Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 9 août 2019

Promare

Un petit manga bien bourrin, ça me semble un bon programme pour l'été d'autant que la promo est séduisante et que le studio possède une bonne réputation, voyons cela ensemble.





Date de sortie : 31 juillet 2019
Durée : 1h 51min
Réalisateur : Hiroyuki Imaishi
Casting :Kenichi Matsuyama, Ayane Sakura, Tetsu Inada
Genre : Animation
Nationalité : Japonais

Synopsis :

Il y a 30 ans, des hommes dotés de super pouvoirs incontrôlables ont causés une catastrophe planétaire. Aujourd'hui, le monde s'est adapté et la Burnning Rescue, la célèbre brigade de pompiers se charge d'éteindre les feux hors de contrôle ainsi que d'arrêter les terribles Burnish, les super terroristes responsables de la propagation des incendies.

Critique :

Promare est le premier long métrage du studio Trigger, un studio d'animation reconnu notamment pour des séries comme Kill la kill, c'est également le premier long du réalisateur : Hiroyuki Imaishi à qui l'on doit Kill la kill et Gurenn Lagan deux séries réputées pour leur dynamisme. En toute honnêteté je vous cite des séries que je connais de nom mais que je n'ai jamais vue, mon expertise dans le domaine de l'animation s’arrêtant environ aux années 2010.
C'est donc avec beaucoup d'espoir que j'allais voir ce film, curieux de découvrir comment avait évoluer le genre d'autant que le film s’annonçait particulièrement épique.
Et effectivement, après une introduction un peu brouillonne, le film part dans tous les sens avec une véritable débauche de couleurs d'un goût discutable. Et ce qui me frappe bien vite, en dehors de la musique techno et des effets de style : c'est la gratuité de l'ensemble.
Que ce soit le scénario ou les personnages, tout a déjà été vue un milliard de fois, et comme les quelques scènes mièvres d'intimité entre deux interminables bastons pétaradantes ne suffisent pas à s'attacher à cet empilage d'archétype, on se fait donc tout simplement chier à suivre des héros dont on se fout dans une improbable histoire de terres parallèles maintenue en vie par injection de twist téléphonés. J'ai du lutter pour ne pas m'endormir durant les dernières scènes de bastons tellement c'était insoutenablement long bordélique et sans enjeux.
Et ne comptez pas sur l'humour pour faire passer la pilule, la seule blague qui m'a vaguement soutiré un rictus est un immonde deus ex machina que les scénaristes, en un ultime doigt d'honneur, nome deus ex machina. A ce niveau de flemme dans l'écriture, c'est presque de l'art.
Que dire de plus ? Rien, si Promare séduira peut-être des ados sans culture nippone, tout ceux ayant un minimum de bagage ne pourront que trouver lourdingue cette pétaradante débauche colorimétrique.
Seule qualité de ce film, il m'a donné une furieuse envie de revoir l'excellent S-CRY-ed (2001 quand même) une série qui me marque encore aujourd'hui, alors que j'ai presque déjà oublié Promare.


Conclusion :

Un  film sans originalité qui fatigue par l’enchaînement de bastons interminables et de facilités scénaristiques.

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