Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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lundi 26 mars 2018

Pacific Rim : Uprising

Si la différence entre Transformer et Pacific Rim était assez nette lors de la sortie du film de Guillermo Del Toro, la frontière devient plus flou avec le temps, comme en atteste l'affiche ci-dessous, avec la sortie de ce deuxième film. Sans le célèbre réalisateur j'étais curieux de savoir si la franchise allait sombrer ou trouver un second souffle, c'est que ce nous allons voir.





Date de sortie 21 mars 2018
Durée : 1h 51min
Réalisation : Steven S. DeKnight
Casting : John Boyega, Scott Eastwood, Cailee Spaeny
Genres : Aventure, Science fiction
Nationalité : Américain

Synopsis:

2035, voilà 10 ans que les Jaegers ont sauvé l'Humanité de l'invasion des Kaijus.
Fils du grand héros Stacker Pentecost, Jack a renié son héritage au point d'être devenu un vulgaire contrebandier. Mais on ne peut éternellement fuir son passé et celui de Jack le forcera à retourner au corps de défense du Pan Pacific pour aider à former la nouvelle génération de pilote à lutter contre une nouvelle invasion.

Critique :

Sortie en 2013, le premier Pacific Rim ne m'avait absolument pas convaincu. Ce n'était pas un mauvais film mais il avait selon moi le potentiel scénaristique et le réalisateur pour devenir un grand film et pourtant, beaucoup trop consensuel et grand public, il s'était finalement révélé n'être qu'un film d'action à gros budget de plus. Autant dire que je n'attendais vraiment rien de ce nouvel opus. Sans Guillermo Del Toro à la barre, je voyais mal comment les choses pourraient s'améliorer, surtout qu'il s'agissait du premier long métrage de Steven S. DeKnight un réalisateur surtout connu sur son travail sur des séries tels que Angel, Smallville, Dollhouse ou Daredevil. (et Spartacus aussi, mais chuuuut)
Et en toute honnêteté, c'est loin d'être le naufrage auquel je m'attendais. Étonnamment, j'ai même trouvé le scénario plus riche que celui du premier. Pour autant, il n'y a là encore pas d'ambition de faire autre chose qu'un film commercial. On se retrouve donc avec des personnages creux, des clichés à ne plus savoir qu'en foutre et de l'humour lolilol qui ne fera rire que les moins de 12 ans. Et je ne parle pas de l'évolution psychologique des personnages, quand ce n'est pas ultra prévisible, c'est purement ridicule.
Autant parler du casting tant que j'y suis. On ne retrouve pas grand chose du casting original à l'exception de Rinko Kikuchi (47 ronins, etc) et Burn Gorman (Crimson Peaks, Torchwood, etc) qu'on voit finalement très peu, ainsi que Charlie Day (Comment tuer son boss, etc) qu'on voit au contraire beaucoup trop. Son personnage, le Dr Newton Geiszler, est juste insupportable, ce bon vieux stéréotype du personnage hystérique qui parle tout le temps et qui est censé être drôle (spoiler : ça ne l'est pas). Au niveau des nouveaux acteurs John Boyega (Détroit, Star Wars 7, etc) s'en sort plutôt bien même si ce n'est clairement pas le rôle de sa vie et Scott Eastwood (Suicide squad, Gran torino, etc) se retrouve avec un personnage tellement transparent qu'on oublie presque qu'il est dans le film. A noter la présence de la jeune Cailee Spaeny dont le personnage aurait pu être intéressant mais est ici trop mis en retrait pour que ça fonctionne vraiment.
Visuellement le film est impressionnant, ce n'est pas aussi léché que le film de Del Toro mais ça n'en reste pas moins appréciable, la musique n'a par contre pas grand intérêt et le film est résolument trop long avec un combat final interminable (comme souvent dans les blockbuster)
Pour conclure, je dirais que ce Pacific Rim n'est pas le désastre attendu, je serais même tenté de dire qu'il est dans la droite lignée de son prédécesseur, un blockbuster qui aurait pu être un grand film mais qui ravira tout de même les amateurs de robots géants.




Conclusion :

Un honnête divertissement avec des robots géants qui n'en reste pas moins bourrè de clichés et de personnage creux.

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