Beaucoup de film que j'ai envie d'aller voir en ce moment mais qui n'était pas encore sortie lorsque j'étais disponible. Bref, je me suis donc décidé pour ce film moins connu mais au pitch séduisant.
Date de sortie 16 mai 2018
Durée : 1h 46min
Réalisateur : Gustavo Hernandez
Casting : Eva de Dominici, Belén Rueda, Natalia de Molina
Genre : Thriller
Nationalités : Espagnol, Argentin, Uruguayen
Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis :
Jeune actrice de second plan, Bianca se voit offrir l'occasion de sa vie : travailler avec Alma l'une des dramaturges les plus populaires de sa génération. Bianca se voit même proposé le premier rôle d'une pièce singulière. Elle sera joué dans un asile abandonné par des acteurs qui n'auront pas dormi pendant plus de 100 heures. Au fil des jours, l'ambiance bon enfant s'efface pour faire place à la peur.
Critique :
Cela fait quelques années maintenant que le cinéma d'horreur Espagnol est devenu une référence du genre (L'orphelinat, Le labyrinthe de pan, etc). Il promet souvent des films plus profond et aux ambiances plus travaillées que ceux d'Hollywood. Avec ce deuxième film, Gustavo Hernandez propose une idée vraiment forte : jouer avec les limites de l'art et de la folie tout en y mêlant (peut-être) du surnaturel. Cela fait énormément de possibilité à explorer et toutes prometteuses.Avant de poursuivre la critique, j'aimerais faire une petite aparté:
"Créer c'est choisir."
D'autant que le déroulement du film n'est pas aussi fin qu'on pourrait l’espérer, la partie théâtre par exemple est totalement sous exploité, il s'agit surtout d'une enquête assez grossière avec des délais poussif du genre : "je viens de trouver quelque chose de très important mais je ne me renseignerais que dans 3 jours parce que ça arrange le scenario".
Ceci étant dit je peux me concentrer sur les points positif du film, car il y en a. A commencer par les acteurs et surtout les actrices avec deux rôles féminin vraiment fort, celui de Bianca incarnée par Eva de Dominici, très expressive en jeune actrice angoissée et celui d'Alma incarnée par Belèn Rueda ultra flippante en dramaturge sans limite.
La réalisation est également très soignée, les ambiances sont fabuleuses et font beaucoup pour sauver la faiblesse du scénario.
Dans l'ensemble No Dormiras avait vraiment le bon potentiel pour être une des nouvelles références des films d'horreur "Espagnol" mais trop de facilités dans l'histoire et la réalisation (cet horrible flashback pour être sûr que tout le monde a bien vu les indices que le réalisateur avait mis, arg, j'en vomit encore) en font un divertissement frustrant et anecdotique. Dommage
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