Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mardi 25 juin 2013

Joséphine

Soyons francs, Joséphine était surement le dernier film que j'avais envie de voir. Non pas que j'éprouva une haine quelconque contre un aspect du film, juste que j'y étais parfaitement indifférent, voir j'ignorais carrément son existence. Mais voila, lorsqu'on est marié il faut parfois faire des concessions et ce film en fait partie. Qu'allais-je donc découvrir...





Date de sortie: 19 juin 2013
Durée: 1h 28min
Réalisation: Agnes Obadia
Casting:Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Bérengère Krief
Genre: Comédie
Nationalité: Français

Synopsis:
Jospéhine est une jeune Parisienne arrogante. Célibataire endurcie, elle se retrouve à s'inventer un fiancé lorsque sa soeur lui annonce qu'elle va se marier. Un premier mensonge qui aura de terribles conséquences.


Critique:
Joséphine est l'adaptation de la bande dessiné éponyme de Pénélope Bagieu(Pénélope Joliecoeur ). L'oeuvre originale est une compilation de "gags" en quelque pages qui dévoile le quotidien de l'excentrique Joséphine. L'histoire du film est donc inventé pour l'occasion est déjà, ça coince. A l'évidence, Joséphine a été réalisé pour les mauvaises raisons(le sacro saint dieu dollars), on le comprend avant même le générique du film lorsque le logo UGC devient rose pour qu'on sache bien que nous allons voir un film pour fille. Plutôt bien tourné et bien joué, c'est dans son écriture que Joséphine se révèle un désastre. Une version franchouillarde de "Sex and the city" ou de de "Le journal de Bridget Jones" un film qui arrive donc avec 10 ans de retard d'autant qu'il n'apporte rien de neuf, bien au contraire. Joséphine empile les situations grotesques(bah oui, c'est une bd, alors forcément ça doit être énooooorme) avec la légèreté d'un déménageur qui tourne à la villageoise. Le rythme du film est également désastreux, la mise en place est tellement longue qu'on a envie de sortir de la salle au moment où le film commence vraiment, et je ne parle même pas du côté ultra convenu du scénario qui fait qu'on en connait la fin dès les 5 premières minutes.
Bref, c'est moyennement drôle, pas original du tout, sans finesse et mal écrit. On pourra me rétorquer que je ne suis tout simplement pas le public, certe, sauf que je suis un fan inconditionnel de "sex and the city" que "Le journal de Bridget Jones" me fait marrer et que globalement je suis plutôt amateur de film girly justement, "Joséphine" est juste un mauvais film de commande voulant surfer sur la notoriété de Pénélope Bagieu et tout le talent de Marilou Berry n'y pourra rien.
A noter, la présence de Bérengère Krief, pour(si je ne m'abuse) son premier rôle au cinéma. Rien de bouleversant, elle joue un rôle assez convenu qui ne marquera pas vraiment même s'il est amusant. On félicitera également le chat dans le rôle de Brad Pitt, probablement l'acteur le plus drôle, on lui souhaite une longue carrière et plein de croquettes.



Conclusion:
A éviter, une comédie à la française qui se regardera à la télé un soir où il n'y aura vraiment rien d'autre


jeudi 20 juin 2013

Epic

Deuxième critique express, cela fais déjà un moment que j'ai vu ce film mais je n'avais pas eu le temps de le chroniquer jusqu'alors, il est l'heure de se rattraper: c'est partie.





Epic : La Bataille du Royaume Secret - Nouvelle... par 20thcenturyfoxfrance

Date de sortie: 22 mai 2013
Durée: 1h 42min
Réalisation: Chris Wedge
Casting vocal: Amanda Seyfried, Josh Hutcherson, Steven Tyler
Genre: Aventure , Animation , Famille
Nationalité: Américain

Synopsys:
Venue pour se réconcilier avec son père qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, Mary Katerine va se retrouver plongée au milieu d'une guerre invisible entre deux petits peuples de la forêt
Grub, un side kick comique vraiment réussi
ce qui est suffisamment rare pour être signalé

Critique:
Réalisateur de "l'âge de glace", Chris Wedge réalise ici son cinquième film, adapté du roman "The Leaf Men and the Brave Good Bugs", écrit par William Joyce. Les images sont superbes, la réalisation impeccable et l'humour efficace (on notera d'ailleurs la présence de l'un des meilleurs second rôle comique que j'ai vu ces dernières années en la personne de Grub la limace). Epic mérite vraiment son nom, les affrontements sont enlevés et impressionnants et l'histoire renforce l'aspect légendaire de l'ensemble. Le seul vrai repproche qu'on peut faire à ce film c'est d'être d'un conventionnel achevé, on sait déja comment tout va finir dès les premiéres minutes et il n'y a pas une once de surprise dans l'ensemble. Pour autant, on se laisse porter par cette belle histoire remarquablement mise en scène qu'on prendra plaisir à regarde en famille pour passer un bon moment de partage. A noter que j'ai vu le film en VF et que ça passe plutôt bien même si on se demande un peu ce que Garou vient foutre là.


Conclusion:
Un film sans une once d'originalité mais d'une efficacité redoutable. Un excellent divertissement familial.

mardi 18 juin 2013

Blackbird

Avec ce film j'inaugure un nouveaux genre de critique: la critique express. Le fait est qu'en ce moment j'ai à peine le temps de voir des films et je ne parle même pas de les chroniquer donc plutôt que de ne rien dire, je vais devoir parler plus vite. 






BLACKBIRD - Bande-annonce VO par CoteCine
Date de sortie: 12 juin 2013
Durée: 1h 43min
Réalisation: Jason Buxton
Casting: Connor Jessup, Michael Buie, Alexia Fast
Genre: Drame
Nationalité: Canadien

Synopsis:
Adolescent marginal, Sean est rejeté par ses camarades de classe. Sur les conseils de la conseillère d'orientation il prend comme exutoire d'écrire pour se défouler. Mais la police ayant trouvé ses textes sur internet le fait bientôt arrêter pour "planification d'acte terroriste", une incrimination qui bouleversera son existence.

Critique:
Blackbird est le premier long métrage de Jason Buxton, il traite entre autre du droit à la différence, de l'adolescence et des dérives du système judiciaire. L'image est propre, la réalisation réussi sans être révolutionnaire, l'histoire vraiment intéressante puisqu'elle se concentre sur tout les aspect de l'affaire avant/pendant/après/ montrant vraiment l'impact de la machine judiciaire(sans parler de l'universalité des thèmes  j'ai notamment beaucoup pensé à "l'étranger" de Camus) et les acteurs remarquable malgré leur jeune âge et leur manque d'expérience. Le gros point noir du film réside dans son rythme, où plutôt son absence de rythme. Là où la bande annonce nous propose quelque chose d'enlevé, on se retrouve au contraire avec un film mou qui traine en longueur, le début prometteur sous forme de flashback est vite oublié pour une structure plus classique qui se délite jusqu'à l'ennuie. C'est d'autant plus dommage que l'histoire est vraiment intéressante et qu'on se passione pour l'avenir du jeune Sean. Je recommande donc le film pour les curieux qui seraient interessé par le thème  en précisant bien que c'est malheureusement très loin d'être parfait



Conclusion:
Un film touchant, au sujet passionnant et remarquablement interprété mais qui perd le spectateur à cause d'un rythme mal géré qui finit par en être ennuyeux. Dommage la richesse du thème aurait permis quelque chose d'autrement plus prenant.


mercredi 12 juin 2013

Only god forgives

Comme beaucoup, je suis complètement tombé sous le charme de "Drive", oubliant même que le réalisateur était également le responsable de l'une des plus grosses purges que j'ai pu voir au cinéma : "le guerrier silencieux". Découvrir le teaser du nouveau film de ce réalisateur fut un véritable choc, il fallait absolument que je le vois...mais à quoi devais-je m'attendre...







Date de sortie: 22 mai 2013
Durée: 1h 30min
Réalisation:Nicolas Winding Refn
casting: Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm
Genre: Thriller , Drame
Nationalité: Français , danois

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement


Synopsis: 
Fuyant la justice américaine, Julian vit avec son frère Billy a Bangkok où ils tiennent une salle de boxe. Le jour où Billy décide de coucher avec une mineur et de la tuer, le passé de Julian va le rattraper et la violence se déchainer sur bangkok


Critique:
Dire que Only god forgives n'est pas grand public serait plus qu'un euphémisme. Ce film est la réponse à la question "Et si David lynch faisait un remake de Violent cop de Kitano?" et le résultat est à la hauteur de la question. Froid, dérangeant, violent, le réalisateur ne fait aucun effort pour conserver ses spectateurs, il assène ses symboles sans le moindre ménagement, perdant le spectateur dans un montage alterné également sans concession et l'achevant à coup de scène ultra violente.
Pour soutenir cette réalisation très particuliére, une histoire qui tient sur un timbre post et permet d'évoquer les thèmes de l'autorité(réelle ou parentale), du devoir et de la vengeance. L'ensemble est monolithique et étouffant, l'on a l'impression de vivre un cauchemar éveillé, complètement impuissant que nous sommes face à ce flot de violence.
Au niveau des acteurs, on louera la prestation de Kristin scott thomas("le patient anglais","Ne le dis à
personne"etc), méconnaissable en sosie de Madona et incarnant un rôle qu'on ne lui avait jamais vu et qui la marquera assurément. Peu de remarque à faire concernant Ryan Gosling, il nous ressort sa prestation de "Drive" ou "The place beyond" en plus appuyé. Certe, c'est ce qu'on lui demande mais il est grand temps qu'il change de registre où qu'ils se mette définitivement à la pub pour le parfum.
Pour finir, je dirais que Only god forgives ne plaira pas à tout le monde, il est trop hermétique pour remporter l'adhésion du public, pourtant il vaut la peine d'être vue pour la beauté de ses images et la froideur de son déroulement. On ne peut pas rester insensible devant cette histoire de vengeance/rédemption au ton si particulier.

Conclusion:
Un film qui divise et c'est logique, le réalisateur est allé au bout de sa mise en scène et prend le spectateur en otage de sa violence. Je trouve d'ailleurs que le -12 est exagéré, vu la force de l'ensemble un -16 m'aurait semblé plus raisonnable.

vendredi 7 juin 2013

True blood, le comics qui donne du Bon temps

Alors que la série va reprendre dans quelques jours aux états-unis et que French eyes est censé récupérer la licence de l'adaptation comics en France, je tiens à vous parler d'un album sorti il y a déjà deux ans chez Milady: True Blood





Présentation:
True blood est une série qui a vu le jour en 2008 sur la chaine HBO (une chaîne à péage réputée pour la grande qualité de ses séries télé, parmis lesquelles ont peut compter des productions aussi diverses et brillantes que: "les Sopranos", "Le trône de fer", "Sex and the city", etc). Il s'agit d'une adaptation de la série de roman de Bit lit "la communauté du sud" de Charlaine Harris par le showrunner Alan Ball, rendu célèbre pour son travail sur "Six Feet Under". L'histoire de la série raconte comment, de nos jours, dans un monde semblable au notre mais où les créatures magiques existent, le Japon a réussi à mettre au point un sang de synthèse permettant ainsi aux vampires de vivre "normalement". L'action se déroule dans le sud profond des Etats-Unis dans la petite communauté de Bon temps et l'on y suit principalement Sookie, une serveuse un peu candide qui possède la faculté rare de lire les pensées des gens. Elle va tomber amoureuse de Bill un vampire d'autant plus mystérieux qu'elle n'arrive pas à lire dans son esprit(son pouvoir ne fonctionne pas sur les vampires).
Impossible de ne pas comparer la série à "Twilight" puisque les deux sagas ont explosées auprés du grand public à la même époque(2008 sortie du premier film "Twilight" et sortie de la première saison de "True Blood") et que les thématiques sont proches. Pour autant, les ressemblances s'arrêtent là, True blood vise un public plus âgés, offre un traitement plus cru et des intrigues plus profondes que son homologue Mormon.
Le point fort de la série réside dans son ambiance et ses personnages, on se trouve dans le sud profond
et ça se sent bien, Sookie, le personnage principal est loin d'avoir inventé le fil à couper le beurre, sans parler de son frère Jason, ancienne gloire du football, qui fait un peu figure d'idiot du village. La galerie de portraits est d'ailleurs assez truculente, même parmi les vampires. True blood fait partie de ces séries qui savent donner vie à leurs personnages secondaires, un gage de longévité. Au niveau du casting, seule Anna Paquin (Rogue dans X-men 1, 2 et 3) était vraiment connue au lancement de la saison 1, mais les autres acteurs ne déméritent pas pour autant, ils sont nombreux à faire forte impression, à commencer par Alexander Skarsgard dans le rôle du vampire blond ténébreux Eric Northman, Ryan Kwanten dans le rôle du stupide mais volontaire Jason Stackhouse ou encore Nelsan Ellis dans l'improbable rôle de l'homo exubérant et plein de ressource Lafayette Reynolds.
Si la série vaut vraiment le coup d'oeil pour les amateurs de fantastiques, j'ai tendance à trouver qu'elle s'essouffle au fil des saisons. La première posait intelligemment le contexte, elle ne dévoilait pas vraiment l'univers mais donnait justement envie de découvrir la suite, la deuxième saison était plus spectaculaire et termine en apothéose mais ne développait toujours pas l'univers vampirique pourtant au coeur de la série. Il faudra attendre la troisième saison pour s'intéresser de plus près à ce sujet avec l'intégration de l'un des méchants les plus charismatique du show: Denis O'hare ("American Horror Story"). Dans la quatrième saison, la série sombrait dans ses pires travers en massacrant la personnalité de plusieurs personnages mais surtout en partant dans tout les sens et en développant des intrigues fantastiques moins crédibles les unes que les autres. Diffusé l'année dernière, la cinquième saison revient à l'essentiel et fait en partie oublier le désastre qu'était la précédente, seulement il s'agit de la dernière supervisé par Alan Ball(parti lancer une nouvelle série: "Banshee"). La sixième saison débutera le 16 juin et devrait une fois de plus faire la part belle aux vampires, mais la série survivra-t-elle vraiment à la perte de son showrunner?

Je vous laisserais vous faire votre avis sur la question, en attendant je vais vous parler de l'un des nombreux produit dérivé(il y en a beaucoup, on peut notamment acheter du True blood, en vérité un jus d'orange sanguine) de la série: l'adaptation en comics par IDW.


Critique:

Scénario : Mariah Huehner, Alan Ball, David Tischman,
Dessin : Elena Casagrande, Serena Ficca, Vanessa Gardinali, Tina Valentino,
DavidMessina, Federica Manfredi, Elena Olimieri,
Couleurs : Giovanna Niro,
Encrage : David Messina, Gaetano Carlucci,
Lettrage : Neil Uyetake,
Couverture : Joe Corroney,
Autres : Elisabeth R. Finch, Kate Barnow,
Décors : Claudia Balboni,
Dépot légal : 02/2011 (Parution le 16/02/2011)
Parutio Française: 22/04/2011
Editeur Americain: IDW Publishing
Format : Format comics
Planches :160
Prix: 12,90E


Synopsys:
Chez Merlotte. L’orage gronde derrière les vitres, trop fort pour être tout à fait naturel.
Sookie et les habitués de Bon Temps vont bientôt comprendre qu’ils ont été piégés par une créature qui se nourrit de leurs émotions… et promet de les tuer un par un si sa faim n’est pas assouvie.
Pour survivre, ils devront lui livrer leurs secrets les plus honteux.
Une histoire entièrement inédite par le producteur et les scénaristes de la série télévisée.

Editions:
C'est du Milady et en général pour moi c'est un gage de qualité. Si je reprocherais, comme toujours, le manque de rédactionnel pour présenter la série, où ne serait-ce que situer l'histoire par rapport aux saison, je dois admettre que l'édition ne manque pas de bonus avec: une gallerie de couvertures alternatives (dont du J.Scott Campbell), des visuels de la série(pas toujours de bon gout), un intéressant "making of" du premier chapitre, des biographies des auteurs et une préface d'Alan ball. On peut difficilement faire mieux en terme de contenu, surtout lorsqu'on compare au prix.

Contenu
Aucune précision n'est faite à ce niveau mais je dirais que l'album se situe au niveau de la saison 2 de la Star trek", "Angel") qui est au pinceau et il faut reconnaitre que c'est assez inégal. Globalement son style est plaisant, avec du très bon: visages très ressemblants, compositions dynamiques, bonnes ambiances, mais également du très mauvais avec des visages moins ressemblant et des effets de décors ultra kitch. Les flashback, chacun illustrés par un artiste différent, s'en tirent mieux, d'autant qu'ils sont tous dans des styles variés ce qui donne une vraie plus value graphique à l'ensemble. Scénaristiquement, l'histoire générale n'est qu'un prétexte mal foutu à révéler les secrets gênants des personnages, c'est intéressant à lire pour la psychologie des personnages mais pas vraiment passionant à suivre et surtout très artificiel et sans grande subtilité. Sans être mauvais, ce comics ne fera pas particulièrement frémir les amateurs du genre, même s'il possède une qualité indéniable pour les fans de la série.
série. Le comics se compose d'une histoire principale, morcelée de petites histoires(les flashbacks). Pour l'histoire principal c'est David Messina ("


Conclusion
Indépendamment de la série, je doute que cet album ait un intérêt réel. L'histoire n'est pas passionnante ni particulièrement originale dans son fond ou sa forme et le graphisme, s'en être mauvais, manquant encore de maturité. Par contre, pour les fans de "True blood" cette histoire est inévitable car le comics dévoile des pans du passé des personnages qui seront réutilisé par la suite dans la série, ainsi la saison 5 fait clairement référence au flashback de Jason.

Je vous laisse avec le trailer de la nouvelle saison, ça va saigner: