Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mardi 27 janvier 2015

Foxcatcher

J'ai eu beaucoup de mal à trouver le temps de voir des films dernièrement, sans parler de bon films, j'avais donc envie de me revoir un de ces films exigeant dont j'ai pu me régaler naguère et la bande annonce de Foxcatcher me laissait entendre qu'il pouvait être de ceux-là.





Date de sortie: 21 janvier 2015
Durée: 2h14min
Réalisation: Bennett Miller
Casting: Channing Tatum, Steve Carell, Mark Ruffalo
Genre: Drame , Biopic
Nationalité: Américain


Synopsis:
L'histoire vraie de la troublante relation entre un milliardaire et deux champions de lutte.



Critique:
Foxcatcher est le troisième film de Bennett Miller qui avait beaucoup fait parler de lui pour la sortie le stratège". Il revient ici avec un nouveau film traitant de la compétition sportive mais s'intéressant surtout aux relations humaines et à la perversité de certaines d'entre elles. Il nous montre ainsi "l'amitié" entre un milliardaire manipulateur pervers et un champion du monde de lutte mal dans sa peau. Il décrit ces rapports avec beaucoup de pudeur et de distance, n'appuyant jamais trop le propos évitant ainsi la vulgarité, mais ne négligeant aucune des étapes de la relation permettant ainsi de bien en comprendre la nature.
de son deuxième film :"
Habitué des comédies et des rôles de braves types, Steve Carell incarne à la perfection le milliardaire John Du Pont, un homme frustré et mal dans sa peau complètement déconnecté du monde réel et des relations sociales. Son maquillage rend sa présence dérangeante, presque autant que son jeu minimaliste quasi mutique. Face à lui, Channing Tatum, un acteur qui n'avait jamais vraiment eu l'occasion de briller mais qui incarne à merveille un sportif de haut niveau mentalement fragile et émotionnellement dépendant. Il alterne avec beaucoup de subtilité la force physique et la fragilité émotionnelle. Entre eux, Mark Ruffalo joue l'homme "normal", stable, le pilier seul capable d'éviter que la situation devienne explosive entre les deux hommes.
Foxcatcher est un film prenant, son ambiance très froide, lente, oppressante, vous happe pour ne plus vous lâcher jusqu'à la tragique conclusion de l'histoire. C'est un film qui prend aux tripes et qui ne vous laissera pas insensible. Bennett Miller fait ici preuve d'une grande maitrise de la réalisation et rien ne semble laisser au hasard. Et il est impressionnant de voir comment le réalisateur peut nous faire ressentir la violence et le malaise sans pour autant ne jamais rien montrer de choquant.
Je ne peux donc que recommander ce bel objet de cinéma en précisant toutefois qu'il ne s'agit pas d'une partie de plaisir, l'histoire est dérangeante, pas distrayante mais elle vous donnera à réfléchir et à ressentir.




Conclusion:
Un film glaçant mais fascinant et réalisé avec une redoutable efficacité. Le trio d'acteur est simplement brillant à l'image de Steve Carell qui casse ici son image de "gentil mec sympa" pour incarner un véritable sociopathe.

vendredi 16 janvier 2015

Noob: le conseil des 3 factions

Malgré un planning un peu chargé je prend sur moi de libérer un peu de temps pour vous parler d'un véritable événement: la sortie du premier opus de la trilogie Noob: le conseil des 3 factions.
Vous pourrez le visionner aujourd'hui Vendredi 16 janvier 2015 sur internet mais surtout sur la chaine Nolife à 20h30.





Date de sortie: 10 janvier 2015
Durée: 1h46 min
Réalisation: Fabien Fournier
Casting: Frédéric Zolfanelli, Julien Guellerin, Anne-Laure Jarnet et tant d'autres
Genre: Action, Humour, Fantastique, Aventure

Nationalité: Français


Qu'est-ce que c'est?
Pour ceux qui l'ignorerait, Noob est une websérie sur le monde du mmorpg qui existe depuis plus de 7 ans et qui compte déjà 5 saisons à son actif diffusées sur internet et sur Nolife. Fort de cette expérience, son réalisateur à réussi en 2014 le plus gros crowdfunding d'Europe: 681 milles euros pour réaliser une trilogie. Le premier opus est enfin terminé et c'est de lui que je vais vous parler.


Synopsis:
Plus divisé que jamais, les membres de la guilde Noob vont avoir fort à faire avec la nouvelle mise à jour et ses multiples menaces. Tandis que les possédés prolifèrent, une mystérieuse quête secrète fait peser un danger supplémentaire sur tout Olydri.


L'avant-première
Car oui, j'ai eu la chance de participer à l'avant première au grand Rex et je dois reconnaitre que j'ai été particulièrement bluffé par l'organisation de l'événement. Non content de diffuser le long métrage, d'offrir des goodies et d'échanger avec le public, la troupe des Noob a mis en scène un épisode live qui interagissait avec le public (scénarisé par Anne-Laure Jarnet). Enchères survoltés, épreuves de dance, lancer de dès géant, l'équipe ne s'est pas économisé pour offrir un spectacle détonant et franchement drôle. Le public, divisé en faction, ne s'y est pas trompé, impliqué qu'il était à essayer de faire vaincre son camp dans la bonne humeur. La soirée fut donc rythmée par les cris de guerre et autres provocations bon enfant.
En dehors de ça, les Noobs avaient prévu d'autres surprises comme des vidéos inédites dont des fausses pub, ainsi que la diffusion de bande annonce d'autres web-série pour promouvoir le genre.
A titre personnel, ce fut un énorme plaisir que de voir la bande annonce de "Les seigneurs d'Outre-Monde" sur grand écran dans une salle aussi prestigieuse.


Critique:
Que dire de ce premier long métrage, presque 700 milles euros, ce n'est pas rien, les promesses sont elles tenus ?
Complètement.
D'abord, il faut être conscient que 700 mille euros, pour un long métrage, c'est risible (je rappelle que c'est 1 500 000 pour faire un épisode de Joséphine ange gardien...). Donc Fabien Fournier ne pouvait pas vraiment changer le style de Noob, il a donc fait ce qu'il connait le mieux et appliqué sa méthode. C'est donc plus le style d'écriture qui change que le style visuel.
On constatera tout de même du level up dans les décors et dans les costumes ce qui apporte de la richesse à l'image. Le début du film est également très réussi avec un match de tennis digne des meilleurs manga de sport et qui vaut vraiment le coup d'oeil. Pour le reste, les fans ne seront pas déçut et tant mieux car c'est un peu grâce à eux que ce film à pu voir le jour.
Seul regret concernant ce premier film, il pose une situation très complexe en terme de nombre de personnages ce qui donne un film très bavard là où la série est plutôt réputé pour son côté enlevé, son humour et ses scènes d'actions.


Conclusion:
Encore un coup de maître de la part de Fabien Fournier. Il n'arrivera certes pas à attirer les détracteurs de Noob avec ce nouveau film mais il comblera les amateurs grâce à ce nouveau tour de force. Longue vie à lui et toute son équipe.

mardi 13 janvier 2015

Le Hobbit: la bataille des cinq armées

Et voila, je suis enfin allé voir le dernier opus du Hobbit. J'avais trouvé les deux précédents long et sans intérêt, autant vous dire que je n'avais aucune attente pour celui-ci. Il était donc difficile d'être déçu, c'est ce que nous allons voir.





Date de sortie: 10 décembre 2014 
Durée: 2h24min 
Réalisation: Peter Jackson
Casting: Martin Freeman, Richard Armitage, Evangeline Lilly
Genre: Action , Fantastique , Aventure
Nationalité: Américain , néo-zélandais

Synopsis:
Elebor libéré du joug de Smaug, l'heure est venu pour les nains de défendre le colossal trésor qu'il laisse derrière lui.

Critique:
Qu'il me fut difficile d'aller le voir ce nouveau film. Pour tout dire ma seule motivation résidait dans le fait de boucler la boucle. Pourquoi avoir vu les deux premiers si c'était pour abandonner juste avant la ligne d'arrivé. Et je dois le reconnaitre, ce dernier film du Hobbit ne fut pas une bonne surprise. Certes il est bien fait, c'est beau et impressionnant. Mais au final, quel intérêt ? Je me fout complètement de cette bataille opposant des personnages creux auxquels je ne me suis pas attaché. Je ne crois pas aux enjeux puisque c'est une préquelle et que je connais de toutes façons le dénouement. Je ris plus des erreurs et facilités que des vrais blagues qui s'avère souvent lourdes et je ne m'intéresse pas aux rebondissements qui sont convenu et une fois de plus sans intérêt.
Alors oui, j'étais content de retrouver Gandalf, Bilbo, Legolas et les autres personnages connus du seigneur des anneaux. Oui, j'étais content de revoir Smaug qui aurait du mourir dignement dans le précédent opus plutôt que de se voir bâclé en 5 minute dans celui-ci mais non, je ne me suis pas amusé. Je me suis ennuyé devant un film long, paresseux et sans inventivité.
Un film qui n'a d'intérêt que de faire étalage des compétences de Peter Jackson (on avait déjà eu tout une trilogie pour s'en apercevoir, merci) et d'entretenir la nostalgie des fans. Comme je le craignais cette nouvelle trilogie n'aura été qu'une grosse opération commerciale. C'est propre, c'est impressionnant, mais ça ne vaut guère plus qu'un téléfilm de noël et ça apporte tout autant à la trilogie originel.
Est-ce que je serais allé voir ces films en connaissance de cause? Non. Est-ce que je les reverrais un jour? Non. Est-ce que ça vaut le coup d'y aller? ça dépend. Si vous êtes fan de l'univers au point que de voir un mug Bilbo vous donne les larmes aux yeux, oui, ce film est pour vous. Si vous êtes amateur de belles histoire et de personnages crédibles et bien construit, non, ce film ne vous apportera rien.
Ainsi disparait l'univers de JRR Tolkien, dans une relative indifférence, espérons que Peter Jackson nous reviendra vite dans quelque chose de plus personnel.



Conclusion:
Une conclusion à la hauteur du reste de la série: long et sans intérêt. C'est jolie, c'est bien fait mais on s'ennuie et ça n'apporte rien en dehors du fan service.

lundi 5 janvier 2015

The riot club

Bonne année, meilleurs voeux à tous et merci de suivre ce blog. Pour bien débuter l'année, que pouvais-je vous proposer de mieux qu'une débauche d'alcool, de nourriture et de sexe ? Alors profitons en tous ensemble avec cette nouvelle critique.





Date de sortie: 31 décembre 2014
Durée: 1h46min
Réalisateur: Lone Scherfig
Casting: Sam Claflin, Max Irons, Douglas Booth
Genres: Drame, Thriller

Synopsis :
Depuis près de 3 siècles, le très secret Riot Club réuni les 10 plus prestigieux élèves d’Oxford dans une course à la débauche et à l’excès. Deux nouveaux venus à l'école, Miles et Alistair, seront prêt à tout pour rejoindre les rang de cette prestigieuse coterie.


Critique:
Club privé, débauche des élites, lutte des classes tant de sujets maintes fois utilisés mais au potentiel scénaristique toujours aussi riche. C'est donc avec un à priori plutôt favorable que je suis allé voir ce Riot Club sans en savoir beaucoup plus que ce qu'offrait la bande annonce. Premier petit bémol, les 10 personnages que composent le club se ressemblent beaucoup et au final difficile d'en retenir plus que 3 ou 4. Cela semble un véritable choix de réalisation montrant que ces jeunes sont un peu tous les même, mais ça n'en reste pas moins nuisible à l'attachement aux personnages et donc à l'avancement de l'histoire. En dehors de ça, je dois reconnaitre que les acteurs sont plutôt plaisant. On s'attache avec autant de plaisir à Miles qu'on déteste Alistair, deux faces d'une même pièce. C'est avec ce même plaisir qu'on retrouvera Nathalie Dorner (Hunger Games 3, mais surtout the Tudors ) dans un caméo un peu trop cours.
Musique, réalisation, tout est plutôt propre et agréable et le film pourrait être une des meilleures
surprise de ce début d'année, si, il était mieux écrit. The Riot Club est, contre toute attente, un huis clos. La situation dégénère donc jusqu'à exploser puis se régler. Et c'est là tout le problème, là où la partie la plus intéressante aurait dû être l'explosion de la situation et ses conséquences, ces parties sont en fait bâclées dans les 20 dernières minutes du film faisant de tout le reste une scêne d'exposition un peu trop longue. Dire qu'on est frustré à la fin de the riot club serait un euphémisme c'est un peu comme faire une heure de queue devant un manège pour apprendre qu'on n'en fera qu'un demi tour.
Bref, l'ensemble n'est pas désagréable à voir, il y a quelques bons passages et de bonnes idées mais ça n'en reste pas moins très décevant.




Conclusion:
Avec un thème prometteur Riot Club se perd en cours de route et bâcle le principal. Ça reste agréable à regarder mais vite oublier.