Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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lundi 30 avril 2018

Avengers : Infinity War

Il y a pile 10 ans : le 30 avril 2008 sortait en salle Iron Man, premiere brique d'un monument titanesque voué au super héros et auquel il était alors dur de croire. Faire un bon film de super héros c'était déjà un exploit mais réussir à structurer plusieurs univers sur grand écran pour les faire se croiser à l'image des crossover de comics ça ressemblait à de l'optimisme béat. Et pourtant, 10 ans plus tard sort l'aboutissement de ce projet insensé et il est temps de voir ensemble si tout cela en valait la peine.




Date de sortie : 25 avril 2018
Durée : 2h 36min
Réalisateur : Joe Russo, Anthony Russo
Casting : Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Chris Evans
Genres : Aventure, Action
Nationalité : Américain

Synopsis :


L'heure de la phase finale du plan de Thanos est enfin arrivée. Le titan va collecter les 6 pierres de l'infini et devenir tout puissant. Seuls les Avengers, le Docteur Strange et les Gardiens de la Galaxie ont peut-être encore une infime chance de l'arrêter en unissant leurs forces.



Critique :

10 ans, c'est ce qu'il aura fallut pour atteindre ce moment et voir projeter ce pari complètement fou de réaliser un crossover de super héros en film. En comics, c'est une pratique récurrente, un gimmick même, faire se rencontrer tout un tas de super héros pour affronter une menace qui les dépasse, mais au cinéma ça n'avait jamais été fait, c'est bien trop complexe. Le seul moyen de le faire efficacement c'était ce qu'a fait Marvel : développer des franchises de super héros jusqu'au jour où ils pourront se rencontrer. Mais c'était un pari très risqué car le public aurait très bien pu se lasser devant la masse impressionnante de film de super héros ces dernières années. Et pourtant, là où DC s'est complètement ramassé en ne réussissant jamais à trouver un positionnement cohérent, Marvel n'a jamais rien lâché et a enchaîné les films sans se planter. Certes, ce ne sont pas forcément de grands films et ils ne sont pas tous égaux, mais il s'agissait tout de même majoritairement de divertissements de qualité bien calibré. Ce qui nous amène à ce troisième Avenger.
Le premier Opus avait été une excellente surprise, un divertissement totalement brainless mais drôle et hyper impressionnant. Ce n'était pas le meilleur travail de Joss Whedon mais on pouvait difficilement s'attendre à un film de cette qualité vu la démesure de la production et la pression du studio. Fatalement, le deuxiéme opus fut plus décevant. L'effet de surprise n'était plus là mais surtout le film souffre de "l'effet DC", une tentative mal maîtrisée de faire une oeuvre plus grave et plus sombre. Le résultat fut un film bancal et un peu lourdingue. Un peu plus tard, Captain America 3 s'avéra un Avenger 2 plus convaincant avec son Civil War même si, là encore, le méchant manquait de crédibilité. Et c'est ainsi qu'arrive Infinity War, le fantasme de fanboy absolu, l'orgie ultime de super héros. Les périls étaient nombreux à menacer la qualité du film : un super méchant mal développé, des personnages trop nombreux et inutiles, un scénario inutilement complexe pour masquer sa vacuité et force est de reconnaître que Infinity Wars évite ses écueils avec grace.
S'il ne brille pas par son originalité, le scénario est remarquablement équilibré, il alterne avec légèreté ses arcs narratifs sautant du film de super héros au space opèra en passant par l'aventure épique et la comédie. Jamais le poids de la richesse de ces univers ne se fait sentir, pas plus que celui de sa durée. Le film laisse un peu de temps à chaque personnage pour respirer, certains tirent un peu la couverture à eux (Tony Stark, Strange, Thor, Starlord) mais tous ont leur petit moment de gloire ou leur petite punchline. Bien sûr le film ne permet pas vraiment de creuser ces personnages mais ce n'était pas le but, ici on se concentre sur Thanos.
En effet, le point fort du film, le point sur lequel tout reposait c'est bien entendu Thanos, teasé depuis 2012 et la scène post-générique d'Avenger. Le film prend tout son temps pour le développer, rendant le personnage presque attachant mais surtout en faisant un personnage bien construit qu'on pourra apprécier ou qu'on aimera détester. Pas un personnage insipide comme le Steppenwolf de Justice League dont on se fout totalement. Ici les enjeux sont réels et le spectateur pleinement impliqué dans cette bataille aux proportions dantesques.
Niveau réalisation c'est une fois de plus très impressionnant, même si j'ai pu tiquer sur certains effets (je trouve notamment que l'intégration de la tête du pilote de l'armure hulkbuster ne fonctionne pas) on en prend plein les yeux de la première à la dernière bataille. Si j'avais critiqué la bataille finale de Blackpanther je trouve que ce nouvel affrontement au wakanda rempli toutes ses promesses démontrant la grande maîtrise des frères Russo sur ce genre de scène.
Je ne vais pas m'attarder sur le casting, ça finirait juste en "name dropping", vous devez déjà connaitre tous les acteurs des précédents films et savoir qu'ils font bien le boulot. Je ne parlerais donc que de Josh Brolin (Avé César, Sicario, etc) qui confère un certain flegme à son personnage. Thanos est une figure monolithique qui fait assez peu place aux sentiments et pourtant certains passent subtilement à travers les CGI. Si je n'aurais pas forcément pensé en premier à lui pour le rôle, je dois admettre qu'il lui va comme un gant (de l'infini).
Vous l'aurez compris, je suis très emballé par ce nouveau film. Les réalisateurs ont su pleinement tirer parti du projet global, on ne perd pas de temps à developer les personnages ou donner des explications superflues, on se concentre sur l'essentiel. La conséquence directe c'est que le film n'est pas accessible à tous ceux qui n'auraient pas suivi les derniers blockbusters Marvel, un choix économique audacieux mais artistiquement payant. J'ajouterais quelques mots spoiler en toute fin de critique pour ceux que ça intéresse mais ici je vais conclure en disant que si le film est loin d'être parfait, il n'en reste pas moins une oeuvre unique et remarquable qu'il faut vraiment avoir vu pour peu qu'on s'intéresse un minimum au sujet.


Conclusion :

Si ce n'est pas un grand film et qu'il sera impossible de l'apprécier sans avoir vu la majorité des films de la franchise, ce nouvel avenger n'en reste pas moins une oeuvre unique, un divertissement de grande qualité et l'accomplissement d'un projet titanesque. Je ne peux que conseiller aux fans de courir en salle.



SPOILER :
Impossible de ne pas mentionner la fin du film dans cette critique, c'est en partie elle qui fait sa qualité. Quelle audace que de finir sur un Thanos triomphant mais humble, sur le repos du héros comme s'il avait eu raison de faire tout ce qu'il avait fait. Quelle audace là encore de tuer des personnages aussi récents et populaires que Spiderman, BlackPanther et Doctor Strange (même si les franchises étant récentes les scénaristes ne pouvaient pas forcément anticiper celles qui marcheraient) et de laisser survivre les vieux de la vieille alors que leurs contrats se terminent et qu'il aurait été facile de profiter de l'histoire pour changer d'acteurs. Bref, les réalisateurs n'ont vraiment pas cédé à la facilité, ils livrent une oeuvre impressionnante et plus subtile qu'elle n'y parait, j'attend la suite avec impatience même si elle ne pourra être que plus conventionnelle.

lundi 16 avril 2018

L’île aux chiens

Un nouveau Wes Anderson, je pouvais difficilement passer à côté, je sais qu'il y a peu de chances que je sois déçu, la question étant donc de savoir si ce nouveau film sera bon où très bon.




Date de sortie : 11 avril 2018
Durée : 1h 41min
Réalisateur : Wes Anderson
Casting : Vincent Lindon, Isabelle Huppert, Romain Duris
Genres : Animation, Aventure
Nationalités : Allemand, Américain

Synopsis :

Pour lutter contre la dangereuse propagation de la grippe canine, le maire Kobayashi décrète que tous les chiens devront être enfermés sur l’île aux déchets. Son neveu pourtant ne supporte pas d'être séparé de son chien de garde Spots et décide de prendre tous les risques pour le sauver. En chemin, il fera la rencontre d'une sympathique bande de chiens et découvrira que la décision du maire pourrait cacher un plan machiavélique.

Critique :

Je ne le cache pas, je suis un grand fan de Wes Anderson (The grand budapest hotel, Moonrise Kingdom, etc), j'aime le soin quasi maniaque qu'il met à travailler ses images et la tendresse qui imprègne toute son oeuvre. Avec L'île aux chiens, le réalisateur retourne à un genre auquel il s'est déjà essayé avec brio dans Fantastic Mister Fox et qui correspond bien à sa façon de composer ses cadres : le film d'animation.
Le film est un bel hommage à la culture Nippone que ce soit dans toutes les évocations à la culture traditionnelle (la musique, les estampes) ou dans l'illustration d'un japon plus moderne.
Visuellement, c'est un régal. Les marionettes sont superbes et les plans très travaillés, c'est un véritable plaisir pour les yeux. On reconnait le soucis du détail de Wes Anderson et son esprit décalé.
L'histoire est probablement le plus gros défaut du film. Elle est assez simpliste mais n'en reste pas moins belle et touchante. Si jamais on considère qu'il s'agit d'un film pour enfant (j'avoue ne pas être sûr du public cible) le scénario est au contraire plutôt riche et surtout porteur de belles valeurs, disons que c'est un bon film à voir en famille.
A noter que j'ai vu le film en VF et même si j'ai longuement pesté à cette idée je dois reconnaître que le doublage Français est vraiment d'excellente qualité avec un casting vocal des plus impressionnant (Vincent Lindon, Isabelle Huppert, Romain Duris, Louis Garrel, Daniel Auteuil, Léa Seydoux, Mathieu Amalric etc) un bon point pour renforcer la présence de personnages variés, drôles et attachants.
Niveau musique, Wes Anderson fait une fois de plus appel à Alexandre Desplat (La forme de l'eau, The tale of tales, etc) et le compositeur nous régale une fois de plus d'une partition très originale avec cette fois une orientation résolument orientalisante notamment grace à l'utilisation de tambours Taiko.
Vous l'aurez compris, je suis très emballé par ce nouveau film. Ce n'est probablement pas mon préféré car le côté assez enfantin de l'histoire  ne me parle pas vraiment mais le film est réalisé avec un tel soin qu'il est difficile de ne pas se laisser emporter par cette touchante histoire.


Conclusion :

Encore un très beau film signé Wes Anderson, une oeuvre très visuelle qui démontre un amour certain de la culture nippone et toujours la tendresse du réalisateur pour ses personnages.




Quelques très belles affiches alternatives : 


Affiche signée par Katsuhiro Otomo


vendredi 13 avril 2018

Hostiles

Beaucoup de retard sur le blog en ce moment mais je tenais à revenir sur ce western qui a beaucoup fait parler de lui. C'est parti pour une critique express.





Date de sortie : 14 mars 2018
Durée : 2h 13min
Réalisateur : Scott Cooper
Casting : Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi
Genres : Western, Drame
Nationalité : Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Synopsis:

1892, le capitaine de  cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre, est chargé d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales dans le Montana. En chemin, il croiseront Rosalee Quais, seule survivante du massacre de sa famille par les Comanches. Colère, peur, ressentiment, les tensions sont vive au sein de la petite troupe qui devra pourtant rester soudé pour survivre aux nombreux périls que réserve la route.

Critique :

Bon, ça m'arrive souvent, je sais mais est-ce qu'on pourrait revenir deux secondes sur l'affiche du film.
"le meilleur western depuis Impitoyable"...Sachant qu'Impitoyable est sortie en 1992 et que depuis ont a pu voir au minimum : Deadman, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, le bon, la brute et le cinglé, Django Unchained, et The Revenant, quel genre d'âne a pu se dire que ce slogan pourrait être crédible ? Et sans surprise, non seulement il ne l'est pas mais en plus il ne se vérifie pas. Quel film pourrait survivre à une pareille accroche ?
Dans les faits, Hostiles est un très bon western certes mais surement pas meilleur que tout ceux que je viens de citer. Pour tout avouer, parce que ça influence forcément a critique lorsque je suis allé voir le film j'étais un peu fatigué. Il m'a fallut lutter contre le sommeil pendant tout le début qui est assez lent et ça n'aura pas suffit, j'ai donc du rater 10 bones minutes du films qui ne m'ont honnêtement pas vraiment manqué pour la compréhension globale tant nous sommes dans un film qu'on peut qualifier de "contemplatif".
Hostiles est le nouveau film de Scott Cooper (Les brasiers de la colère, Crazy Heart, etc), l'histoire est assez originale puisqu'un farouche opposant aux indiens se voit contraint d'escorter l'un des derniers chef Cheyenne sur sa terre ancestrale. Inutile de dire que la tension est présente d'autant que les états-unis sont plutôt décrite comme une terre hostile. Et c'est ici que réside toute la force du film, le traitement des relations entre les américains et les indiens, le traitement de toutes ces injustices et des violences qui en ont découlé. Clairement le réalisateur à choisit de reconnaître la faute des américains en tant qu'envahisseur même s'il ne présente pas les indiens comme des saints non plus. C'est donc l’ambiguïté de la relation entre ces ennemis "naturel" qui fera le sel du film. A cela s'ajoute des images superbes et d'excellents acteurs. On citera Christian Bale (American Bluff, Dark Knight Rises, etc) toujours bon dans le rôle du personnage bourru, Rosamund Pike (Jack Reacher,Gone Girl, etc) touchante en femme brisée qui se reconstruit et bien sûr Wes Study (Penny Dreadfull, Albert à l'ouest, etc) en noble chef indien, ils sont entouré d'excellent second rôles.
Le film a vraiment tout pour plaire, je lui reprocherait peut-être juste une certaine lenteur, d'alterner de long moment sans dialogue avec des scènes très bavardes mais surtout une certaine niaiserie. Je comprend et je partage la démarche du film mais je la trouve faite avec un manque de finesse qui rend les situations un peu niaise. J'ai beaucoup de mal à croire dans l'évolution du héros par exemple, et je ne parle même pas de la scène de fin, que j'ai trouvé d'un ridicule total tant elle est forcée.
Vous l'aurez compris, j'ai un sentiment vraiment mitigé sur ce film, si j'ai beaucoup apprécié l'ambiance, la volonté et la réalisation je reste sceptique sur la qualité globale.
Il est important toutefois de noter la volonté réelle de l'équipe de défendre la culture améridinienne et de s'être entouré de nombreux spécialiste vraiment amérindien pour ne pas sombrer dans l'appropriation culturelle.



Conclusion :

Un western contemplatif traitant du ressentiment entre les "américains" et les amérindiens, un film beau et intriguant mais un peu lent et bavard.

mercredi 11 avril 2018

Dans la Brume

Après la nuit a dévoré le monde, Dans la Brume est le deuxième film de genre Français en très peu de temps. Je me sentais donc un peu obligé d'aller le voir car je suis de ceux qui considèrent que notre cinéma souffre grandement d'un manque de diversité et que dans notre intérêt à tous il faudrait que ça change. Je ne vais pas pour autant cautionner le premier nanar venu sous prétexte qu'il soit fantastique alors voyons ensemble si ce nouveau film mérite d'être encouragé ou pas.




Date de sortie : 4 avril 2018
Durée : 1h 29min
Réalisateur : Daniel Roby
Casting : Romain Duris, Olga Kurylenko, Fantine Harduin
Genre : Science fiction
Nationalités : Français, Québecois

Synopsis:

S'ils sont séparé, Mathieu et Anna continuent pourtant de veiller ensemble sur leur fille Sarah atteinte d'une maladie orpheline la forçant à vivre dans une bulle. Le jour où une mystérieuse brume envahit Paris faisant mourir tout le monde sur son passage, le couple va devoir prendre tous les risques pour essayer de sauver Sarah.

Critique :

Dans la brume est le troisième long métrage du peu connu réalisateur Canadien Daniel Roby. Au vu de la thématique déjà traité (the fog, the mist, Dead landes, etc), du fait que le réalisateur ne soit pas connu et qu'il s'agissait d'un film Français, on pouvait assez légitimement craindre le pire. Et il faut reconnaître que c'est très loin d'être le cas. Dans la brume est un bon film tout simplement. Si l'histoire n'a rien d'originale, c'est son traitement qui l'est. Le film est intimiste, se concentre sur la survie de cette famille atypique et prend donc une dimension très humaine. Nous sommes loin du héros qui veut sauver le monde, ici les personnages principaux sont plus réalistes et ça ne les rend que plus attachant. D'autant plus que le casting comprend une grande diversité d'âge, ce qui renforce l'aspect très humain et générationnel du film. Rédigé à six mains (Guillaume Lemans, Jimmy Bemon, Mathieu Delozier) le scénario est vraiment bien construit, un peu trop peut-être car pour le peu qu'on soit coutumier de l'analyse de film tout est très prévisible, je connaissais la fin du film dès les dix premières minutes. Pour autant, ça ne nuit pas à la qualité de l'ensemble, j'avais beau savoir où j'allais, les péripéties et l'ambiance sont suffisamment réussie pour qu'on reste passionné par l'histoire.
Et il faut reconnaître que Romain Duris est un excellent choix dans le rôle principal, c'est un plaisir de suivre son personnage aventurier et optimiste sans pour autant qu'il soit jamais surhumain. Le reste du casting est tout aussi bien choisit avec une tendresse particulière pour le couple de personnes âgées (Michel Robin et Anna Gaylor). Seul petit bémol, la jeune actrice Fantine Harduin pas toujours crédible dans son rôle.
Niveau réalisation, c'est là encore du beau boulot. Si le spectacle n'est pas hollywoodien il n'en reste pas moins efficace grace à un minimalisme qui sert le propos (tout le monde est mort, il est difficile de se déplacer). Les héros se retrouvent complètement isolés à devoir faire face à des soucis qui ne poseraient pas de difficultés en temps normal mais qui semble insurmontable dans la situation présente. L'illustration de Paris dans la brume est très visuelle, et certaines scènes vraiment efficaces. L'atmosphère globale du film n'est pas sans rappeler celle de la nuit a dévoré le monde mais Dans la brume apporte justement le petit plus d'originalité, de mystère et d'efficacité qui m'avait manqué.
Dans la brume est donc une excellente surprise, un film simple mais efficace, bien écrit, bien joué, bien réalisé et prenant. Ceux qui aiment que tout soient expliqué seront surement déçu mais ceux qui aiment se laisser porter par une bonne histoire seront ravi. je ne peux que recommander d'encourager ce genre de film bien trop rare dans nos contrées.





Conclusion :

Une excellente surprise. Un film fantastique (ou de science fiction mais la frontière est très flou ici) humain, engagé et minimaliste. C'est très bien écrit et on n'a pas le temps de s’ennuyer. Bien sûr il y a de petits défauts mais ce serait dommage de ne pas encourager des films français de cette qualité.