Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

vendredi 4 mars 2016

The revenant

Après l'excellent Birdman en 2014, difficile de passer à côté du nouveau Iñárritu, d'autant que le projet semblait totalement différent mais toujours aussi démesuré.





Date de sortie: 24 février 2016
Durée : 2h 36min
réalisation: Alejandro González Iñárritu
Casting: Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson
Genres: Western, Aventure
Nationalité: Américain

Interdit aux moins de 12 ans

Synopsis:
Laissé pour mort par ses équipiers après avoir affronté un ours, Hugh Glass, un trappeur proche des indiens va traverser plusieurs centaines de kilomètres de forêt glacé et hostile pour retrouver l'homme qui l'a trahi et obtenir vengeance.



Critique:
Une fois de plus, je vais devoir faire vite car j'ai peu de temps pour les critiques en ce moment.
Attaquons donc le vif du sujet. Avec Birdman, Iñárritu l'a prouvé, il est un grand réalisateur. Ce nouveau film confirme la tendance: images somptueuses, scènes magistrales et effets spectaculaires étant au programme.
La scène du combat avec l'ours est vraiment bluffante de réalisme et permet de bien capter le spectateur (même si le début du film n'était déjà pas avare en scène marquante notamment avec les plans séquences de l'attaque des indiens). Petit bémol concernant les effets toutefois, la scène des bisons ne me semblait pas assez travaillé sur la fin.
Niveau acteur, là encore c'est du beau boulot, je ne sais pas si Leonardo (Django Unchained, Le loup de Wallstreet, etc) méritait vraiment son oscar pour ce film mais il faut admettre que sa prestation est impressionnante. Face à lui, Tom Hardy (des hommes de loi, Mad max, etc), incarne un dur a cuir sans trop de nuance mais il le fait avec son flegme habituel et le personnage est particulièrement bien campé. Deux acteurs monolithique pour un face à face détonnant.
Pour mettre en valeur tout cela, Ryuji Sakamoto (Furyo, etc) livre une très belle composition
mélancolique et planante à souhait.
Seul souci du film, un scénario prétexte qui tire en longueur, un épisode de "man vs wild au farwest" de presque 3h et malgré tout mon respect pour Bear Grylls la survie en milieu glaciaire j'en ai déjà fait le tour dans Star Wars a long time ago.
D'autres part, le meilleur moyen d'apprécier le film est de le considérer comme un film fantastique contemplatif. Car malgré le prétexte du "inspiré d'une histoire vraie" le réalisme prend aussi cher qu'un pot de miel avec un ours. Le personnage de Léonardo non content de survivre à l'impossible, réussit à en guérir et voit même sa condition s'améliorer en condition extrême et sans assistance. Une compétence qui rendrait jaloux Deadpool et Wolverine. Mais bref, ce détail devient plus acceptable quand on considère que le personnage principal est un "revenant" un esprit mu uniquement par la vengeance.
Ce petit ajustement fait, le film n'en reste pas moins un peu long mais toujours très beau.



Conclusion:
Un beau film qui pousse peut-être en longueur vu la finesse du scénario mais dont on appréciera la grande qualité des images et le talent de mise en scène.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire