Ce week-end c'était la nuit Hero-corp sur France 4, l'occasion pour la chaine de diffuser un nouveau teaser pour la saison 3 et l'occasion pour moi de revenir sur tout ce qu'il s'est dit à Comic con.
Hero Corp saison 3 - Bande Annonce 1 par Studio-4-0
La série
Pour cette saison 3, le format a été complètement remanié fini les 15x26" on passe à 35 x7", la série a été écrite dans l'idée d'être diffusée sur 7 semaines, 7 segments qui marquent autant de jalons de l'histoire. Simon Astier promet une série plus rythmée utilisant au maximum ce format d'un nouveau genre et permettant la multiplication des cliffhangers. En terme de diffusion, c'est un créneau très audacieux qu'a choisit France 4 puisque la série sera diffusée tout les soirs à 20h à partir de cet automne. Une compilation de la semaine sera également disponible le week-end.
Si l'on retrouvera toute la bande habituelle, la saison 3 verra également l'apparition de nouvelles têtes avec entre autres: Jonathan Cohen("les invincibles", "Pop redemption" etc) ou Justine le potier ("le visiteur du futur")
Le multimedia
La seconde bonne nouvelle de la conférence, c'est l'arrivé du multimédia dans la série. En effet, vous pouvez d'ores et déjà télécharger l'application Hero corp pour Iphone et Android et celle-ci vous réserve bien de surprises. Samedi soir, elle pouvait vous permettre de découvrir le nouveau trailer de la saison. Un gadget, certes mais qui prendra beaucoup plus d'importance dés septembre en effet l'application permettra de jouer à un jeu multimédia( utilisation de nombreuses vidéos avec les vrais acteurs de la série) servant de transition entre la saison 2 et la saison 3. On y incarnera Klaus chargé de retrouver tout ses amis. La conférence nous a permis de regarder la vidéo introductive du jeu d'une durée de 10 minutes et ça donne vraiment envie. La première partie du jeu s'achèvera au lancement de la saison 3 mais le jeu se poursuivra durant la diffusion, la série offrant des indices pour avancer dans le jeu. Outre l'aspect ludique le jeu aura un véritable intérêt pour la série puisqu'en résolvant toutes les énigmes l'on débloquera l'accès à une fin alternative de la saison 3.
La bande dessinée
Pour finir, Simon Astier a également parlé du comics Hero Corp qui aura bel et bien une suite chez Soleil. Une fois de plus il s'agira d'une préquelle à la série qui se concentrera sur des personnages annexes. On sait déjà que l'album comportera 4 histoires différentes (chacune avec son dessinateur) et qu'il y en aura une sur Captain Sport Extrème et une sur Jean-mi Cheng. Ce comics devrait sortir en novembre
Pour finir, je dirais qu'on connait déjà la date de sortie du DVD de la saison 3, ce sera décembre, juste après la diffusion télé. Le DVD contiendra tout les bonus Web pour ceux qui n'ont pas pu en profiter. A noter qu'on peut également attendre un pack Dvd + Bd pour Noel.
Si vous voulez plus de photos de la conférence, je vous invite à jeter un oeil sur mon album de Comic Con
Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)
mercredi 31 juillet 2013
mardi 30 juillet 2013
Dans la tête de Charles Swan III
Toujours peu remis de Pacific Rim, j'avais besoin d'un bon gros film what the fuck pour me réadapter doucement au cinéma. Le choix fut plutôt simple, il me suffit de croiser l'affiche de DLTDCSIII pour savoir que j'avais mon gagnant. Par soucis d'objectivité, je me dois toutefois de reconnaître que ce film a été entièrement visionné en Dormorama, c'est à dire que j'ai du lutter tout du long pour ne pas m'endormir tant j'étais crevé. Ça a peut-être un peu influencé mon jugement.
Date de sortie: 24 juillet 2013
Durée: 1h 26min
Réalisation: Roman Coppola
Casting: Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette, Bill Murray
Genre: Comédie
Nationalité: Américain
Synopsis:(source Allociné)
Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre.
Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.
Critique:
Si DLTDCSIII n'est que le deuxième film de Roman Coppola (fils de Francis Ford et frère de Sofia) il faut noter que le réalisateur travaille énormément avec Wes Anderson sur les films duquel il dirige souvent la seconde équipe. Il est également le scénariste de plusieurs de ses films dont les très bons "A bord du Darjeeling Limited", et "Moonrise Kingdom". C'est donc un peu un film de Wes Anderson que je m'attendais à voir, notamment parce qu'on y retrouvait ses acteurs fétiches Jason Schwartzman ("Marie-antoinette", "Bored to death", etc) et Bill Murray ("Ghostbuster", "Lost in translation", etc) . Et le début du film ne nous détrompe pas, l'on retrouve la même fraicheur, la même folie, en plongeant directement dans l'esprit de notre héros de façon très graphique. Pourtant, il apparait bien vite, face aux facilités et aux longueurs, que n'est pas Wes Anderson qui veut, quand bien même l'on serait très proche de lui.
Les acteurs sont sous employé(Schwartzman n'a guère d'intérêt), le film est longuet et la musique
beaucoup trop présente malgré de très bon choix. Alors je n'irais pas jusqu'a dire que c'est mauvais, le thème(survivre à la rupture) est intéressant, tout comme son traitement et de nombreuses bonnes idées émaillent le film mais clairement l'ensemble décevra les fans du genre(qui ne verront finalement rien de nouveau) et déconcertera le grand public. On s'amusera tout de même de faire le parallèle entre Charlie Sheen et Charles Swan, même s'il serait involontaire selon Roman Copola.
Conclusion:
Je dois reconnaitre que ce film est une déception. Si l'on reconnait la folie qui fait le talent des films de Wes Anderson, elle semble ici bien moins maitrisé, plus confuse et un brin ennuyeuse. Ce n'est pas un mauvais film, mais clairement un sous-Anderson.
Date de sortie: 24 juillet 2013
Durée: 1h 26min
Réalisation: Roman Coppola
Casting: Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette, Bill Murray
Genre: Comédie
Nationalité: Américain
Synopsis:(source Allociné)
Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre.
Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.
Critique:
Si DLTDCSIII n'est que le deuxième film de Roman Coppola (fils de Francis Ford et frère de Sofia) il faut noter que le réalisateur travaille énormément avec Wes Anderson sur les films duquel il dirige souvent la seconde équipe. Il est également le scénariste de plusieurs de ses films dont les très bons "A bord du Darjeeling Limited", et "Moonrise Kingdom". C'est donc un peu un film de Wes Anderson que je m'attendais à voir, notamment parce qu'on y retrouvait ses acteurs fétiches Jason Schwartzman ("Marie-antoinette", "Bored to death", etc) et Bill Murray ("Ghostbuster", "Lost in translation", etc) . Et le début du film ne nous détrompe pas, l'on retrouve la même fraicheur, la même folie, en plongeant directement dans l'esprit de notre héros de façon très graphique. Pourtant, il apparait bien vite, face aux facilités et aux longueurs, que n'est pas Wes Anderson qui veut, quand bien même l'on serait très proche de lui.
Les acteurs sont sous employé(Schwartzman n'a guère d'intérêt), le film est longuet et la musique
beaucoup trop présente malgré de très bon choix. Alors je n'irais pas jusqu'a dire que c'est mauvais, le thème(survivre à la rupture) est intéressant, tout comme son traitement et de nombreuses bonnes idées émaillent le film mais clairement l'ensemble décevra les fans du genre(qui ne verront finalement rien de nouveau) et déconcertera le grand public. On s'amusera tout de même de faire le parallèle entre Charlie Sheen et Charles Swan, même s'il serait involontaire selon Roman Copola.
Conclusion:
Je dois reconnaitre que ce film est une déception. Si l'on reconnait la folie qui fait le talent des films de Wes Anderson, elle semble ici bien moins maitrisé, plus confuse et un brin ennuyeuse. Ce n'est pas un mauvais film, mais clairement un sous-Anderson.
lundi 29 juillet 2013
humeur d'été
En plus d'un an de blog, c'est la première fois que je cède aux sirènes du billet d'humeur, mais j'avoue que les dernières news m'ont tellement gonflé que j'avais envie de réagir. Même si ça n'a pas vraiment de lien, je ne peux pas m'empêcher de penser à la sinistre affaire de la double adaptation de "la guerre des boutons", un scénario tellement original qu'il fallait au moins en faire deux nouveaux films, une belle preuve de créativité...
Aujourd'hui, c'est avec Starbuck que j'ai un problème. Sortie il y a un peu plus d'un an, cette comédie canadienne avait créé la surprise par sa fraicheur, son inventivité, sa tendresse et tout simplement sa qualité. Il s'agissait tout bonnement du film de l'été, celui qu'il fallait voir pour se changer les idées et reprendre la pèche en période de crise(oui, c'était déjà la crise). Je lui avais fait une excellente pub à l'époque et je continue encore aujourd'hui car c'est un très bon film.
Mais voila, il y a quelque semaines, j'ai appris que Ken Scott le réalisateur du film, venait d'en réaliser un remake pour le marché américain. Jugez plutôt:
La démarche n'a rien de surprenante, que ce soit le choix des studios ou des spectateurs, le marché Américains est complètement fermé aux films étrangers, leur seule chance de percer: le remake sauce burger, c'est ainsi que l'on a vu se succéder au fil des années des remakes aussi improbable que: la totale, le diner de con, la cage au folle, Old boy(à venir et que je redoute d'avance), ou même Ring. Le dernier exemple est particulièrement intéressant car il s'agit là aussi d'une adaptation par le réalisateur original et c'est très clairement un échec. On pourrait croire qu'ayant déjà fait le film, le réalisateur ne pourra faire que mieux, surtout avec un plus gros budget, mais c'est une erreur. On ne réalise pas à Hollywood comme ailleurs, les pressions ne sont pas les même et plus d'un réalisateur s'y sera cassé les dents. Il y a fort à parier que ce sera également le cas avec Delivery Man, il n'y a qu'a voir la bande annonce pour voir qu'elle n'apporte rien à l'oeuvre originale et qu'au mieux l'on verra des clarifications pour les mal-comprenants(car Starbuck avait le défaut d'être subtil...) et Vince Vaughn...
Mais bref, si cette redite me gênait déjà dans le principe, ce n'est pas ça qui m'a fait réagir mais bien ce qui suit :
Ne reculant rien pour singer le modèle américain voici notre propre remake du film (vous remarquerez que même la bande annonce est originale...). Il est vrai que tout le monde ne parle pas le Canadien, c'est une langue complexe et la barrière de la langue était vraiment gênante pour les Français, dur pour eux de redécouvrir ce film sortie il y a tant d'année...
Voilà donc où en est le cinéma Français, j'en avais déjà parlé pour la masterclass Haneke, le cinéma est aujourd'hui aux mains des chaines de télé qui produisent des téléfilms et non des films. Elles financent un type d'écriture particulier, un type d'acteur particulier, en vue d'avoir de quoi nourrir leur grille de télé. On ne produit donc plus un film pour le cinéma, mais pour faire vendre de la pub lors de son passage télé. Un système particulièrement vicieux qui veut qu'on habitue le public à voir de la merde, ce qui lui fait demander de la merde, ce qui fait qu'on produit de la merde, et ainsi de suite(pourquoi je pense à humancentipede moi...). Venant de TF1, le système ne me choque pas, c'est une chaine capitaliste qui n'existe que pour faire de l'argent et ne peut donc croire qu'en l'argent. Mais venant du service publique? Comment France Télévision peut participer à ce système, elle qui au contraire devrait aider à l'innovation et à l'éducation des masses. Est-ce que l'état doit participer à ce système d'abrutissement ? La télévision n'est-elle que les nouveaux jeux du cirque ? Tant que nous pourrons regarder "Camping" ou "Bienvenue chez les chtis" à la télévision, nous éviterons un soulèvement ?
Ce qui est déprimant dans tout ça, c'est que nombreux spectateurs Français condamnent la créativité en France en disant que nous sommes incapables de faire aussi bien qu'ailleurs et c'est complètement faux. La France est remplie de créatif géniaux, de Simon Astier, de François Descraques, de Julien Mokrani et de tant d'autres qui ne demandent qu'a s'exprimer mais à qui on n'en laisse pas la chance préférant passer des commandes pourries comme ce remake qui passera un dimanche soir sur TF1 et devant lequel on pourra s'endormir entre deux pages de pub.
A l'ère d'internet, avec l'explosion des webséries, des démarches aussi passionnelle que Nolife, la production de série d'Arte et de Canal+, et la volonté affichée de France 4 de défendre ces nouvelles façons de travailler, je veux encore croire qu'il y a un avenir pour la création Française, que nous ne sommes pas condamné à "Joséphine Ange gardien" ou un énième remake de "Les gendarmes à St tropez"(vous verrez, ça viendra, y aura un comique à la mode, des mercedes et des ninjas...) mais je ne peux m'empêcher de regretter que le système en place soit un frein à cette créativité plutôt qu'un tremplin.
Allez, je vous laisse avec ce petit bijou de fanfilm Batman réalisé par Julien Mokrani en 2009, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains mais c'est vraiment brillant
Batman : Ashes to Ashes HD par JulienMokrani
Aujourd'hui, c'est avec Starbuck que j'ai un problème. Sortie il y a un peu plus d'un an, cette comédie canadienne avait créé la surprise par sa fraicheur, son inventivité, sa tendresse et tout simplement sa qualité. Il s'agissait tout bonnement du film de l'été, celui qu'il fallait voir pour se changer les idées et reprendre la pèche en période de crise(oui, c'était déjà la crise). Je lui avais fait une excellente pub à l'époque et je continue encore aujourd'hui car c'est un très bon film.
Mais voila, il y a quelque semaines, j'ai appris que Ken Scott le réalisateur du film, venait d'en réaliser un remake pour le marché américain. Jugez plutôt:
La démarche n'a rien de surprenante, que ce soit le choix des studios ou des spectateurs, le marché Américains est complètement fermé aux films étrangers, leur seule chance de percer: le remake sauce burger, c'est ainsi que l'on a vu se succéder au fil des années des remakes aussi improbable que: la totale, le diner de con, la cage au folle, Old boy(à venir et que je redoute d'avance), ou même Ring. Le dernier exemple est particulièrement intéressant car il s'agit là aussi d'une adaptation par le réalisateur original et c'est très clairement un échec. On pourrait croire qu'ayant déjà fait le film, le réalisateur ne pourra faire que mieux, surtout avec un plus gros budget, mais c'est une erreur. On ne réalise pas à Hollywood comme ailleurs, les pressions ne sont pas les même et plus d'un réalisateur s'y sera cassé les dents. Il y a fort à parier que ce sera également le cas avec Delivery Man, il n'y a qu'a voir la bande annonce pour voir qu'elle n'apporte rien à l'oeuvre originale et qu'au mieux l'on verra des clarifications pour les mal-comprenants(car Starbuck avait le défaut d'être subtil...) et Vince Vaughn...
Mais bref, si cette redite me gênait déjà dans le principe, ce n'est pas ça qui m'a fait réagir mais bien ce qui suit :
Ne reculant rien pour singer le modèle américain voici notre propre remake du film (vous remarquerez que même la bande annonce est originale...). Il est vrai que tout le monde ne parle pas le Canadien, c'est une langue complexe et la barrière de la langue était vraiment gênante pour les Français, dur pour eux de redécouvrir ce film sortie il y a tant d'année...
Voilà donc où en est le cinéma Français, j'en avais déjà parlé pour la masterclass Haneke, le cinéma est aujourd'hui aux mains des chaines de télé qui produisent des téléfilms et non des films. Elles financent un type d'écriture particulier, un type d'acteur particulier, en vue d'avoir de quoi nourrir leur grille de télé. On ne produit donc plus un film pour le cinéma, mais pour faire vendre de la pub lors de son passage télé. Un système particulièrement vicieux qui veut qu'on habitue le public à voir de la merde, ce qui lui fait demander de la merde, ce qui fait qu'on produit de la merde, et ainsi de suite(pourquoi je pense à humancentipede moi...). Venant de TF1, le système ne me choque pas, c'est une chaine capitaliste qui n'existe que pour faire de l'argent et ne peut donc croire qu'en l'argent. Mais venant du service publique? Comment France Télévision peut participer à ce système, elle qui au contraire devrait aider à l'innovation et à l'éducation des masses. Est-ce que l'état doit participer à ce système d'abrutissement ? La télévision n'est-elle que les nouveaux jeux du cirque ? Tant que nous pourrons regarder "Camping" ou "Bienvenue chez les chtis" à la télévision, nous éviterons un soulèvement ?
Ce qui est déprimant dans tout ça, c'est que nombreux spectateurs Français condamnent la créativité en France en disant que nous sommes incapables de faire aussi bien qu'ailleurs et c'est complètement faux. La France est remplie de créatif géniaux, de Simon Astier, de François Descraques, de Julien Mokrani et de tant d'autres qui ne demandent qu'a s'exprimer mais à qui on n'en laisse pas la chance préférant passer des commandes pourries comme ce remake qui passera un dimanche soir sur TF1 et devant lequel on pourra s'endormir entre deux pages de pub.
A l'ère d'internet, avec l'explosion des webséries, des démarches aussi passionnelle que Nolife, la production de série d'Arte et de Canal+, et la volonté affichée de France 4 de défendre ces nouvelles façons de travailler, je veux encore croire qu'il y a un avenir pour la création Française, que nous ne sommes pas condamné à "Joséphine Ange gardien" ou un énième remake de "Les gendarmes à St tropez"(vous verrez, ça viendra, y aura un comique à la mode, des mercedes et des ninjas...) mais je ne peux m'empêcher de regretter que le système en place soit un frein à cette créativité plutôt qu'un tremplin.
Allez, je vous laisse avec ce petit bijou de fanfilm Batman réalisé par Julien Mokrani en 2009, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains mais c'est vraiment brillant
Batman : Ashes to Ashes HD par JulienMokrani
Le congrès
Durant le gros passage à vide séparant "Joséphine" de "Pacific Rim" j'avais tout de même eu le temps de voir un film. Il m'avait fallut le choisir avec soin parce que je savais que je n'aurais pas l'occasion d'en voir d'autres avant un moment. Rien ne me tentais vraiment en dehors des gros blockbuster et c'est là que je suis tombé sur la bande annonce de Le congrès.
Date de sortie: 3 juillet 2013
Dure: 2h 0min
Réalisation: Ari Folman
Casting: Robin Wright, Harvey Keitel, Danny Huston
Genre: Animation , Science fiction
Nationalité: Américain
Synopsis:
Fachée avec son studio, Robin Wright se voit forcé d'accepter d'être scannée, un procédé qui permettra au studio de la remplacer par un avatar numérique dans tout les films qu'ils désireront. 20 ans plus tard, l'heure est venu de renégocier son contrat lors du congrès Miramount-Nagasaki, l'occasion pour l'actrice de se confronter à un monde en pleine déliquescence.
Critique:
Même si on me lapidera pour ça, je dirais que Le congrès est la version indé de "Matrix": société illusoire, rejet de l'autorité, humain consommable on retrouvera de nombreux éléments commun(propre au cyberpunk) pour autant le traitement n'a rien à voir, là où le premier était un blockbuster totalement intégré au système, on se retrouve ici devant un film beaucoup plus intimiste et subtil qui dénonce ce même système. Le Congrés est le quatrième film de Ari Folman surtout connu pour son précédent film "Valse avec Bachir". Il y mêle avec brio film-live(toute la première partie) et dessin animé(en gros la seconde moitié du film). Au-delà du discours social c'est avant tout le combat d'une femme, et surtout d'une mère, que l'on suit. Il s'agit donc avant tout d'un film très humain et particulièrement touchant.
Au niveau des acteurs, Robin Wright ("Princess Bride", "Forrest Gump" etc) est éblouissante, le film entier repose sur ses épaules et elle le porte avec force et grâce. Elle le traverse avec une fragilité bouleversante que les passages animés retranscrivent à merveille malgré leur côté décalé. On notera également la prestation d'Harvey Keitel ("Mean streets", "Bad Lieutenant", etc) en vieil agent dépassé, qui se permet un monologue magifique tant dans son écriture que dans son interprétation.
Le congrès est un film très bien écrit, aux thèmes nombreux qui se font écho entre eux, un film différent, riche et profond, loin de ce à quoi Hollywood nous a habitué et qui prouve que Ari Folman est vraiment un grand réalisateur qu'il faudra suivre à l'avenir.
Si pour vous le cinéma est plus qu'un simple divertissement, le congrès est vraiment un film à voir pour ses choix audacieux, son discours et sa qualité.
A l'heure qu'il est, on ne le trouve surement plus en salle, mais je vous invite à jeter un oeil au dvd ou à une éventuelle diffusion télé.
Conclusion:
Quel excellente surprise que ce film, une belle réflexion sur la place de l'homme dans la société au travers de celle de l'acteur, mais également une dénonciation du cinéma d'aujourd'hui. C'est intelligent, bien réalisé, très bien joué, bref c'est vraiment à voir.
Date de sortie: 3 juillet 2013
Dure: 2h 0min
Réalisation: Ari Folman
Casting: Robin Wright, Harvey Keitel, Danny Huston
Genre: Animation , Science fiction
Nationalité: Américain
Synopsis:
Fachée avec son studio, Robin Wright se voit forcé d'accepter d'être scannée, un procédé qui permettra au studio de la remplacer par un avatar numérique dans tout les films qu'ils désireront. 20 ans plus tard, l'heure est venu de renégocier son contrat lors du congrès Miramount-Nagasaki, l'occasion pour l'actrice de se confronter à un monde en pleine déliquescence.
Critique:
Même si on me lapidera pour ça, je dirais que Le congrès est la version indé de "Matrix": société illusoire, rejet de l'autorité, humain consommable on retrouvera de nombreux éléments commun(propre au cyberpunk) pour autant le traitement n'a rien à voir, là où le premier était un blockbuster totalement intégré au système, on se retrouve ici devant un film beaucoup plus intimiste et subtil qui dénonce ce même système. Le Congrés est le quatrième film de Ari Folman surtout connu pour son précédent film "Valse avec Bachir". Il y mêle avec brio film-live(toute la première partie) et dessin animé(en gros la seconde moitié du film). Au-delà du discours social c'est avant tout le combat d'une femme, et surtout d'une mère, que l'on suit. Il s'agit donc avant tout d'un film très humain et particulièrement touchant.
Au niveau des acteurs, Robin Wright ("Princess Bride", "Forrest Gump" etc) est éblouissante, le film entier repose sur ses épaules et elle le porte avec force et grâce. Elle le traverse avec une fragilité bouleversante que les passages animés retranscrivent à merveille malgré leur côté décalé. On notera également la prestation d'Harvey Keitel ("Mean streets", "Bad Lieutenant", etc) en vieil agent dépassé, qui se permet un monologue magifique tant dans son écriture que dans son interprétation.
Le congrès est un film très bien écrit, aux thèmes nombreux qui se font écho entre eux, un film différent, riche et profond, loin de ce à quoi Hollywood nous a habitué et qui prouve que Ari Folman est vraiment un grand réalisateur qu'il faudra suivre à l'avenir.
Si pour vous le cinéma est plus qu'un simple divertissement, le congrès est vraiment un film à voir pour ses choix audacieux, son discours et sa qualité.
A l'heure qu'il est, on ne le trouve surement plus en salle, mais je vous invite à jeter un oeil au dvd ou à une éventuelle diffusion télé.
Conclusion:
Quel excellente surprise que ce film, une belle réflexion sur la place de l'homme dans la société au travers de celle de l'acteur, mais également une dénonciation du cinéma d'aujourd'hui. C'est intelligent, bien réalisé, très bien joué, bref c'est vraiment à voir.
vendredi 26 juillet 2013
Quizz Heroic fantasy
Ça ne vous aura pas échappé, je vous ai salement négligé durant Japan expo/Comic con mais cet honteux abandon a eu des fruits dont voici surement l'un des plus aboutis, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à regarder cette vidéo que nous à la faire. J'aurais encore quelques articles à sortir dans les semaines à venir dont une review des fameuses conférences Buffy
QUIZZ heroic fantasy des Seigneurs d'Outre Monde par ere2
Pour informations, voici la liste des participants par ordre d'apparition lors de leur premier passage :
QUIZZ heroic fantasy des Seigneurs d'Outre Monde par ere2
Pour informations, voici la liste des participants par ordre d'apparition lors de leur premier passage :
Marcus: prèsentateur Nolife, Game-one, une des figures du jeu vidéo en France
Ruddy Pomarede: Réalisateur et Scénariste de "Damned" et "Flander's Company" la websérie diffusé sur Nolife
L'équipe de "Le VRAC": acteurs, réalisateurs et scénaristes de la web-série "Les souverains"
Thibaud Villanova et Damien Maric: Acteur et réalisateur de "La dernière série avant la fin du monde. Thibaud est également un membre actif de "Le dernier Bar avant la fin du monde" et Damien est cofondateur de la société d'effet spéciaux "WIP studio".
l'équipe de "Another hero": acteurs, réalisateurs et scénaristes de la websérie diffusé sur Nolife
Alex Pilot: Co-créateur et directeur de la chaine Nolife
François Descraques: Réalisateur et Scénariste de "Le visiteur du futur" la websérie diffusé sur Nolife et France 4, ainsi que de "les opérateurs" sur France 4 et d'autres programmes de qualité via son collectif FrenchNerd.
Jonathan Fourcade et Fabien Fournier: Acteur et réalisateur de la websérie "Noob"
diffusé sur Nolife. Fabien a également écrit les romans et les bds et supervise l'ensemble de la franchise.
Simon Astier: scénariste et réalisateur de "Hero corp", il a également activement participé à la méconnu mais très réussi "Off Prime" mais c'est aussi, bien entendu, l'un des acteur de Kaamelott et le frère de Alexandre Astier
Caroline Segarra: Présentatrice essentiellement axé J-music sur Nolife
Davy Mourier: scénariste, réalisateur et acteur des séries: "Nerdz", "Karaté boy", membre du groupe de comique "Golden Show", c'est également un dessinateur de BD ("la petite mort"). Il est enfin très impliqué dans Nolife depuis le début
Boulet: Dessinateur de BD très talentueux pour Delcourt et Glénat, il tient également un blog remarquable qu'il entretien avec une impressionnante régularité (surtout pour un glandeur comme moi)
Tenshirok: Acteur de la websérie "Noob" diffusé sur Nolife
Sebastien Ruchet et Medoc: Seb est le Co-créateur et directeur de la chaine Nolife et Medoc l'un des animateurs les plus populaires, en tout cas le plus provocateur.
mardi 23 juillet 2013
Pacific Rim
Cela fait presque pile un mois que je vous ai abandonné, vous laissant ce mauvais gout de film français raté dans la bouche, pour revenir il me fallait donc quelque chose de spectaculaire, de gigantesque, de quoi vous en mettre plein les yeux, le choix était donc évident:
Date de sortie: 17 juillet 2013
Durée: 2h 10min
Réalisation: Guillermo del Toro
Casting: Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi
Genre: Action , Aventure
Nationalité: Américain
Synopsys:
Des méchants monstre géant attaquent les gentils humains, alors ils construisent des gros robots pour les taper...
Critique:
Si je dois commencer par dire quelque chose sur Pacific Rim, c'est que ce film est d'une beauté à couper le souffle. On reconnait une fois de plus la patte de Guillermo del Toro("Le labyrinthe de Pan", "Hellboy 2", etc) et son imagination débordante. Les designs des créatures, la technologie, les robots, tout participe à la création d'un univers riche et cohérent à mille lieux d'un "Godzilla" ou d'un "Transformer". C'est pourtant ici que s'arrêteront mes louanges car sous prétexte de livrer un sympathique film d'action de l'été le réalisateur fait le service minimum niveau scénario et nous sort tout les poncifs possibles et imaginables sur le genre, là où la première partie (jusqu'à ce que le robot s'échoue sur la plage) était extrêmement prometteuse.
Alors oui, on me dira que la bande-annonce était pourtant claire, c'était un film d'action et c'est tout mais
je ne suis pas d'accords. Malgré la bande annonce je venais voir un Guillermo del Toro et pas un Roland Eymerich, on me rétorquera aussi que les films n'ont pas toujours à être prise de tête, certes mais je pense pouvoir garantir sans mal que le pourcentage de film prise de tête est bien moindre que celui qui libère du temps de cerveau disponible et donc que de temps en temps, ça ne fais pas de mal.
Pour parler de Pacific Rim, impossible de ne pas citer "Evangelion" ce dessin animé des années 1995 qui racontait la lutte de robots géants contre des envahisseurs à la provenance inconnu. Ce dessin animé avait une profondeur rare et prit complètement ses spectateurs au dépourvu lors de son dernier épisode qui n'avait rien a envier en matière de WTF à celui de "le prisonnier". loin d'offrir un affrontement titanesque entre robot, il prenait une ampleur philosophique pour traiter de la place de l'homme dans la société(ce qui était, au final, le sujet de la série depuis le début). L'accueil du public fut si catastrophique(insulte, lettre de menace) que les producteurs firent bricoler une autre fin, avec des explosions de partout, une véritable purge grand public qui combla les spectateurs et c'est un peu cette version grand public que De Toro nous propose.
Au-delà de ces problèmes scénaristique, à l'exception de quelques bonnes surprises comme Idris "la moustache ne me va pas du tout" Elba ("Sur écoute","Luther"etc), et Burn Gorman ("Torchwood", "the hour" etc) le casting est assez fade à l'image de tout les blockbuster dont on nous abreuve. On notera également une intervention amusante de Ron Perlman ("la cité des enfants perdu", "Helboy") mais qui vire vite au grand guignol.
Bref, vous l'aurez compris, je suis déçu, je n'irais pas jusqu'a dire que c'est un mauvais film, ça reste spectaculaire et la beauté des images enfonce "Transformer" sans la moindre comparaison possible mais ça n'en reste pas moins un simple blockbuster sans la moindre profondeur, ce qui est d'autant plus regrettable qu'une partie du film se passe sous l'eau.
Conclusion:
Si vous allez voir Pacific Rim comme le nouveau Transformer, vous serez comblé, c'est la référence du genre. Si vous attendez un peu plus de ce film en vous basant sur le talent du réalisateur, attendez-vous clairement à être déçut, en dehors de ses superbes images, c'est aussi creux et bas de plafond que les pires films de série Z. Dommage, car il y avait tout le potentiel pour en faire une oeuvre profonde et atypique.
Date de sortie: 17 juillet 2013
Durée: 2h 10min
Réalisation: Guillermo del Toro
Casting: Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi
Genre: Action , Aventure
Nationalité: Américain
Synopsys:
Des méchants monstre géant attaquent les gentils humains, alors ils construisent des gros robots pour les taper...
Critique:
Si je dois commencer par dire quelque chose sur Pacific Rim, c'est que ce film est d'une beauté à couper le souffle. On reconnait une fois de plus la patte de Guillermo del Toro("Le labyrinthe de Pan", "Hellboy 2", etc) et son imagination débordante. Les designs des créatures, la technologie, les robots, tout participe à la création d'un univers riche et cohérent à mille lieux d'un "Godzilla" ou d'un "Transformer". C'est pourtant ici que s'arrêteront mes louanges car sous prétexte de livrer un sympathique film d'action de l'été le réalisateur fait le service minimum niveau scénario et nous sort tout les poncifs possibles et imaginables sur le genre, là où la première partie (jusqu'à ce que le robot s'échoue sur la plage) était extrêmement prometteuse.
Alors oui, on me dira que la bande-annonce était pourtant claire, c'était un film d'action et c'est tout mais
je ne suis pas d'accords. Malgré la bande annonce je venais voir un Guillermo del Toro et pas un Roland Eymerich, on me rétorquera aussi que les films n'ont pas toujours à être prise de tête, certes mais je pense pouvoir garantir sans mal que le pourcentage de film prise de tête est bien moindre que celui qui libère du temps de cerveau disponible et donc que de temps en temps, ça ne fais pas de mal.
Pour parler de Pacific Rim, impossible de ne pas citer "Evangelion" ce dessin animé des années 1995 qui racontait la lutte de robots géants contre des envahisseurs à la provenance inconnu. Ce dessin animé avait une profondeur rare et prit complètement ses spectateurs au dépourvu lors de son dernier épisode qui n'avait rien a envier en matière de WTF à celui de "le prisonnier". loin d'offrir un affrontement titanesque entre robot, il prenait une ampleur philosophique pour traiter de la place de l'homme dans la société(ce qui était, au final, le sujet de la série depuis le début). L'accueil du public fut si catastrophique(insulte, lettre de menace) que les producteurs firent bricoler une autre fin, avec des explosions de partout, une véritable purge grand public qui combla les spectateurs et c'est un peu cette version grand public que De Toro nous propose.
Au-delà de ces problèmes scénaristique, à l'exception de quelques bonnes surprises comme Idris "la moustache ne me va pas du tout" Elba ("Sur écoute","Luther"etc), et Burn Gorman ("Torchwood", "the hour" etc) le casting est assez fade à l'image de tout les blockbuster dont on nous abreuve. On notera également une intervention amusante de Ron Perlman ("la cité des enfants perdu", "Helboy") mais qui vire vite au grand guignol.
Bref, vous l'aurez compris, je suis déçu, je n'irais pas jusqu'a dire que c'est un mauvais film, ça reste spectaculaire et la beauté des images enfonce "Transformer" sans la moindre comparaison possible mais ça n'en reste pas moins un simple blockbuster sans la moindre profondeur, ce qui est d'autant plus regrettable qu'une partie du film se passe sous l'eau.
Conclusion:
Si vous allez voir Pacific Rim comme le nouveau Transformer, vous serez comblé, c'est la référence du genre. Si vous attendez un peu plus de ce film en vous basant sur le talent du réalisateur, attendez-vous clairement à être déçut, en dehors de ses superbes images, c'est aussi creux et bas de plafond que les pires films de série Z. Dommage, car il y avait tout le potentiel pour en faire une oeuvre profonde et atypique.
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