Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mardi 13 novembre 2018

Bohemian Rhapsody

Impossible de passer à côté de Bohemian Rhapsody en ce moment, et je m'en serais voulu aussi de le louper, voyons ensemble si l'hommage est à la hauteur du groupe culte.




Date de sortie : 31 octobre 2018
Durée : 2h 15min
Réalisation : Bryan Singer
Casting : Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton
Genres : Biopic, Drame
Nationalité : Américain

Synopsis:

L'histoire presque vraie du groupe culte et de son meneur : Freddy Mercury

Critique :

Bon, que dire de Bohemin Rapsody ?
Que c'est un bon film ?
Le contraire serait difficile, avec Queen en bande son, Singer (X-men, Usual Suspect, etc) derrière la caméra et Rami Malek (Mr Robot, etc) parfait dans le rôle de Freddy Mercury.
Le film est drôle, émouvant, on découvre non sans une certaine jubilation la création du groupe et de certains hits. Les 2h15 passe relativement vite rythmé par la discographie très riche du groupe.
Dans les faits, il n'y aurait presque aucune raison de se plaindre de ce biopic qui nous en met plein les yeux et plein les oreilles mais ce serait mal me connaitre :D
Même si c'était agréable à regarder j'ai beaucoup de mal avec le côté sanctification de Freddy
Mercury. Entendons nous bien, c'était surement quelqu'un de très bien et ce qui lui est arrivé est terrible mais le film fait vraiment de lui quelqu'un de trop parfait. C'est à un point tel qu'on ne le voit jamais se droguer. On sait qu'il y a de la drogue à ses soirées, il dit vaguement à demi mot qu'il a pu en prendre mais on ne le voit jamais consommer. C'est comme sa relation avec les hommes dont on entend beaucoup parler mais qu'on ne voit finalement pas. Si on recoupe ça avec les anecdotes de production (C'est a dire que la version Sacha Barron Cohen a été refusé par le groupe Queen parce que trop sombre) on se dit que le groupe vient de s'offrir une pub de 2h pour relancer la machine à cash sur le dos de Saint Mercury. Alors c'est une simple supposition, je dramatise peut-être mais le fait est que j'avais du mal à trouver cette histoire réaliste et que ça m'a gêné un peu. Le personnage est suffisamment beau et fort pour qu'on puisse ne pas avoir à l'idéaliser de la sorte. Ce n'est jamais une bonne chose d'idéaliser les gens car la chute du piédestal n'en est toujours que plus violente.
Malgré tout, le film vaut le coup d’œil, l'histoire est plutôt maligne et réussi grace à une petite trahison de la vérité (le groupe ne s'est jamais séparé contrairement à ce qu'on voit dans le film) à construire une dramaturgie prenante. Bien sûr, il y a une certaine frustration à ne pas voir l'après live aid, l'écriture de "show must go on" notamment. Mais choisir ce nœud dramatique pour ouvrir et clore le film était un choix habile.
Dans l'ensemble, je ne peux donc que recommander ce film qui remet en avant un groupe majeur de l'histoire du rock, mais je n'en regrette pas moins le traitement et redoute une arrivé massive de biopic de groupe de rock.



Conclusion :

Un superbe hommage au groupe culte et surtout à son chanteur, on regrettera peut-être le côté trop lisse de l'ensemble mais c'est efficace.

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