Retour au Blockbuster cette semaine. J'ai beau savoir que je serais presque toujours déçu, l'espoir de passer un bon moment reste toujours fort lorsqu'un nouvel épisode d'une franchise aussi mythique que Star trek sort sur les écrans. Alors le changement de réalisateur aura-t-il été positif ou négatif à la série, c'est ce que nous allons voir ?
Date de sortie : 17 août 2016
Durée: 2h 03min
Réalisation : Justin Lin
casting: Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg
Genres : Science fiction, Action, Aventure
Nationalité :Américain
Synopsis:
Fatigué par leurs aventures, l'équipage de l'Enterprise est sur le point de se dissoudre lorsqu'une dernière mission leur est confiée. Une mission de sauvetage en condition extrême qui s'avérera vite remettre en question toute la vie de l'équipage.
Critique:
Après Star Trek et Star trek into darkness deux films où JJ Abrams réactualisé plutôt intelligemet la franchise Star trek en y imposant sa touche personnelle. La série nous reviens avec un nouveau réalisateur : Justin Lin. Un réalisateur résolument orienté blockbuster puisqu'il a la bagatelle de 4 Fast and Furious à son actif. Un choix surprenant donc, surtout lorsqu'on sait que le scénario a été confié a Simon Pegg (aidé d'un certain Doug Jung qui fait surtout de la série) et qu'il est plutôt réputé pour ses comédie (même si je vous accorde qu'il y a aussi de l'action dans Shaun of the dead, Hot Fuzz ou le dernier pub avant la fin du monde ). Un mélange détonnant donc et qui ne fait pas vraiment d'étincelle. Si les quelques touches d'humour qui parsèment le film sont plutôt bienvenue, cela reste très anecdotique l'action primant sur l'ensemble.
En fait, passé l'introduction qui développe un peu la psyché du capitaine Kirk, le film n'est quasiment
plus qu'une longue scène d'action jusqu'à la fin. Le scénario n'est dès lors plus qu'un tunnel permettant de dérouler toutes ces scènes. Rien de très original, rien de très passionnant, juste une histoire qui ronronne comme un jeune chaton survolté.
Seule bonne surprise, le personnage de Jaylah incarné par la Frenchie Sofia Boutella que vous aviez déjà pu découvrir dans Kingsman. Un personnage qui viendra porter assistance à l'équipage de l'Enterprise et se révélera plein de surprises. En dehors de Kirk ou Spock, Jaylah est le seul personnage vraiment développé. Un personnage riche et complexe à la fois fort et fragile et capable aussi bien de se battre que de réparer des vaisseaux spatiaux. Un personnage qui n'a rien a envier à Rey de Star Wars et mériterait presque son propre spin off tant il est cool. En fait je pousserais presque jusqu'à dire que Jaylah est le seul intérêt du film tant le reste est convenu. Si les révélations autour du grand méchant sont également intéressantes, sa gestion l'est beaucoup moins et son maquillage probablement un énorme gâchis (puisqu'il cache le brillant acteur qui l'interprète pour une raison discutable).
Bien sûr le film offre son lot de scènes et d'images spectaculaires, on retiendra notamment l'attaque de l'essaim de vaisseaux et le design de la station planète mais ça ne suffit pas à en faire autre chose qu'un honnête divertissement. Avec ce nouvel opus, Star-trek s'ancre très clairement dans une routine qu'ils pourront faire durer pendant de longues années encore à l'image des versions originales. A ce propos, les hommages à léonard Nimoy ainsi qu'au ancien acteurs sont vraiment bienvenu et plutôt émouvant.
Bref, vous l'aurez compris, Star trek est un bon film de l'été, l'occasion de profiter de la clim sans se prendre la tête.
Conclusion:
Sans être un mauvais film, ce nouveau Star trek se révèle un divertissement plaisant mais peu mémorable. On ne s'en souviendra probablement que parce qu'il introduit le personnage prometteur de Jaylah (Sofia Boutella)
Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)
lundi 29 août 2016
mercredi 24 août 2016
Dernier train pour Busan
Toujours peu de temps pour aller voir des films j'ai donc boudé les "Star Trek" et autres "Ghost buster" (que je vais quand même essayer de voir, j'aime dire du mal ;D ) mais j'ai sauté sur la première occasion de prendre ce dernier train qui m'avait tout l'air d'un petit bijoux.
Date de sortie : 17 août 2016
Durée: 1h58
Réalisateur: Sang-Ho Yeon
Casting: Gong Yoo, Kim Soo-Ahn, Yu-mi Jeong
Genres : Action, Fantastique
Nationalité : Sud-coréen
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Seok-woo est un père célibataire qui privilégie sa carrière de trader à sa vie de famille. Lassée d'être négligée, sa fille Su-an exige pour son anniversaire de retourner chez sa mère. La mort dans l'âme, le père accompagne sa fille dans ce dernier voyage ensemble sans se douter qu'il pourrait bien vraiment s'agir de leur dernier voyage.
Critique:
Est-ce que vous vous souvenez de World war Z, ce très mauvais film de zombie ? Et bien "Dernier train pour Busan" possède les mêmes ambitions que ce navet mais avec tout ce qui fait que les blockbusters sont des mauvais film en moins. Soyons clair, il n'y a rien d'original dans "Dernier train pour Busan", il y a juste du soin et du talent. L'envie de faire un bon film peut-être.
Il s'agit du premier film live de Sang-Ho Yeon un réalisateur plutôt coutumier du film d'animation et pour un premier essai il faut admettre que c'est un coup de maitre.
Sur une intrigue classique: l'invasion de mort vivant, le réalisateur réussi à nous tenir en haleine tout du long réussissant même à nous attacher suffisamment à ses personnages pour que nous soyons touché lorsque ceux-ci meurt. (quelque chose qui n'arrive presque plus dans les films américains tant leurs personnages sont sans âme)
On se retrouve ici avec un mix assez improbable de "28 jours plus tard" et de "Snowpiercer" deux
films de genre brillant qui allaient au-delà du film d'action pour devenir de véritables fresques sociales. Ici encore, la critique sociale est très présente et le réalisateur dénonce le capitalisme et l'individualisme forcené de notre société. Ce n'est pas pour rien que le personnage principal est un trader, ce n'est surement pas pour le rendre sympathique. Ce dernier train, c'est notre société qui va droit dans le mur et tente tout ce qui est possible pour s'en sortir. Ce sont des hommes et des femmes attachants qui luttent ensemble pour survivre dans un monde qui touche à sa fin. Une métaphore simple mais très appuyée et diablement efficace puisque les 1h58 que durent le film passent sans qu'on s'en aperçoivent, trop occupé que nous sommes à trembler pour la vie des personnages. Sous ses apparences de huis-clos le réalisateur réussi au contraire à alterner les scènes intimistes et oppressantes en espace clos avec d'autres beaucoup plus impressionnantes dans des gares désaffectées et peuplées de hordes de zombies enragés. Le minimalisme frôle le gigantisme et brouille nos repères et nos attentes.
Peu d'effets mais utilisés intelligemment dans des scènes spectaculaires qui prennent aux tripes bref, vous l'aurez compris je suis totalement convaincu.
Un petit mot sur la casting, comme souvent avec les films coréen je ne connais aucun des acteurs, même si l'un d'eux (le très amusant Ma Dong-Seok dans le rôle de Sang-Hwa) a joué dans le fabuleux "Le Bon, la brute et le cinglé". Pour autant, ils sont tous très justes et jouent plutôt sobrement. (je précise car certains spectateurs n'ayant pas l'habitude du cinéma asiatique ont parfois du mal avec le jeu d'acteur qu'ils trouvent un peu "outrancier")
Bien sûr, le film n'est pas exempt de défauts, certaines résolutions sont un peu faciles ou convenus, certains effets se voient un peu trop et le film n'est pas très original. Mais pour autant, il est habité d'une telle fougue que tout ces défauts sont balayés au visionnage tant le spectacle nous emporte dans son voyage.
Sang-Ho Yeon nous livre un film avec peu de concessions, une oeuvre qui ne vous laissera pas insensible et démontre s'il en était encore besoin qu'on peut faire un grand film avec un film de genre.
Après "The strangers" le mois dernier, la corée du sud frappe encore un grand coup en démontrant sa vigueur et son talent pour dépoussiérer les genres, si vous ne deviez voir qu'un film cet été, c'est assurément celui-ci.
Conclusion:
une véritable petite merveille. Si le film n'est pas parfait il n'en reste pas moins un très grand film à l'image d'un "28 jours plus tard", un film d'action fantastique à l'implication émotionnelle très forte.
Date de sortie : 17 août 2016
Durée: 1h58
Réalisateur: Sang-Ho Yeon
Casting: Gong Yoo, Kim Soo-Ahn, Yu-mi Jeong
Genres : Action, Fantastique
Nationalité : Sud-coréen
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Seok-woo est un père célibataire qui privilégie sa carrière de trader à sa vie de famille. Lassée d'être négligée, sa fille Su-an exige pour son anniversaire de retourner chez sa mère. La mort dans l'âme, le père accompagne sa fille dans ce dernier voyage ensemble sans se douter qu'il pourrait bien vraiment s'agir de leur dernier voyage.
Critique:
Est-ce que vous vous souvenez de World war Z, ce très mauvais film de zombie ? Et bien "Dernier train pour Busan" possède les mêmes ambitions que ce navet mais avec tout ce qui fait que les blockbusters sont des mauvais film en moins. Soyons clair, il n'y a rien d'original dans "Dernier train pour Busan", il y a juste du soin et du talent. L'envie de faire un bon film peut-être.
Il s'agit du premier film live de Sang-Ho Yeon un réalisateur plutôt coutumier du film d'animation et pour un premier essai il faut admettre que c'est un coup de maitre.
Sur une intrigue classique: l'invasion de mort vivant, le réalisateur réussi à nous tenir en haleine tout du long réussissant même à nous attacher suffisamment à ses personnages pour que nous soyons touché lorsque ceux-ci meurt. (quelque chose qui n'arrive presque plus dans les films américains tant leurs personnages sont sans âme)
On se retrouve ici avec un mix assez improbable de "28 jours plus tard" et de "Snowpiercer" deux
films de genre brillant qui allaient au-delà du film d'action pour devenir de véritables fresques sociales. Ici encore, la critique sociale est très présente et le réalisateur dénonce le capitalisme et l'individualisme forcené de notre société. Ce n'est pas pour rien que le personnage principal est un trader, ce n'est surement pas pour le rendre sympathique. Ce dernier train, c'est notre société qui va droit dans le mur et tente tout ce qui est possible pour s'en sortir. Ce sont des hommes et des femmes attachants qui luttent ensemble pour survivre dans un monde qui touche à sa fin. Une métaphore simple mais très appuyée et diablement efficace puisque les 1h58 que durent le film passent sans qu'on s'en aperçoivent, trop occupé que nous sommes à trembler pour la vie des personnages. Sous ses apparences de huis-clos le réalisateur réussi au contraire à alterner les scènes intimistes et oppressantes en espace clos avec d'autres beaucoup plus impressionnantes dans des gares désaffectées et peuplées de hordes de zombies enragés. Le minimalisme frôle le gigantisme et brouille nos repères et nos attentes.
Peu d'effets mais utilisés intelligemment dans des scènes spectaculaires qui prennent aux tripes bref, vous l'aurez compris je suis totalement convaincu.
Un petit mot sur la casting, comme souvent avec les films coréen je ne connais aucun des acteurs, même si l'un d'eux (le très amusant Ma Dong-Seok dans le rôle de Sang-Hwa) a joué dans le fabuleux "Le Bon, la brute et le cinglé". Pour autant, ils sont tous très justes et jouent plutôt sobrement. (je précise car certains spectateurs n'ayant pas l'habitude du cinéma asiatique ont parfois du mal avec le jeu d'acteur qu'ils trouvent un peu "outrancier")
Bien sûr, le film n'est pas exempt de défauts, certaines résolutions sont un peu faciles ou convenus, certains effets se voient un peu trop et le film n'est pas très original. Mais pour autant, il est habité d'une telle fougue que tout ces défauts sont balayés au visionnage tant le spectacle nous emporte dans son voyage.
Sang-Ho Yeon nous livre un film avec peu de concessions, une oeuvre qui ne vous laissera pas insensible et démontre s'il en était encore besoin qu'on peut faire un grand film avec un film de genre.
Après "The strangers" le mois dernier, la corée du sud frappe encore un grand coup en démontrant sa vigueur et son talent pour dépoussiérer les genres, si vous ne deviez voir qu'un film cet été, c'est assurément celui-ci.
Conclusion:
une véritable petite merveille. Si le film n'est pas parfait il n'en reste pas moins un très grand film à l'image d'un "28 jours plus tard", un film d'action fantastique à l'implication émotionnelle très forte.
samedi 13 août 2016
Bad moms
C'est l'été on poursuit les critiques un peu légère avec une comédie américaine au casting plutôt alléchant peut-être une bonne occasion d'aller profiter de la clim' au ciné.
Date de sortie : 3 août 2016
Durée: 1h 38min
Réalisation Jon Lucas, Scott Moore
Casting : Mila Kunis, Kristen Bell, Kathryn Hahn
Genre : Comédie
Nationalité : Américain
Synopsis:
Amy fait tout pour avoir une vie parfaite, elle ne s'économise pas pour prendre soin de ses enfants, s'occuper de son mari ou veiller sur son travail. Totalement surmenée, elle finit par craquer lorsque la présidente de l'association des parents d’élèves impose une nouvelle contrainte aux parents. Elle entre alors en rebellions aidé de deux autres mères également dépassées. Ensemble, elles comptent bien se réaproprier leurs vies même et surtout si ça défrise les mères prétendument parfaites.
Critique:
Outre l'envie de me détendre, j'avais deux raisons d'aller voir ce film : Mila Kunis ( Ted, Jupiter ascending, etc) et Kristen Bell (Sans Sarah, rien ne va, Veronica Mars, etc)
Milas Kunis c'est surtout parce que je la trouve charmante (wesh madame) car on ne peut pas vraiment dire qu'elle ait eu la chance de s'illustrer au cinéma (et puis on peut faire des super jeux de mots avec son nom), Kristen Bell par contre c'est parce que je suis un authentique fan de Véronica Mars et que je me désespère de voir l'actrice réussir à rebondir. Deux bonnes raisons d'aller voir cette comédie donc d'autant que le casting se renforce de Christina Applegate (Marié deux enfants) une autre actrice de série n'ayant pas réussie à percer au grand écran. Les trois actrices sont justes, touchantes et drôles et renforcées par Kathryn Hahn (preuve à l'appui) fabuleuse dans un personnage excessif et jubilatoire de mère célibataire sans limites.
Bad moms, c'est le nouveau film de Scott Moore et Jon Lucas, les auteurs de Very Bad trip, c'est
d'ailleurs un peu le pendant féminin de la série de films à succès car on y retrouve le même type de groupe, le même penchant pour la fête et des idées assez proche. Mais là où Very bad trip reposait sur un rythme très fort lié à la construction du film (une enquête où les personnages essayent de comprendre ce qu'ils ont fait de leur soirée) Bad Moms repose uniquement sur une idée dénoncer la pression sociale imposé aux femmes. Un message fort qui méritait probablement un meilleur traitement.
Soyons clair, Bad Moms n'est pas un mauvais film, c'est juste une comédie dispensable. Les actrices sont toutes très bonnes, il y a quelques passages vraiment savoureux mais le film est mal rythmé avec une scène d'exposition très lente et plombante (histoire de bien marqué que le personnage principal est une victime avec une vie de merde) et plusieurs creux au fil du film. Même si les sorties folles des trois mères sont souvent drôle, on est loin de retrouver la fougue rafraichissante de Very Bad Trip.
Bad Moms fait donc partie de l'armada de comédie américaine sympa mais sans plus dont on nous abreuve chaque année. La force de celle-ci réside dans son thème vraiment d'actualité et bien mené mais ça n'en reste pas moins le genre de chose qu'on regarde à la télévision plutôt qu'au cinéma. Le pire, c'est que le film nous réserve une fin mielleuse et pleine de bons sentiments dans le seul but de préparer les suites.
A noter, le générique de fin se compose d'interview des mères des actrices. Un bonus vraiment plaisant et qui ajoute un vrai plus à l'ensemble du projet.
Conclusion:
une gentille comédie de l'été qui repose surtout sur un bon casting et une thématique sociale forte. A voir si vous n'avez vraiment rien d'autre.
Date de sortie : 3 août 2016
Durée: 1h 38min
Réalisation Jon Lucas, Scott Moore
Casting : Mila Kunis, Kristen Bell, Kathryn Hahn
Genre : Comédie
Nationalité : Américain
Synopsis:
Amy fait tout pour avoir une vie parfaite, elle ne s'économise pas pour prendre soin de ses enfants, s'occuper de son mari ou veiller sur son travail. Totalement surmenée, elle finit par craquer lorsque la présidente de l'association des parents d’élèves impose une nouvelle contrainte aux parents. Elle entre alors en rebellions aidé de deux autres mères également dépassées. Ensemble, elles comptent bien se réaproprier leurs vies même et surtout si ça défrise les mères prétendument parfaites.
Critique:
Outre l'envie de me détendre, j'avais deux raisons d'aller voir ce film : Mila Kunis ( Ted, Jupiter ascending, etc) et Kristen Bell (Sans Sarah, rien ne va, Veronica Mars, etc)
Milas Kunis c'est surtout parce que je la trouve charmante (wesh madame) car on ne peut pas vraiment dire qu'elle ait eu la chance de s'illustrer au cinéma (et puis on peut faire des super jeux de mots avec son nom), Kristen Bell par contre c'est parce que je suis un authentique fan de Véronica Mars et que je me désespère de voir l'actrice réussir à rebondir. Deux bonnes raisons d'aller voir cette comédie donc d'autant que le casting se renforce de Christina Applegate (Marié deux enfants) une autre actrice de série n'ayant pas réussie à percer au grand écran. Les trois actrices sont justes, touchantes et drôles et renforcées par Kathryn Hahn (preuve à l'appui) fabuleuse dans un personnage excessif et jubilatoire de mère célibataire sans limites.
Bad moms, c'est le nouveau film de Scott Moore et Jon Lucas, les auteurs de Very Bad trip, c'est
d'ailleurs un peu le pendant féminin de la série de films à succès car on y retrouve le même type de groupe, le même penchant pour la fête et des idées assez proche. Mais là où Very bad trip reposait sur un rythme très fort lié à la construction du film (une enquête où les personnages essayent de comprendre ce qu'ils ont fait de leur soirée) Bad Moms repose uniquement sur une idée dénoncer la pression sociale imposé aux femmes. Un message fort qui méritait probablement un meilleur traitement.
Soyons clair, Bad Moms n'est pas un mauvais film, c'est juste une comédie dispensable. Les actrices sont toutes très bonnes, il y a quelques passages vraiment savoureux mais le film est mal rythmé avec une scène d'exposition très lente et plombante (histoire de bien marqué que le personnage principal est une victime avec une vie de merde) et plusieurs creux au fil du film. Même si les sorties folles des trois mères sont souvent drôle, on est loin de retrouver la fougue rafraichissante de Very Bad Trip.
Bad Moms fait donc partie de l'armada de comédie américaine sympa mais sans plus dont on nous abreuve chaque année. La force de celle-ci réside dans son thème vraiment d'actualité et bien mené mais ça n'en reste pas moins le genre de chose qu'on regarde à la télévision plutôt qu'au cinéma. Le pire, c'est que le film nous réserve une fin mielleuse et pleine de bons sentiments dans le seul but de préparer les suites.
A noter, le générique de fin se compose d'interview des mères des actrices. Un bonus vraiment plaisant et qui ajoute un vrai plus à l'ensemble du projet.
Conclusion:
une gentille comédie de l'été qui repose surtout sur un bon casting et une thématique sociale forte. A voir si vous n'avez vraiment rien d'autre.
lundi 8 août 2016
Suicide Squad
Vous connaissez ma passion pour le comics mais ignorez peut-être mon amour pour Harley Quinn, impossible pour moi de ne pas aller voir suicide squad, surtout que le personnage a énormément été mis en avant durant la promo. Promo survitaminé d'ailleurs, comme pour tout les blockbusters de ces dernières années, est-ce une fois de plus pour pallier les défauts d'un film finit avec les pieds ? C'est ce que nous allons voir.
Date de sortie : 3 août 2016
Durée: 2h 10min
Réalisation : David Ayer
Casting : Will Smith, Jared Leto, Margot Robbie
Genres : Action, Fantastique
Nationalité : Américain
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Synopsis:
Face à l'apparition de métahumains surpuissants, le gouvernement décide de s'adapter en montant une unité de criminels dangereux mais sacrifiables.
Critique:
Suicide squad, c'est le dernier né de la collaboration entre les studios Warner et l'éditeur DC. Une relation tumultueuse voir désastreuse puisque, s'il on exclut la trilogie Batman de Christopher Nolan et le Watchmen de Zack Snyder, on se retrouve avec une longue liste de navets, de désastres critique et d'échecs économique: Catwoman Constantine, superman returns, the losers, Jonah hex, Green lantern, Man of steel, Batman Vs Superman. Si leurs films se sont à mes yeux grandement améliorés depuis Man of steel, leurs licenses continuent de subir un bachage systématique de la critique, contrairement aux franchises Marvel qui pourtant mériteraient parfois tout autant de se faire descendre(je ne me remet toujours pas du dernier X-men pour ma part). La seule explication que j'entrevois c'est que les films DC s'inscrivent dans des ambiances plus sombres et adultes qui ne permettent pas de faire passer les défauts du film, contrairement à l'univers colorés et grand public des films Marvels. mais ça reste manque de recul face au produit final.
Suicide Squad apparaissait donc comme le Joker (ah ah, humour) de Warner vu que le film promettait un divertissement adulte. Les attentes étaient énormes vu le potentiel du projet mais les coulisses étaient très inquiétantes. Si d'un côté le succés de Deadpool au box office se voulait rassurant sur la possibilité de cartonner avec un "méchant" et un humour adulte, de l'autre l'échec critique de Batman Vs Superman a forcé le réalisateur à faire des concessions et à tourner de nouvelles scènes pour offrir au studio le film qu'il voulait.
On ne va pas se mentir, lorsqu'un film n'est réalisé que dans le but de satisfaire tout le monde, ça ne
satisfait personne. C'est un peu la base de la création, un artiste doit avant tout travailler pour lui et seulement s'il est convaincu de son travail, il réussira à convaincre les autres.
Ici, les rajouts du studio sont flagrants et n'apportent rien à part du tape à l'oeil et de l'humour douteux.
Parlons du film en lui même. Son point fort réside dans ses personnages, enfin surtout un: Harley Quinn. Margot Robbie (le loup de wall street, etc) est parfaite, sans elle il n'y a tout simplement pas de film. C'est un personnage riche et complexe dont la relation avec le Joker (qui est tout aussi fabuleux, bravo à Jared Leto ( Dallas buyer club, etc) d'avoir réussi à reprendre un flambeau lourd à porter) émaille le film. A ses côtés, on retrouve un Deadshot très central qui sert de liant. Un personnage de "faux" méchant plutôt bien porté par un Will Smith qui fait du Will Smith. Il n'et pas mauvais, juste pas original. On notera aussi le personnage de l'enchantress joué par Cara Delevingne qui est plutôt réussi et celui de Amanda Walher qui est juste parfait. En dehors de ça, les personnages sont creux, stéréotypé voir carrément inutile. C'est LE plus gros défaut du film. Il a été conçu comme un actionner des années 80. Le genre de film où on constitue une équipe qui va se faire décimer tout le long du film jusqu'à un final apocalyptique où il ne restera qu'un ou deux personnages (les plus développé). Ici, c'est la même chose, sauf que comme il y a beaucoup d'argent en jeux et qu'on veut réutiliser les personnages par la suite, et bien on ne les tue pas ou alors très peu. Ce qui donne un film plus long, mou et creux qu'il ne devrait là où on aurait pu avoir un pur moment de folie jubilatoire à l'image de Harley et mr J.
Petit mot sur la promo et l'adaptation, Suicide Squad était censé nous offrir un film de méchant mais comme c'était déja le cas avec deadpool c'est un vaste attrape couillon. Les personnages ne sont pas plus méchant que Lorenzo Lamas (le rebelle, paye ta culture) et on se retrouve juste avec un film de super héros classique, le ridicule en plus puisque les motivations des personnages en deviennent peu crédibles.
En dehors de ça, le scénario n'est pas l'un des plus débiles que j'ai pu voir sur de l'adaptation de comics. c'est bourré d'erreurs, certes, mais c'est compréhensible, logique et pas faussement compliqué. Disons que le film assume sa simplicité.
Niveau réal, rien d'extraordinaire, c'est basique même s'il y a quelques belles images comme on peut le voir dans la bande annonce. L'action a le mérite d'être compréhensible (ce qui est devenu rare si j'en juge mes dernières critiques).
Niveau bande son, c'est du grand n'importe quoi. Probablement grâce aux retake. Le film commence avec un empilement de vieux standards ultra efficace (house of rising sun, welcome to the jungle, slim shaddy, etc) utilisé de façon tellement systématique et ostentatoire pendant 20 min que ça en devient insupportable. Toute la partie préparatoire du film, environ 30min, n'est rien qu'un gros clip tape à l'oeil et vulgaire. D'autant qu'une fois que le film commence vraiment (une fois qu'on voit ce que le réalisateur voulait vraiment faire, donc) la musique devient beaucoup plus classique et donc plus immersive.
Pour finir, je dirais que Suicide Squad n'est pas le désastre annoncé. Certes ce n'est pas un bon film, et encore moins le divertissement adulte que nous aurions aimé avoir, mais ça ne mérite pas le déchaînement de haine systématique qui entoure les films DC/Warner. Ou alors il faudrait le faire pour tout les blockbusters de ces dernières années qui ne valent clairement pas mieux. Suicide squad, c'est du film fastfood, une bonne idée dénaturé par l'industrialisation jusqu'à offrir un plat suffisamment neutre pour qu'il nourrisse et satisfasse vaguement. On retiendra Harley et le Joker (qu'on voit tout de même trop peu), on espérera même les revoir dans leur propre film tout en priant pour qu'un miracle permette à ce film d'échapper au marasme de la production de blockbuster.
Conclusion:
Moins catastrophique que ce que tout les médias veulent bien dire, ce film n'en reste pas moins bancale et dispensable malgré quelques bonnes idées et Harley Quinn. On regrettera que l'ensemble manque de couilles et de mauvais esprit alors que c'était justement ce qu'on venait chercher
NB: Suicide squad apporte enfin certaines réponse concernant Batman VS Superman, notamment sur la passionnante théorie disant que le Joker serait Robin. Et, ce n'est clairement pas le cas, ce qui ne fait qu'enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de Batman V Superman et la caractérisation de Batman. Rien ne justifie finalement qu'il soit devenu un sociopathe.
Date de sortie : 3 août 2016
Durée: 2h 10min
Réalisation : David Ayer
Casting : Will Smith, Jared Leto, Margot Robbie
Genres : Action, Fantastique
Nationalité : Américain
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Synopsis:
Face à l'apparition de métahumains surpuissants, le gouvernement décide de s'adapter en montant une unité de criminels dangereux mais sacrifiables.
Critique:
Suicide squad, c'est le dernier né de la collaboration entre les studios Warner et l'éditeur DC. Une relation tumultueuse voir désastreuse puisque, s'il on exclut la trilogie Batman de Christopher Nolan et le Watchmen de Zack Snyder, on se retrouve avec une longue liste de navets, de désastres critique et d'échecs économique: Catwoman Constantine, superman returns, the losers, Jonah hex, Green lantern, Man of steel, Batman Vs Superman. Si leurs films se sont à mes yeux grandement améliorés depuis Man of steel, leurs licenses continuent de subir un bachage systématique de la critique, contrairement aux franchises Marvel qui pourtant mériteraient parfois tout autant de se faire descendre(je ne me remet toujours pas du dernier X-men pour ma part). La seule explication que j'entrevois c'est que les films DC s'inscrivent dans des ambiances plus sombres et adultes qui ne permettent pas de faire passer les défauts du film, contrairement à l'univers colorés et grand public des films Marvels. mais ça reste manque de recul face au produit final.
Suicide Squad apparaissait donc comme le Joker (ah ah, humour) de Warner vu que le film promettait un divertissement adulte. Les attentes étaient énormes vu le potentiel du projet mais les coulisses étaient très inquiétantes. Si d'un côté le succés de Deadpool au box office se voulait rassurant sur la possibilité de cartonner avec un "méchant" et un humour adulte, de l'autre l'échec critique de Batman Vs Superman a forcé le réalisateur à faire des concessions et à tourner de nouvelles scènes pour offrir au studio le film qu'il voulait.
On ne va pas se mentir, lorsqu'un film n'est réalisé que dans le but de satisfaire tout le monde, ça ne
satisfait personne. C'est un peu la base de la création, un artiste doit avant tout travailler pour lui et seulement s'il est convaincu de son travail, il réussira à convaincre les autres.
Ici, les rajouts du studio sont flagrants et n'apportent rien à part du tape à l'oeil et de l'humour douteux.
Parlons du film en lui même. Son point fort réside dans ses personnages, enfin surtout un: Harley Quinn. Margot Robbie (le loup de wall street, etc) est parfaite, sans elle il n'y a tout simplement pas de film. C'est un personnage riche et complexe dont la relation avec le Joker (qui est tout aussi fabuleux, bravo à Jared Leto ( Dallas buyer club, etc) d'avoir réussi à reprendre un flambeau lourd à porter) émaille le film. A ses côtés, on retrouve un Deadshot très central qui sert de liant. Un personnage de "faux" méchant plutôt bien porté par un Will Smith qui fait du Will Smith. Il n'et pas mauvais, juste pas original. On notera aussi le personnage de l'enchantress joué par Cara Delevingne qui est plutôt réussi et celui de Amanda Walher qui est juste parfait. En dehors de ça, les personnages sont creux, stéréotypé voir carrément inutile. C'est LE plus gros défaut du film. Il a été conçu comme un actionner des années 80. Le genre de film où on constitue une équipe qui va se faire décimer tout le long du film jusqu'à un final apocalyptique où il ne restera qu'un ou deux personnages (les plus développé). Ici, c'est la même chose, sauf que comme il y a beaucoup d'argent en jeux et qu'on veut réutiliser les personnages par la suite, et bien on ne les tue pas ou alors très peu. Ce qui donne un film plus long, mou et creux qu'il ne devrait là où on aurait pu avoir un pur moment de folie jubilatoire à l'image de Harley et mr J.
Petit mot sur la promo et l'adaptation, Suicide Squad était censé nous offrir un film de méchant mais comme c'était déja le cas avec deadpool c'est un vaste attrape couillon. Les personnages ne sont pas plus méchant que Lorenzo Lamas (le rebelle, paye ta culture) et on se retrouve juste avec un film de super héros classique, le ridicule en plus puisque les motivations des personnages en deviennent peu crédibles.
En dehors de ça, le scénario n'est pas l'un des plus débiles que j'ai pu voir sur de l'adaptation de comics. c'est bourré d'erreurs, certes, mais c'est compréhensible, logique et pas faussement compliqué. Disons que le film assume sa simplicité.
Niveau réal, rien d'extraordinaire, c'est basique même s'il y a quelques belles images comme on peut le voir dans la bande annonce. L'action a le mérite d'être compréhensible (ce qui est devenu rare si j'en juge mes dernières critiques).
Niveau bande son, c'est du grand n'importe quoi. Probablement grâce aux retake. Le film commence avec un empilement de vieux standards ultra efficace (house of rising sun, welcome to the jungle, slim shaddy, etc) utilisé de façon tellement systématique et ostentatoire pendant 20 min que ça en devient insupportable. Toute la partie préparatoire du film, environ 30min, n'est rien qu'un gros clip tape à l'oeil et vulgaire. D'autant qu'une fois que le film commence vraiment (une fois qu'on voit ce que le réalisateur voulait vraiment faire, donc) la musique devient beaucoup plus classique et donc plus immersive.
Pour finir, je dirais que Suicide Squad n'est pas le désastre annoncé. Certes ce n'est pas un bon film, et encore moins le divertissement adulte que nous aurions aimé avoir, mais ça ne mérite pas le déchaînement de haine systématique qui entoure les films DC/Warner. Ou alors il faudrait le faire pour tout les blockbusters de ces dernières années qui ne valent clairement pas mieux. Suicide squad, c'est du film fastfood, une bonne idée dénaturé par l'industrialisation jusqu'à offrir un plat suffisamment neutre pour qu'il nourrisse et satisfasse vaguement. On retiendra Harley et le Joker (qu'on voit tout de même trop peu), on espérera même les revoir dans leur propre film tout en priant pour qu'un miracle permette à ce film d'échapper au marasme de la production de blockbuster.
Conclusion:
Moins catastrophique que ce que tout les médias veulent bien dire, ce film n'en reste pas moins bancale et dispensable malgré quelques bonnes idées et Harley Quinn. On regrettera que l'ensemble manque de couilles et de mauvais esprit alors que c'était justement ce qu'on venait chercher
NB: Suicide squad apporte enfin certaines réponse concernant Batman VS Superman, notamment sur la passionnante théorie disant que le Joker serait Robin. Et, ce n'est clairement pas le cas, ce qui ne fait qu'enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de Batman V Superman et la caractérisation de Batman. Rien ne justifie finalement qu'il soit devenu un sociopathe.
vendredi 5 août 2016
Belladona
Et on termine mon rattrapage à l'arrache avec la sortie d'une version restauré d'un film d'animation des années 70. On m'a vendu du psychédélique, de l'érotisme et de l'innovant, voilà de quoi finir en apothéose dans un feu d'artifice.
Date de reprise 15 juin 2016 - Version restaurée
Date de sortie inconnue
Durée : 1h 33min
Réalisatio : Eiichi Yamamoto
Voix: Tatsuya Nakadai, Katsuyuki Itô, Aiko Nagayama
Genres Animation, Erotique
Nationalité : Japonais
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Violé et humilié par le roi, la jeune et jolie Jeanne va accepter de pactiser avec le diable pour obtenir vengeance. Une décision qui sera lourde de conséquences pour elle et son village.
Critique:
Sortie il y a 43 ans, Belladona est à nouveau diffusé en salle dans une version restaurée en 4K et soyons franc... on s'en fout pas mal. Certes le film devait être novateur à l'époque et l'on trouve encore quelques beaux moments d'animation dans ce long métrage mais les images ne valent pas plus la 4K que le grand écran.
Il faut noter d'ailleurs que le terme "animation" est un peu galvaudé pour Belladona puisque 90% du film minimum se compose d'image fixe. Je vous invite à regarder la très jolie bande annonce si vous ne l'avez pas encore fait, et je précise que celle-ci esT très animé par rapport au film, celui-ci ne possédant pas d'effet de vignétage pour dynamiser par exemple. Le plus perturbant, c'est surement qu'il n'y a aucune gestion des labiales dans ce film, un dialogue c'est juste deux images fixes qui se succèdent. Autant vous dire que c'est rude et que la salle s'est vidé à une vitesse rarement égalée.
Pour autant, je ne jette pas la pierre à ce film, je suppose qu'il a bénéficié d'un petit budget et que ces
méthodes ont permis sa sortie malgré ses ambitions. Je critique juste la "nécessité" d'une remastérisation et d'une sortie en salle, un divx basse qualité sur la télé permettra surement tout autant d'apprécier les passages intéressants du film.
Niveau histoire, c'est assez convenu. Victime du patriarcat, Belladona vend son âme pour se libérer. La fin surprendra surement mais apparait comme assez logique finalement et tiens de la source de l'histoire une nouvelle française.
Le point fort du film, c'est la musique de Masahiko Satoh qui ne sera pas sans rappeler "Kill Bill" à certains. Une musique psychédélique et très ancrée dans son époque qui ponctue l'intégralité du film comme un clip d'1h33 à l'image de "Interstella 5555".
Un petit mot sur l'aspect érotique du film, il est très anecdotique. Il se justifie totalement dans l'histoire: une femme qui fait peur car elle se libère (on aborde le thème de la libération sexuelle et du sexe comme "source de pouvoir") mais il est plus esthétique et poétique que réel. On voit pire dans n'importe quelle film de nos jours.
Globalement, Belladona est une intéressante curiosité car il mélange des influences aussi improbable que le manga, la culture des années 70 et l'art médiéval Européen mais il faut être un vrai passionné de cinéma pour ne pas s'endormir devant ce film qui a pris un sale coup de vieux.
A voir pour sa culture donc.
Conclusion:
Quelques beaux moments d'animation et un beau boulot sur la musique mais le film vaut plus par curiosité qu'autre chose.
Date de reprise 15 juin 2016 - Version restaurée
Date de sortie inconnue
Durée : 1h 33min
Réalisatio : Eiichi Yamamoto
Voix: Tatsuya Nakadai, Katsuyuki Itô, Aiko Nagayama
Genres Animation, Erotique
Nationalité : Japonais
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis:
Violé et humilié par le roi, la jeune et jolie Jeanne va accepter de pactiser avec le diable pour obtenir vengeance. Une décision qui sera lourde de conséquences pour elle et son village.
Critique:
Sortie il y a 43 ans, Belladona est à nouveau diffusé en salle dans une version restaurée en 4K et soyons franc... on s'en fout pas mal. Certes le film devait être novateur à l'époque et l'on trouve encore quelques beaux moments d'animation dans ce long métrage mais les images ne valent pas plus la 4K que le grand écran.
Il faut noter d'ailleurs que le terme "animation" est un peu galvaudé pour Belladona puisque 90% du film minimum se compose d'image fixe. Je vous invite à regarder la très jolie bande annonce si vous ne l'avez pas encore fait, et je précise que celle-ci esT très animé par rapport au film, celui-ci ne possédant pas d'effet de vignétage pour dynamiser par exemple. Le plus perturbant, c'est surement qu'il n'y a aucune gestion des labiales dans ce film, un dialogue c'est juste deux images fixes qui se succèdent. Autant vous dire que c'est rude et que la salle s'est vidé à une vitesse rarement égalée.
Pour autant, je ne jette pas la pierre à ce film, je suppose qu'il a bénéficié d'un petit budget et que ces
méthodes ont permis sa sortie malgré ses ambitions. Je critique juste la "nécessité" d'une remastérisation et d'une sortie en salle, un divx basse qualité sur la télé permettra surement tout autant d'apprécier les passages intéressants du film.
Niveau histoire, c'est assez convenu. Victime du patriarcat, Belladona vend son âme pour se libérer. La fin surprendra surement mais apparait comme assez logique finalement et tiens de la source de l'histoire une nouvelle française.
Le point fort du film, c'est la musique de Masahiko Satoh qui ne sera pas sans rappeler "Kill Bill" à certains. Une musique psychédélique et très ancrée dans son époque qui ponctue l'intégralité du film comme un clip d'1h33 à l'image de "Interstella 5555".
Un petit mot sur l'aspect érotique du film, il est très anecdotique. Il se justifie totalement dans l'histoire: une femme qui fait peur car elle se libère (on aborde le thème de la libération sexuelle et du sexe comme "source de pouvoir") mais il est plus esthétique et poétique que réel. On voit pire dans n'importe quelle film de nos jours.
Globalement, Belladona est une intéressante curiosité car il mélange des influences aussi improbable que le manga, la culture des années 70 et l'art médiéval Européen mais il faut être un vrai passionné de cinéma pour ne pas s'endormir devant ce film qui a pris un sale coup de vieux.
A voir pour sa culture donc.
Conclusion:
Quelques beaux moments d'animation et un beau boulot sur la musique mais le film vaut plus par curiosité qu'autre chose.
Je termine avec l'affiche japonais que je trouve de toute beauté
mercredi 3 août 2016
American Nightmare: Election
ça fais longtemps que je n'ai pas traité de film un peu brainless sur ce blog, comme j'avais traité le premier American Nightmare j'ai eu envie de voir ou en était arrivé la franchise. Voyons cela ensemble.
Date de sortie 20 juillet 2016
Durée: 1h 50min
Réalisation : James DeMonaco
Casting : Frank Grillo, Elizabeth Mitchell, Mykelti Williamson
Genres Thriller, Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Synopsis:
Alors que les élections présidentielles approchent l'une des principales candidates proposent de mettre fin à "la purge". La fameuse nuit approchant ces détracteurs décident de la faire taire une bonne fois pour toute. De sa survie dépendra peut-être la fin du cauchemar...
Critique:
Je l'avais déjà dit dans ma précédente critique mais je le répète : le concept de "the purge" est vraiment brillant. C'est une critique sociale cinglante et vraiment d'actualité qui ouvre de nombreuses possibilités d'exploitations. Mais voilà, passé ce concept, on se retrouve avec un film poussif et mal foutu à l'image de sa fin. Finir sur "i'm afraid of america" de Bowie est pertinent et de bon goût mais ne diffuser que la moitié du morceau est assez révélateur des mauvais choix fait durant tout le film.
Commençons par l'histoire. Sur le fond, il y a de très bonnes choses. On retrouve notamment des
personnages issues des précédents épisodes, à l'image de Dante présent dans les trois films, et la situation politique a évolué au fil de la franchise Socialement la situation a aussi évolué puisqu'il y a maintenant un véritable "tourisme meurtrier" qui s'est mis en place avec des étrangers venant exprès aux états unis pour la purge. Mais toutes ces idées aussi bonnes soient elles ne servent pas à grand chose car elles sont mal employées. L'utilisation de Dante notamment est assez ridicule. Là où l'évolution du personnage aurait pu lui permettre d'être un héros de premier plan passionnant, il se retrouve avec un rôle de second plan ridicule sans parler de son climax archi décevant et dénué de toutes émotions(comme l'ensemble du film beaucoup trop artificiel). Au lieu de ça, le film met en avant le personnage de Léo, a priori personnage principal du précédent opus (que je n'ai pas vu) et qui se caractérise principalement par son manque de charisme. Le personnage est du niveau Jean Claude Vandame/Dolf Lundgren, le genre de personnage qu'on ne voyait que dans les années 80 et dont on pouvait déjà douter de l'intérêt. "Heureusement" il est accompagné de personnage aussi passionnant que "le vieux noir blasé" dont on s'étonnera juste de ne pas entendre "je suis trop vieux pour ses conneries" et de " le gentil mexicain de superette"qui évite juste d'être un ancien membre de gang(probablement parce qu'il y en avait déjà trop). S'il est pétri de bonnes intentions et vise à lutter contre le racisme et le sexisme (plusieurs personnages principaux féminins et de couleurs, un fait toujours trop rare), on doit reconnaitre que le film échoue complètement en exploitant des poncifs moisis comme ceux dont je viens de parler ou tout simplement en rappelant que le personnage censé être principal: la sénatrice qui lutte contre la purge, ne fait finalement rien d'autre de tout le film que se faire trimballer et sauver par le héros. Paye ta modernité et ta lutte contre le sexisme ordinaire. (alors oui, on pourra me rétorquer que ça sert le discours pacifiste du film mais dans ce cas, qu'est-ce qui empêchait de laisser mourir l'insupportable Léo pour faire de la plus intéressante Laney la garde du corps de la sénatrice, ça, ça aurait été original).
Et s'il n'y avait que ça, mais le réalisateur n'a aucun talent particulier. Les scènes d'actions sont brouillonne, certains scènes franchement ridicule et s'il n'y a pas d'erreurs manifestes, il n'y a rien de très marquant non plus. et surtout pas le nombre incalculable de Jumpscare qui ponctue le film Mention spécial aux dialogues creux et au catchphrase digne d'un film de Chuck Norris.
Niveau casting, on se réjouira de retrouver Elizabeth Mitchell (Lost) mais son rôle est quand même un peu tout pourri, le vrai héros joué par Frank Grillo est lui tout bonnement catastrophique. A leurs côtés quelques acteurs sympathiques dans des personnages clichés (si l'on excepte Laney mais le personnage est, là encore, sous exploité). Pas de quoi s'extasier.
Globalement, vous l'aurez compris, je suis assez déçu par le film. Il va falloir arrêter la massacre car la saga va en déclinant et, sauf a changer de réalisateur et de scénariste, il n'y a aucune raison que ça change.
Dommage
Conclusion:
Une bonne idée mal exploité, de l'action mal filmé et des personnages creux ce troisième opus n'en finit pas de gacher le concept génial de cette saga.
Date de sortie 20 juillet 2016
Durée: 1h 50min
Réalisation : James DeMonaco
Casting : Frank Grillo, Elizabeth Mitchell, Mykelti Williamson
Genres Thriller, Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Synopsis:
Alors que les élections présidentielles approchent l'une des principales candidates proposent de mettre fin à "la purge". La fameuse nuit approchant ces détracteurs décident de la faire taire une bonne fois pour toute. De sa survie dépendra peut-être la fin du cauchemar...
Critique:
Je l'avais déjà dit dans ma précédente critique mais je le répète : le concept de "the purge" est vraiment brillant. C'est une critique sociale cinglante et vraiment d'actualité qui ouvre de nombreuses possibilités d'exploitations. Mais voilà, passé ce concept, on se retrouve avec un film poussif et mal foutu à l'image de sa fin. Finir sur "i'm afraid of america" de Bowie est pertinent et de bon goût mais ne diffuser que la moitié du morceau est assez révélateur des mauvais choix fait durant tout le film.
Commençons par l'histoire. Sur le fond, il y a de très bonnes choses. On retrouve notamment des
personnages issues des précédents épisodes, à l'image de Dante présent dans les trois films, et la situation politique a évolué au fil de la franchise Socialement la situation a aussi évolué puisqu'il y a maintenant un véritable "tourisme meurtrier" qui s'est mis en place avec des étrangers venant exprès aux états unis pour la purge. Mais toutes ces idées aussi bonnes soient elles ne servent pas à grand chose car elles sont mal employées. L'utilisation de Dante notamment est assez ridicule. Là où l'évolution du personnage aurait pu lui permettre d'être un héros de premier plan passionnant, il se retrouve avec un rôle de second plan ridicule sans parler de son climax archi décevant et dénué de toutes émotions(comme l'ensemble du film beaucoup trop artificiel). Au lieu de ça, le film met en avant le personnage de Léo, a priori personnage principal du précédent opus (que je n'ai pas vu) et qui se caractérise principalement par son manque de charisme. Le personnage est du niveau Jean Claude Vandame/Dolf Lundgren, le genre de personnage qu'on ne voyait que dans les années 80 et dont on pouvait déjà douter de l'intérêt. "Heureusement" il est accompagné de personnage aussi passionnant que "le vieux noir blasé" dont on s'étonnera juste de ne pas entendre "je suis trop vieux pour ses conneries" et de " le gentil mexicain de superette"qui évite juste d'être un ancien membre de gang(probablement parce qu'il y en avait déjà trop). S'il est pétri de bonnes intentions et vise à lutter contre le racisme et le sexisme (plusieurs personnages principaux féminins et de couleurs, un fait toujours trop rare), on doit reconnaitre que le film échoue complètement en exploitant des poncifs moisis comme ceux dont je viens de parler ou tout simplement en rappelant que le personnage censé être principal: la sénatrice qui lutte contre la purge, ne fait finalement rien d'autre de tout le film que se faire trimballer et sauver par le héros. Paye ta modernité et ta lutte contre le sexisme ordinaire. (alors oui, on pourra me rétorquer que ça sert le discours pacifiste du film mais dans ce cas, qu'est-ce qui empêchait de laisser mourir l'insupportable Léo pour faire de la plus intéressante Laney la garde du corps de la sénatrice, ça, ça aurait été original).
Et s'il n'y avait que ça, mais le réalisateur n'a aucun talent particulier. Les scènes d'actions sont brouillonne, certains scènes franchement ridicule et s'il n'y a pas d'erreurs manifestes, il n'y a rien de très marquant non plus. et surtout pas le nombre incalculable de Jumpscare qui ponctue le film Mention spécial aux dialogues creux et au catchphrase digne d'un film de Chuck Norris.
Niveau casting, on se réjouira de retrouver Elizabeth Mitchell (Lost) mais son rôle est quand même un peu tout pourri, le vrai héros joué par Frank Grillo est lui tout bonnement catastrophique. A leurs côtés quelques acteurs sympathiques dans des personnages clichés (si l'on excepte Laney mais le personnage est, là encore, sous exploité). Pas de quoi s'extasier.
Globalement, vous l'aurez compris, je suis assez déçu par le film. Il va falloir arrêter la massacre car la saga va en déclinant et, sauf a changer de réalisateur et de scénariste, il n'y a aucune raison que ça change.
Dommage
Conclusion:
Une bonne idée mal exploité, de l'action mal filmé et des personnages creux ce troisième opus n'en finit pas de gacher le concept génial de cette saga.
probablement ce qu'i y a de mieux dans ce film, cette très bonne idée de masque
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