve obligé de rester seule et isolée avec les amis de sa cousine. Une cohabitation forcée qui plongera la jeune fille dans une détresse de plus en plus profonde.
Critique:
Je l'avoue c'est avant tout pour Juno Temple ("Killer joe" ) que je me suis déplacé, je suis fan de la jeune femme depuis que j'ai vu dans "Kaboom", l'un des films les plus WTF que je connaisse, et il faut reconnaitre que la belle se fait trop rare à mon goût. Et puis, il y avait Michael Cera, habitué des films indépendants de "Juno" à "Scott Pilgrim", bref au moins deux bonnes raisons d'aller jeter un oeil à ce film à l'affiche mystérieuse, sans parler de ce teaser très intriguant. Et sur ces points, je n'ai pas été déçut, Cera est fabuleux dans ce contre emploi, il est perturbant au possible et on n'aimerait pas se retrouver coincé sur une ile avec lui. Temple quant à elle est plutôt efficace dans le rôle de la névrosé à la limite du nervous breakdown, perpétuellement sur le fil entre rire et larme, elle habite le film avec une certaine grâce.
Magic Magic est le troisième film de Sebastián Silva qui avait déjà réalisé "la nana" et "les vieux chats",
je n'ai pas eu l'occasion de les voir mais je dois lui reconnaitre un certain talent de réalisation. Magic Magic suit la progression classique d'un film d'horreur(le groupe se retrouve, ils quittent la civilisation, arrivent dans une cabane perdue loin de tout, les choses se gâtent tout doucement, etc) et la tension monte progressivement et habilement par des petits riens, des malentendus, des tensions sous-jacentes qui enveniment peu à peu l'atmosphère du film. Les images sont très belles et on suit avec plaisir cette descente aux enfers ponctué d'un humour noir assez efficace. La bande originale est également très réussi comme l'on peut déjà s'en apercevoir dans la bande annonce, et le travail du son participe du malaise ressenti.
Globalement vous me direz, tout cela semble positif et effectivement Magic Magic est globalement un bon film, sauf que la montée en tension est à mon sens mal dosé et n'apporte pas le climax nécessaire à apprécier le film. On se retrouve avec une fin frustrante qui laisse un goût inabouti, comme si tout cela n'avait servi à rien, d'autant que le thème n'est au final pas si original que ça, ce n'est pas la première fois que l'on suit la déchéance mentale d'un personnage. Si vous avez le temps et que vous êtes curieux, je recommande tout de même de jeter un oeil à cette errance adolescente qui tourne mal, elle réserve quelques bonnes surprises, mais soyez conscient qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur et ne vous attendez pas à un quelconque retournement de situation spectaculaire, le film n'est que ce qu'il semble être: une lente plongée dans la skyzophrénie.
Conclusion:
Avec son joli casting, ses belles images, sa chouette bande-son et son ambiance envoutante, Magic magic avait tout pour plaire, mais son rythme raté et son manque de finalité rendent l'ensemble un peu vain et très frustrant.
Date de sortie: 28 août 2013,
Durée: 1h 37min
Réalisation: Sebastián Silva
Casting: Michael Cera, Juno Temple, Emily Browning
Genre: Thriller , Epouvante-horreur
Nationalité: Américain
Synopsis:
Rejoignant sa cousine Sarah au Chili pour les vacances, la jeune et timide Alicia se retrouve obligé de rester seule et isolée avec les amis de sa cousine. Une cohabitation forcée qui plongera la jeune fille dans une détresse de plus en plus profonde.
Critique:
Je l'avoue c'est avant tout pour Juno Temple ("Killer joe" ) que je me suis déplacé, je suis fan de la jeune femme depuis que j'ai vu dans "Kaboom", l'un des films les plus WTF que je connaisse, et il faut reconnaitre que la belle se fait trop rare à mon goût. Et puis, il y avait Michael Cera, habitué des films indépendants de "Juno" à "Scott Pilgrim", bref au moins deux bonnes raisons d'aller jeter un oeil à ce film à l'affiche mystérieuse, sans parler de ce teaser très intriguant. Et sur ces points, je n'ai pas été déçut, Cera est fabuleux dans ce contre emploi, il est perturbant au possible et on n'aimerait pas se retrouver coincé sur une ile avec lui. Temple quant à elle est plutôt efficace dans le rôle de la névrosé à la limite du nervous breakdown, perpétuellement sur le fil entre rire et larme, elle habite le film avec une certaine grâce.
Magic Magic est le troisième film de Sebastián Silva qui avait déjà réalisé "la nana" et "les vieux chats",
je n'ai pas eu l'occasion de les voir mais je dois lui reconnaitre un certain talent de réalisation. Magic Magic suit la progression classique d'un film d'horreur(le groupe se retrouve, ils quittent la civilisation, arrivent dans une cabane perdue loin de tout, les choses se gâtent tout doucement, etc) et la tension monte progressivement et habilement par des petits riens, des malentendus, des tensions sous-jacentes qui enveniment peu à peu l'atmosphère du film. Les images sont très belles et on suit avec plaisir cette descente aux enfers ponctué d'un humour noir assez efficace. La bande originale est également très réussi comme l'on peut déjà s'en apercevoir dans la bande annonce, et le travail du son participe du malaise ressenti.
Globalement vous me direz, tout cela semble positif et effectivement Magic Magic est globalement un bon film, sauf que la montée en tension est à mon sens mal dosé et n'apporte pas le climax nécessaire à apprécier le film. On se retrouve avec une fin frustrante qui laisse un goût inabouti, comme si tout cela n'avait servi à rien, d'autant que le thème n'est au final pas si original que ça, ce n'est pas la première fois que l'on suit la déchéance mentale d'un personnage. Si vous avez le temps et que vous êtes curieux, je recommande tout de même de jeter un oeil à cette errance adolescente qui tourne mal, elle réserve quelques bonnes surprises, mais soyez conscient qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur et ne vous attendez pas à un quelconque retournement de situation spectaculaire, le film n'est que ce qu'il semble être: une lente plongée dans la skyzophrénie.
Conclusion:
Avec son joli casting, ses belles images, sa chouette bande-son et son ambiance envoutante, Magic magic avait tout pour plaire, mais son rythme raté et son manque de finalité rendent l'ensemble un peu vain et très frustrant.
mardi 3 septembre 2013
La websérie Hero corp
Je vous en avais déjà parlé lors de mon article sur la saison 3, mais le jeu Hero Corp vient d'être lancé hier à 20h et il est donc temps de refaire un petit point.
En route pour la Saison 3
Afin de rendre le retour d'Hero corp aussi spectaculaire qu'il le mérite et de répondre aux attentes de leurs nombreux fans, les concepteurs de la série ont décidé de mettre au point une websérie qui ferait le lien entre la saison 2 et la saison 3 (une idée qui était déjà là dès la saison 1 mais qui n'avait pu être appliquée faute de moyens). France 4 ayant à coeur de devenir le laboratoire de France télévision et d'entrer de plein coeur dans le multimédia à permis de mener à bien ce projet et bien plus en le transformant en jeu cross media.
Si vous avez un smartphone, vous pouvez télécharger l'application ici :
Android
Iphone
Et si vous n'avez pas de smartphone, vous pouvez utiliser ce logiciel sur votre ordinateur :
Bluestacks
Le lancement fut un peu laborieux hier, les serveurs ne devaient pas être adapté à un tel déferlement mais au final il fut possible de commencer l'aventure avec un peu d'insistance.
En quoi cela consiste?
Hier, il fallait se rendre sur cette page, afin d'obtenir un code qui débloquait une première vidéo, un
message d'une certaine Miss Moore. L'enregistrement donnait des informations concernant la première mission (décrypter 6 mails), nom de code "cette mission". Pour avancer, il fallait alors découvrir les cordonnées GPS du bateau d'Hero corp pour débloquer une nouvelle vidéo bien plus intrigante.
Si vous voulez les cordonnées, les voici bien que je n'ai aucune idée de comment elles ont été obtenu (ni même de si nous étions censé les obtenir aussi tôt) :
En route pour la Saison 3
Afin de rendre le retour d'Hero corp aussi spectaculaire qu'il le mérite et de répondre aux attentes de leurs nombreux fans, les concepteurs de la série ont décidé de mettre au point une websérie qui ferait le lien entre la saison 2 et la saison 3 (une idée qui était déjà là dès la saison 1 mais qui n'avait pu être appliquée faute de moyens). France 4 ayant à coeur de devenir le laboratoire de France télévision et d'entrer de plein coeur dans le multimédia à permis de mener à bien ce projet et bien plus en le transformant en jeu cross media.
Si vous avez un smartphone, vous pouvez télécharger l'application ici :
Android
Iphone
Et si vous n'avez pas de smartphone, vous pouvez utiliser ce logiciel sur votre ordinateur :
Bluestacks
Le lancement fut un peu laborieux hier, les serveurs ne devaient pas être adapté à un tel déferlement mais au final il fut possible de commencer l'aventure avec un peu d'insistance.
En quoi cela consiste?
Hier, il fallait se rendre sur cette page, afin d'obtenir un code qui débloquait une première vidéo, un
Si vous voulez les cordonnées, les voici bien que je n'ai aucune idée de comment elles ont été obtenu (ni même de si nous étions censé les obtenir aussi tôt) :
56° 19' 45"
06° 25' 23"
Les cordonnées pointe sur les côtes écossaises, ce qui semble étrange au vu de la vidéo que nous avions pu voir à Japan Expo/Comic'.
Et la suite ?
Et bien, c'est là que c'est intéressant car lors de Japan Expo/Comic' con nous avons pu voir l'une des premières vidéos de ce jeu/websérie, une vidéo d'une bonne dizaine de minute centrée sur Klauss qui sera le personnage principal du jeu. On l'y voit se réveiller sur une île et essayer de retrouver ses amis. Une île qui semble receler bien des secrets et des dangers. Au niveau du jeu, il ne fut pas possible de voir d'extraits de game play mais l'on sait déjà qu'il s'agira d'aider Klauss à trouver des objets (couverture, nourritures) ainsi que ses amis. Le jeu se poursuivra pendant la diffusion de la saison 3, les épisodes donnant des indices pour progresser et la fin du jeu permettant de débloquer une fin alternative à la saison 3.
En principe, c'est donc un très beau projet, il faut espérer que les moyens seront en conséquences car si on peut faire confiance à l'équipe en ce qui concerne les vidéos, on ne sait pas ce qu'il en sera du jeu (jouabilité, stabilité, intérêt...) ni même si l'infrastructure prévu par la chaine sera suffisante (car ce n'était clairement pas le cas le soir du lancement au vu des messages de protestation sur Facebook)
Pour finir, tout ce que j'ai à dire c'est:
Pinaaaaaaaaaaaaaaage
lundi 2 septembre 2013
Le dernier pub avant la fin du monde
8 ans après Hot Fuzz, voici enfin venir le dernier film de la trilogie Cornetto (voir bonus en fin de l'article pour comprendre), un film très attendu au vu de la côte d'amour des précédents opus mais qui justement pourrait fortement décevoir au vu des attentes, voyons ce qu'il en est vraiment.
Date de sortie: 28 août 2013
Durée: 1h 49min
Réalisation: Edgar Wright
Casting: Simon Pegg, Nick Frost, Martin Freeman, Paddy Considine
Genre: Comédie , Science fiction
Nationalité: Britannique
Synopsis:
Gary King, éternel adolescent réunit sa bande d'ami d'enfance pour accomplir enfin l'exploit qu'ils n'ont pas réussi 23 ans plus tôt: terminer le Barathon en buvant une pinte dans chacun des 12 pubs de Newton Haven. Au fil de la journée, ils prendront conscience que la ville a bien changé et que l'avenir de l'humanité pourrait se trouver entre leurs mains.
Critique:
Avec son humour décalé et son ambiance typiquement britannique, "Shawn of the dead" avait profondément marqué le genre du film de Zombie. Moins connu,"Hot Fuzz" s'était avéré encore plus réussit dans un genre plus courant, celui du buddy moovie policier. Avec "Le dernier Pub" c'est cette fois à la Science Fiction que s'attaque la petite bande et soyons clair, avec autant de réussite que précédemment. Les personnages sont toujours aussi décalés, les scènes d'action sont spectaculaires, la bande-son regroupant des fleurons de la Brit pop (mais pas que, puisqu'on retrouve les Doors dans un morceau fabuleusement approprié) est savoureuse, l'écriture est fine, la réalisation efficace, bref je serais tenté de dire que c'est un sans faute.
Le duo Simon Pegg et Nick Frost fonctionne une fois de plus à merveille d'autant qu'ils ont encore
réussi à se renouveler en ayant des rôles sans rapport avec les précédents (Pegg est juste fabuleux en branleur nombriliste), on retrouve avec joie Martin Freeman (déjà présent dans les précédents films mais désormais aussi célèbre que ses compères grâce à "Sherlock" et "The Hobbit") ainsi qu'un sympathique caméo de Pierce Brosnan.
Pas grand chose de plus à dire, le film est une grande réussite, un divertissement de grande qualité (ce qui est très rare) qui casse la majorité des codes imposés de longues dates par le cinéma américain, attendez vous à être bousculé dans vos habitudes car tout ne se passera pas forcément comme vous vous y attendez. Bref, voila un film qu'il ne faut surtout pas rater si vous avez envie de passer un bon moment au cinéma.
Conclusion:
Fabuleuse conclusion de la trilogie, le dernier pub contient toutes les qualités de ces prédécesseurs, écritures fines, humour ravageur, et se paye même le luxe d'être encore plus spectaculaire, bref c'est LE divertissement du moment et un film dont on rira encore pendant longtemps.
Anecdotes bonus :
En France, le film aurait dû s'appeler "le dernier bar avant la fin du monde" mais c'est devenu "le dernier pub" car un bar parisien très connu portait déjà ce nom.
L'une des enseignes de Pub du film est en fait une peinture de Simon Pegg avec une perruque comme vous pouvez le voir ci-dessous
la vidéo ci-dessous vous expliquera l'origine de la "Trilogie Corneto"
Et ci-dessous voici deux versions alternatives de l'affiches que je trouvais très réussi, vous pourrez en trouver d'autres sur le net faite par des fans (comme la première ci dessous)
Date de sortie: 28 août 2013
Durée: 1h 49min
Réalisation: Edgar Wright
Casting: Simon Pegg, Nick Frost, Martin Freeman, Paddy Considine
Genre: Comédie , Science fiction
Nationalité: Britannique
Synopsis:
Gary King, éternel adolescent réunit sa bande d'ami d'enfance pour accomplir enfin l'exploit qu'ils n'ont pas réussi 23 ans plus tôt: terminer le Barathon en buvant une pinte dans chacun des 12 pubs de Newton Haven. Au fil de la journée, ils prendront conscience que la ville a bien changé et que l'avenir de l'humanité pourrait se trouver entre leurs mains.
Critique:
Avec son humour décalé et son ambiance typiquement britannique, "Shawn of the dead" avait profondément marqué le genre du film de Zombie. Moins connu,"Hot Fuzz" s'était avéré encore plus réussit dans un genre plus courant, celui du buddy moovie policier. Avec "Le dernier Pub" c'est cette fois à la Science Fiction que s'attaque la petite bande et soyons clair, avec autant de réussite que précédemment. Les personnages sont toujours aussi décalés, les scènes d'action sont spectaculaires, la bande-son regroupant des fleurons de la Brit pop (mais pas que, puisqu'on retrouve les Doors dans un morceau fabuleusement approprié) est savoureuse, l'écriture est fine, la réalisation efficace, bref je serais tenté de dire que c'est un sans faute.
Le duo Simon Pegg et Nick Frost fonctionne une fois de plus à merveille d'autant qu'ils ont encore
réussi à se renouveler en ayant des rôles sans rapport avec les précédents (Pegg est juste fabuleux en branleur nombriliste), on retrouve avec joie Martin Freeman (déjà présent dans les précédents films mais désormais aussi célèbre que ses compères grâce à "Sherlock" et "The Hobbit") ainsi qu'un sympathique caméo de Pierce Brosnan.
Pas grand chose de plus à dire, le film est une grande réussite, un divertissement de grande qualité (ce qui est très rare) qui casse la majorité des codes imposés de longues dates par le cinéma américain, attendez vous à être bousculé dans vos habitudes car tout ne se passera pas forcément comme vous vous y attendez. Bref, voila un film qu'il ne faut surtout pas rater si vous avez envie de passer un bon moment au cinéma.
Conclusion:
Fabuleuse conclusion de la trilogie, le dernier pub contient toutes les qualités de ces prédécesseurs, écritures fines, humour ravageur, et se paye même le luxe d'être encore plus spectaculaire, bref c'est LE divertissement du moment et un film dont on rira encore pendant longtemps.
Anecdotes bonus :
En France, le film aurait dû s'appeler "le dernier bar avant la fin du monde" mais c'est devenu "le dernier pub" car un bar parisien très connu portait déjà ce nom.
L'une des enseignes de Pub du film est en fait une peinture de Simon Pegg avec une perruque comme vous pouvez le voir ci-dessous
la vidéo ci-dessous vous expliquera l'origine de la "Trilogie Corneto"
Et ci-dessous voici deux versions alternatives de l'affiches que je trouvais très réussi, vous pourrez en trouver d'autres sur le net faite par des fans (comme la première ci dessous)
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