Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mardi 30 juillet 2013

Dans la tête de Charles Swan III

Toujours peu remis de Pacific Rim, j'avais besoin d'un bon gros film what the fuck pour me réadapter doucement au cinéma. Le choix fut plutôt simple, il me suffit de croiser l'affiche de DLTDCSIII pour savoir que j'avais mon gagnant. Par soucis d'objectivité, je me dois toutefois de reconnaître que ce film a été entièrement visionné en Dormorama, c'est à dire que j'ai du lutter tout du long pour ne pas m'endormir tant j'étais crevé. Ça a peut-être un peu influencé mon jugement.



Date de sortie: 24 juillet 2013
Durée: 1h 26min
Réalisation: Roman Coppola
Casting: Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette, Bill Murray
Genre: Comédie
Nationalité: Américain

Synopsis:(source Allociné)
Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre.
Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.


Critique:
Si DLTDCSIII n'est que le deuxième film de Roman Coppola (fils de Francis Ford et frère de Sofia) il faut noter que le réalisateur travaille énormément avec Wes Anderson sur les films duquel il dirige souvent la seconde équipe. Il est également le scénariste de plusieurs de ses films dont les très bons "A bord du Darjeeling Limited", et  "Moonrise Kingdom". C'est donc un peu un film de Wes Anderson que je m'attendais à voir, notamment parce qu'on y retrouvait ses acteurs fétiches Jason Schwartzman ("Marie-antoinette", "Bored to death", etc) et Bill Murray ("Ghostbuster", "Lost in translation", etc) . Et le début du film ne nous détrompe pas, l'on retrouve la même fraicheur, la même folie, en plongeant directement dans l'esprit de notre héros de façon très graphique. Pourtant, il apparait bien vite, face aux facilités et aux longueurs, que n'est pas Wes Anderson qui veut, quand bien même l'on serait très proche de lui.
Les acteurs sont sous employé(Schwartzman n'a guère d'intérêt), le film est longuet et la musique
beaucoup trop présente malgré de très bon choix. Alors je n'irais pas jusqu'a dire que c'est mauvais, le thème(survivre à la rupture) est intéressant, tout comme son traitement et de nombreuses bonnes idées émaillent le film mais clairement l'ensemble décevra les fans du genre(qui ne verront finalement rien de nouveau) et déconcertera le grand public. On s'amusera tout de même de faire le parallèle entre Charlie Sheen et Charles Swan, même s'il serait involontaire selon Roman Copola.




Conclusion:
Je dois reconnaitre que ce film est une déception. Si l'on reconnait la folie qui fait le talent des films de Wes Anderson, elle semble ici bien moins maitrisé, plus confuse et un brin ennuyeuse. Ce n'est pas un mauvais film, mais clairement un sous-Anderson.


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